18 juin 2006
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Aimer. Aimer une femme. Aimer une femme, aimer Cyrille, c'est aimer une peau, une odeur, une musique, une voix au téléphone, oui, surtout une voix, une voix depuis sept ans, c'est aimer un retour, des départs aussi, des voyages à deux ou des voyages pour moi seule. Aimer Cyrille, c'et aimer le monde, notre monde mais aussi le vôtre. Aimer, c'est être seule avec cet amour dont personne ne veut. Personne n'en veut car personne ne le soupçonne d'exister entre nous. On a beau lutter, c'est-à-dire crier pour notre reconnaissance, notre couple, non, pour les autres, nous ne sommes rien. Notre nom n'existe pas et n'a pas à être prononcé. Ni voyelles, ni consonnes. Que des connes.
Texte de Ludmilla Podkosova, Maria Berg, Editions Geneviève Pastre, Collection les Octaviennes, 2001.
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Sapphisme & Poésie
17 juin 2006
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je m'infiltre sous ta peau le rythme lent de l'eau m'accompagne me protège et je remercie le centre de la terre le cycle parfait et immuable des planètes au-dessus de nos têtes je m'étale toute large jusqu'aux extrémités de tes épaules c'est si loin j'élève mon cou une eau brûlante embue ton visage je ne vois plus très bien tes yeux se déplacent ton nez s'élargit ta bouche en oblique suspendue à ton mouvement plus tu bouges lentement plus je peux t'aimer longtemps je souffle délicate et légère ça fait un frimas des ridules d'eau sur ton visage plus bas je vois un geyser doré une cristalline d'étoiles je descends au creux de cette gorge ce cratère fabuleux mon amour
Poème de Diane Cardinal, extrait de L'Amoureuse, Les Editions Tryptique, Montréal, Québec, 1989.
Photographie d'Elena Chernenko
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Sapphisme & Poésie
16 juin 2006
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Le parlement européen appelle l'Union à réagir contre l'homophobie, notamment en Pologne | |
Le parlement européen, décidément attentif aux questions homophobes, a voté hier, jeudi 15 juin, une résolution dans laquelle il se dit «profondément préoccupé par la montée générale de l'intolérance» en Europe. Comblant le manque de la précédente résolution qui ne nommait aucun État (lire Quotidien du 19 janvier), il a appelé cette fois l'Union européenne (UE) à réagir à la montée générale de «l'intolérance raciste, xénophobe, antisémite et homophobe en Pologne» suite au licenciement par le ministre polonais de l'Éducation Roman Giertych d'un responsable accusé d'avoir distribué un manuel contre l'homophobie (lire Quotidien du 14 juin). Le Parlement a demandé à la Commission de «vérifier si les actions et déclarations du ministre polonais de l'Éducation sont conformes à l'article 6 du traité sur l'Union européenne», relatif aux droits fondamentaux. Il a également estimé que l'UE devrait «exprimer sa préoccupation» vis-à-vis de la Pologne, et «aborder le problème de la participation au gouvernement de la Ligue des familles (à laquelle appartient le ministre de l'Éducation) dont les dirigeants incitent les citoyens à la haine et à la violence». Le Premier ministre polonais, Kazimierz Marcinkiewicz, s'est aussitôt offusqué de ces accusations: «Je connais la Pologne mieux que les parlementaires européens. Je n'y observe pas ce genre d'attitudes», a-t-il clamé, avant d'inviter les parlementaires européens en Pologne, «pour qu'ils tentent d'y trouver ce dont ils parlent». La résolution a été adoptée, à la proposition des groupes socialistes du parlement européen, par 301 eurodéputés (contre 161 et 102 abstentions), qui ont également condamné l'interdiction par les autorités russes de la première gay pride à Moscou et leur «incapacité» à assurer la protection des manifestants (lire Quotidien du 29 mai). Ils se sont estimés «profondément déçus» que les dirigeants de l'Union n'aient pas abordé cette question avec la Russie, et exigent un débat avec elle lors du prochain sommet du G8.
