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  • : Lez Zone est un espace dédié à la culture et aux arts sapphiques, au féminisme. Vous y trouverez également quelques actualités. Poèmes illustrés, peinture, photographie, artistes invitées.
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Textes illustrés

Lucie Aubrac :

Résister 

Rose Ausländer :

Dans le rien

Découvrir un chant

La chambre m'abrite

Ne le sais

Quand je partirai

Tu es là encore

Anne Archet :
Convulsive

Union nucléaire

Nicole Barrière :

Femmes en parallèle

Marie Bataille :

Nuit

Le silence te creuse

Germaine Beaulieu :

Dans l'attente

Elle s'interroge

Il n'y a plus de sens

Rien du noir

Tu tiens bon le désir

Jannick Belleau :

Adios Amiga

Jovette-Alice Bernier :

C'est alors que l'on sait

J'abdique tout

Louky Bersianik :

La Splendeur

Le testament de la folle alliée

Le visage

Maladie d'amour

Huguette Bertrand :

Alpamayo

Blondes nuits ensoleillées

Enchevêtré aux impossibles

Je ne suis que le vent

J'ai cette gourmandise

Les visages du temps

Quand le cri du corps

Sous la caresse des mots

Sur la pointe des doigts

Sur l'écran brûlant...

Claudine Bohi :

L'humilité...

France Bonneau :

Si j'étais immigrante

Nicole Brossard :

Aujourd'hui je sais

Ma continent

Ne touchons pas...

Sa surface

Sous la langue

Françoise Bujold :

Quand la perdrix...

Mélanie Cantin :

Innocent amour

Diane Cardinal :

Je m'assois sur ton nombril

Je m'infiltre sous ta peau

Tu murmures

Patrizia Cavalli :

De moi...

Natalie Clifford Barney :

Etre libre

Anne Collignon :

Ils étaient cinq

Cristie Cyane :

Laisse-toi aller

On veut pas d'ça ici !

Polaroïd

Rainbow

Un baiser sur ses seins

Louise Cotnoir :

Il faudrait le poème

Le sexe marqué...

Maison à louer

Christine Davi :

Elle dit non

Lucie Delarue-Mardrus :
Baiser 
L'étreinte marine
Refus

Si tu viens

Denise Desautels :

Les chuchotements et la caresse 
L'espoir ?

Tout ce bleu

Une histoire de beauté

Chahdortt Djavann :

L'Iran d'aujourd'hui

Hélène Dorion :

Tu avances une main...

Tu viendras...

J'adviens...

Emily Dickinson :

Douter de Moi !

Elle s'éleva...

Il a Sanglé ma vie

Il s'exerce sur votre Ame

Pour Toi

Eve Ensler :

Le clitoris...

Mon vagin, mon village

Procès en sorcellerie

Rosanna Fiocchetto :

La fureur...

Jacqueline Francoeur :

Sérénité

Madeleine Gagnon :

Un monde androgyne

Cathy Garcia :

Oiseaux

Claire Gérard :

Sensualité

Benoîte Groult :

Elle voudrait

Patricia Guenot :

Abolir la spirale...

Avenir Féminin

Tes mains

Colette Haddad :

Si proche !

Anne Hébert :

L'envers du monde

Les petites villes

Nuit

Istina :

Je me bats

Elle marche

Michèle Lalonde :

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Sophie Langemont :

Quand je t'imagine

Marguerite Lapalme :

Assimilation

Audre Lorde :

Combattre l'oppression

Habiter les silences...

Savoir - plutôt que penser

Marie-Victoire Louis :

Justice

Andrée Maillet :

Amérique française

Françoise Mariotti :

Lisse comme une pierre blanche

Hélène Marquié :

Le corps subversif

Luci-Louve Mathieu :
Femme

Femme source

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Lettres

Valéry Meynadier :

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Peu...

Carole Menahem-Lilin :

Désir obscur...

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Nudité

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Un parfum d'écorce

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La lesbienne d'aujourd'hui

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De mes soeurs lesbiennes

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Le tourbillon...

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3 mai 2008 6 03 /05 /mai /2008 15:15

COLLÈGES. UNE ENQUÊTE INDISCRÈTE QUI INQUIÈTE



Source : letelegamme.com
vendredi 2 mai
http://www.letelegramme.com/gratuit/generales/regions/bretagne/colleges-une-enquete-indiscrete-qui-inquiete-20080502-2998234_1310805.php

Depuis fin mars, 35.000 familles d'élèves de 6 e ont obligation de répondre à une enquête menée à l'échelle nationale. Seize pages de questions, dont certaines dépassent la ligne rouge, selon des parents d'élèves.
C'est du côté des collèges Parc-ar-C'hoad, à Moëlan, et des Sables-Blancs, à Concarneau, qu'est venue la fronde. Concarneau où, mercredi soir, les parents d'élèves des deux établissements organisaient une réunion publique pour sensibiliser à cette enquête menée par la Direction de l'évaluation, de la prospective et de la performance, à