Source : http://www.tetu.com/rubrique/infos/infos_detail.php?id_news=9698
Source :
16 juin 2006
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Italie (Fait divers) Trente-quatre homos victimes de meurtre à Rome en 10 ans | |
Sergio Tosio Aru, un acteur gay de 39 ans, d'origine sarde, a été retrouvé mort chez lui, étranglé par un fil électrique. Un homicide motivé par le vol, selon les premières vérifications de la brigade mobile dirigée par Alberto Intini, qui n'écarte néanmoins pas la piste d'un crime homophobe. «Nous ne pouvons pas ignorer que Sergio Tosio Aru a été torturé et tué par un acte d'homophobie, a déclaré Fabrizio Marrazzo, président de l'ArciGay de Rome. Parfois être gay signifie être obligé de s'isoler pour ne pas se voir juger sans cesse par une société qui ne nous comprend pas et qui nous laisse de plus en plus seuls. Cela pousse certains à chercher de la compagnie chez la première personne qui se montre amicale et, très souvent, ces amitiés ont pour but non pas uniquement le vol de la victime, mais de donner libre cours à l'homophobie du meurtrier.» «Les institutions devraient s'engager davantage pour combattre l'homophobie, ajoute Fabrizio Marrazzo. Donc nous demandons à la municipalité de Rome de renouveler de façon plus incisive l'engagement pour la Gay Help Line, en ajoutant des interventions au niveau scolaire, et à la Région du Latium de commencer une campagne contre l'homophobie dans toute la région.»
par Fausto Furio Colombo
Source : http://www.tetu.com/rubrique/infos/infos_detail.php?id_news=9696
16 juin 2006
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Toulouse: Cérémonie à la mémoire des déportés homosexuels européens | |
Une cérémonie à la mémoire des déportés et internés homosexuels européens se tiendra ce samedi 17 juin, à 11h30, au monument aux morts, allée François-Verdier, à Toulouse. Une gerbe interassociative LGBT rendra ainsi hommage à Pierre Seel, décédé en novembre dernier à Toulouse. Il était le seul Français déporté dans les camps de concentration nazis en raison de son homosexualité à avoir témoigné (lire Quotidien du 25 novembre 2005). Des élus, représentants du Conseil régional Midi-Pyrénées, du Conseil général de la Haute-Garonne et de la ville de Toulouse, devraient déposer chacun une gerbe. Et le monument aux morts est justement l'endroit choisi par les organisateurs pour le départ, vers 14h30, de la Marche des fiertés qui s'achèvera sur la place de la Daurade quelques heures plus tard.
par Jérôme Gac
Source : http://www.tetu.com/rubrique/infos/infos_detail.php?id_news=9699
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Divers
15 juin 2006
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Entente parlementaire UMP/UDF : «le déni de la différence entre les deux sexes» Les quelques 300 parlementaires de droite dénoncent une nouvelle fois les propositions de mariage gay et de droit à l'adoption...
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L'Entente parlementaire constituée de presque 300 députés et sénateurs UMP et UDF est-elle un organe commun des deux partis ayant voix à communiquer et prendre une position officielle sur les sujets liés au mariage gay et à l'homoparentalité ?
Signataires d'un «Manifeste parlementaire pour la défense du droit fondamental de l'enfant d'être accueilli et de s'épanouir dans une famille composée d'un père et d'une mère» les parlementaires s'en prennent cette fois ci au Parti Socialiste qui a inclus dans son projet présidentiel l'ouverture du mariage civil aux couples homosexuels et le droit à l'adoption. Pour l'Entente il s'agit d'une proposition relevant de «l'imposture socialiste fondée sur le déni de la différence entre les deux sexes». Au déni fantasmé par les parlementaires, ces derniers préfèrent le déni des familles homoparentales et celui des couples et unions de personnes homosexuelles.
Jean-Marc Nesme, député UMP et coordinateur de l'Entente, estime que le «PS ne peut pas construire une société équilibrée sur un mensonge. Ériger en normes ce qui relève des choix individuels affectivo-sexuels fragilise la République qui, certes, protège la liberté individuelle mais exclut toutes les formes de communautarisme».
Au-delà, et niant les réalités de l'inégalité entres couples homosexuels et hétérosexuels, le même ajoute que «sous prétexte de lutter contre une discrimination supposée entre adultes hétérosexuels et homosexuels, il n'est pas acceptable d'en créer une autre entre les enfants. Le PS bafoue l'intérêt supérieur de l'enfant tel qu'il est défini par les conventions internationales signées par la France et donne une image déplorable de la France aux 19 pays de l'Union européenne et aux 185 pays de l'Onu qui refusent cette révolution anthropologique fondée sur une "neutralisation" des sexes».
Alors que le Président de l'UMP, principal parti de la majorité, Nicolas Sarkozy, doit recevoir la semaine prochaine les représentants de GayLib le 19 juin prochain, à la veille d'une rencontre avec l'Inter-LGBT, pour exposer ses projets et sa position sur ces questions, la communication et la prise de position de 300 parlementaires de droite opposés à toute évolution n'est pas un signe rassurant pour les associations et au-delà pour les homosexuelLEs.
Les mêmes parlementaires avaient devancé le calendrier démocratique en s'exprimant quelques jours avant la publication du rapport de la commission parlementaire sur la famille et alors même que cette Entente ne débat au sein d'aucune institution républicaine mais se limite à un groupe lobbyiste réactionnaire et conservateur visant tant à donner des gages à un électorat traditionnel de la droite qu'à faire pression au sein des partis de la majorité pour qu'il n'y ai aucune évolution sur ces sujets. Nicolas Sarkozy et François Bayrou ont déjà dénoncé mollement sur la forme cette Entente.
Sauf à adhérer eux-mêmes à ce manifeste, ils devront condamner ces positions, sauf à ne pas vouloir clarifier leur position sur ces sujets. L'Inter-LGBT, s'exprimant ce matin en prélude de la Marche des Fiertés, déplore que «Sarkozy reste silencieux» et s'interroge de savoir si cela «préfigure le programme» électoral du principal parti de la majorité. Devant être reçus la semaine prochaine par le locataire de la Place Beauvau, les associations espèrent qu'ils auront la position officielle du candidat non déclaré aux présidentielles et président de l'UMP sur le sujet.
EN SAVOIR PLUS
Nos articles liés au sujet : - Action contre les parlementaires signataires du manifeste contre l'homoparentalité - Condamnation par le PCF de l'Entente parlementaire contre l'homoparentalité - François Bayrou critique sur la forme le manifeste UMP-UDF contre l'homoparentalité - Réactions politiques suite à l'Entente Parlementaire - Le Manifeste parlementaire contre l'homoparentalité dans le texte - Pour l'Inter-LGBT, trop c'est trop ! - Entente parlementaire contre l'homoparentalité Source : http://citegay.fr/ACTUALITES/GAY/00/00/245423/actualites_visu.htm |
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Actus Pacs-Mariage
15 juin 2006
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13:25
Jean-François Copé, Porte-parole du Gouvernement, nous a écrit «Le combat contre l'homophobie est une nécessité pour chaque citoyen qui s'attache à défendre ceux qui peuvent être montrés du doigt, attaqués et touchés dans leur intégrité»
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En réaction à notre article en date du 19 mai dernier (Voir notre article) faisant état de la visite le mercredi 31 mai du Ministre délégué au Budget et à la Réforme de l'Etat et Porte-parole du Gouvernement dans le Nord en compagnie de Christian Vanneste, député UMP condamné en première instance par le Tribunal correctionnel de Lille en janvier dernier pour ses propos homophobes, Jean-François Copé nous a adressé une lettre en date du 6 juin précisant le cadre de ce déplacement et son attachement à la lutte contre l'homophobie.
Sur la forme de ce déplacement, Jean-François Copé rappelle que son intervention entrait dans le cadre de ses missions et que «cette visite ministérielle ne répondait donc pas à l'invitation d'un parlementaire (NDR : Christian Vanneste)», bien que celui-ci l'ait annoncé sur son blog, post qui a été supprimé au lendemain de notre article.
Egalement, le Porte-parole du gouvernement évoque l'entretien qu'il a accordé au quotidien La Voix du Nord et paru le jour de sa visite, dans lequel il a condamné les «discours qui stigmatisent», déclarant comprendre «très bien que les propos homophobes qui ont été tenus aient pu blesser profondément », propos qu'il «désapprouve totalement».
Dans la même veine, Jean-François Copé a souhaité «profiter de cette lettre pour vous assurer de mon attachement à une société fondée sur le respect de chacun, et le refus total de toutes les discriminations, dont celles liées à l'orientation sexuelle».
Le Porte-parole du gouvernement, également Maire de Meaux, nous précise qu'il ne se reconnaît pas «dans les propos qui stigmatisent, rejettent, et à ce titre blessent profondément les individus. Ils sont contraires à l'idée que je me fais de ce que doivent être notre discours et le fondement de notre politique.». Jean-François Copé énumère ensuite la liste des réalisations gouvernementales et présidentielles en matière de lutte contre les discriminations : mise en place de la HALDE, pénalisation des propos homophobes et annonce de la reconnaissance de la Journée Mondiale contre l'Homophobie.
Enfin, Jean-François Copé conclut en déclarant que «Le combat contre l'homophobie est une nécessité pour chaque citoyen qui s'attache à défendre ceux qui peuvent être montrés du doigt, attaqués et touchés dans leur intégrité. Je souhaitais vous assurer de mon engagement et de ma détermination dans ce combat».
Suite à la publication récente de son livre intitulé «Promis, j'arrête la langue de bois» (Hachette), il aura l'occasion dans les mois à venir et en prélude aux prochaines échéances électorales de s'exprimer sur tous les autres sujets LGBT : mariage gay, attribution de la pension de réversion au conjoint pacsé survivant, égalité fiscale entre les couples pacsés et mariés, droit à l'adoption, homoparentalité, droit d'asile des personnes LGBT, situation des personnes transgenres, condamnation des Etats étrangers homophobes.
EN SAVOIR PLUS
Christian Vanneste, fréquentable pour le gouvernement Source : http://citegay.fr/ACTUALITES/GAY/00/00/245435/actualites_visu.htm |
15 juin 2006
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AFP/GEORGES GOBET
La journée mondiale du sang, mercredi 14 juin, coïncide avec le développement d'une controverse sur l'exclusion permanente des homosexuels masculins.
L'exclusion permanente des homosexuels masculins du don du sang suscite une polémique
LE MONDE | 14.06.06 | 13h30 • Mis à jour le 14.06.06 | 16h53
Mise en place mercredi 14 juin par l'Organisation mondiale de la santé, la Journée mondiale du don de sang coïncide avec le développement, en France, d'une controverse concernant le maintien ou non de l'exclusion des homosexuels masculins de ce don. Le 11 mai, Jack Lang, député socialiste du Pas-de-Calais, dénonçait en effet, dans une lettre à Xavier Bertrand, ministre de la santé et des solidarités, "une mesure discriminatoire extrêmement choquante". L'ancien ministre de la culture demandait que l'on mette fin à cette mesure, mise en place en 1983.
Dans sa réponse, datée du 17 mai, Xavier Bertrand a exposé les arguments justifiant cette exclusion, notamment les risques de transmission du virus du sida. "L'homosexualité ne constitue bien évidemment pas en soi un critère d'exclusion du don du sang, expliquait le ministre. Il ne s'agit donc pas d'une discrimination vis-à-vis d'une population donnée. (...) Les données épidémiologiques montrent que la prévalence de l'infection à VIH dans la population homosexuelle masculine sexuellement active serait de 12,3 % contre 0,2 % dans la population générale. Ce n'est donc pas le fait d'être homosexuel, mais la pratique de relations sexuelles entre hommes qui constitue une contre-indication au don du sang. D'ailleurs, l'homosexualité féminine n'est pas une contre-indication."
COMPORTEMENTS À RISQUE
Cet échange résume l'incompréhension qui demeure, vingt ans après l'instauration du dépistage des anticorps anti-VIH chez les donneurs de sang, entre les responsables sanitaires et ceux qui s'inquiètent d'une possible stigmatisation des homosexuels. Pour justifier l'exclusion des homosexuels masculins, les responsables de l'Etablissement français du sang (EFS) avancent plusieurs chiffres : 27 % des nouveaux diagnostics d'infection par le virus du sida et 51 % des cas d'infection datant de moins de six mois concernent des hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes, des proportions bien plus élevées que dans la population générale. "Les relations sexuelles non protégées ont augmenté de 70 % entre 1997 et 2004 chez les hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes, ce qui s'accompagne d'une augmentation parallèle de maladies sexuellement transmissibles", ajoute-t-on auprès de l'EFS, tout en expliquant tenir compte de l'émergence dans la communauté homosexuelle d'une maladie émergente - la lymphogranulomateuse vénérienne - et du risque d'apparition de nouveaux virus. On souligne enfin que 35 % des hommes trouvés infectés par le VIH après un don de sang avaient des pratiques homosexuelles.
Ainsi, en dépit de l'amélioration spectaculaire de l'efficacité des techniques de dépistage, les responsables de l'EFS estiment que la contre-indication doit être maintenue, car ces techniques ne permettent pas d'identifier le virus lorsque l'infection est très récente. Alors qu'on estime en France à 10 % la proportion des candidats au don du sang récusés pour diverses raisons après l'entretien préalable au don, la politique suivie par les autorités sanitaires se fonde aussi sur une directive européenne (2004/33/CE). Celle-ci réclame une contre-indication permanente pour les "sujets dont le comportement sexuel les expose à un risque élevé de contracter des maladies infectieuses transmissibles par le sang".
Jack Lang estime que le critère d'exclusion qui devrait être retenu est non pas celui de l'homosexualité mais celui de "comportements à risque", critère déjà adopté par la Suède et le Portugal et qui vaut tant pour les hétérosexuels que pour les homosexuels. Il espère que le prochain réexamen du questionnaire remis à chaque candidat donneur "pourra être une première étape vers l'ouverture au don du sang aux homosexuels".
Jean-Yves Nau
Article paru dans l'édition du 15.06.06
Source : http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3244,36-783338,0.html?xtor=RSS-3208
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Santé
15 juin 2006
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| Strasbourg : le Parlement Européen débat de la montée de l’homophobie en Pologne
La montée de l'intolérance en Pologne a été au centre d'un débat mercredi au Parlement européen sur un projet de résolution consacrée à la violence raciste et homophobe en Europe. | |
Ce projet de résolution, qui doit être soumis jeudi au vote des députés, appelle l'UE à "exprimer sa préoccupation" et à "aborder le problème de la participation au gouvernement de la Ligue des familles polonaise, dont les dirigeants incitent les citoyens à la haine et à la violence". Il demande également à la Commission de "vérifier si les actions et déclarations du ministre polonais de l'Education sont conformes à l'article 6 du traité sur l'Union européenne", relatif au respect des droits fondamentaux.
Président du parti Ligue des familles polonaises (LPR), le ministre polonais de l'Education Roman Giertych a limogé vendredi le responsable de la formation continue des enseignants au ministère pour avoir fait traduire en polonais et diffuser une brochure du Conseil de l'Europe sur l'enseignement des droits de l'homme à l'école. Dans l'hémicycle, plusieurs députés polonais ont protesté contre le projet de résolution présenté par les groupes socialiste, libéral, vert et de la gauche unitaire.
Le projet de résolution, qui porte plus généralement sur la montée de la violence raciste et homophobe en Europe, condamne aussi l'interdiction par les autorités russes de la première Gay Pride à Moscou le 27 mai et plusieurs agressions racistes ayant eu lieu en Belgique, en France, en Allemagne, en Pologne ou au Portugal.
Les conservateurs du Parti populaire européen (PPE) ont annoncé qu'ils ne soutiendraient pas le texte. "La critique que nous exerçons ne s'adresse pas à un peuple, quel qu'il soit, mais à la bêtise mentale de ceux qui en Europe propagent cette idéologie" raciste et homophobe, a rétorqué le chef des socialistes, l'Allemand Martin Schulz.
Mis en ligne le 15/06/06 Source : http://v2.e-llico.com/article.htm?rubrique=actu&articleID=13289 | |
14 juin 2006
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Paris: L'Inter-LGBT en ordre de Marche | |
À quelques jours de la Marche des fiertés, samedi 24 juin prochain, la fédération organisatrice de l'événement, l'Inter-LGBT, boucle les préparatifs et s'affiche résolument optimiste. «On attend 700.000 participants comme l'an dernier. On espère même battre des records, car les défilés en province ont très bien marché cette année», a déclaré son président Christophe Lefèvre, aujourd'hui, mercredi 14 juin, lors d'une conférence de presse. À ce jour, 80 structures (associations, entreprises, groupes politiques de tous bords) se sont inscrites au cortège. Une Marche qui se veut «à la fois festive et revendicative», avec un rendez-vous du public dès 13 heures à Montparnasse et trois minutes de silence contre le sida à 16 heures. Le président de l'Inter-LGBT a regretté que les grandes marques soient «très frileuses à devenir partenaires, effrayées sans aucun doute par le mot d'ordre politique». Le slogan retenu cette année est «Pour l'égalité en 2007!» en référence aux échéances électorales de l'an prochain. Sur ce point, Alain Piriou, porte-parole du collectif, a égrené les revendications associatives: «Pour l'égalité en matière de couple, de parentalité, pour la reconnaissance des transsexuels et transgenres, le rôle de l'éducation, la lutte contre le sida et les réponses aux discriminations à l'étranger.» Il a également annoncé que son entrevue avec Nicolas Sarkozy (lire Quotidien du 2 juin) aurait lieu le 20 ou le 21 juin prochain.
par Paul Parant
Source : http://www.tetu.com/rubrique/infos/infos_detail.php?id_news=9689
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Manifs & Marche des fiertés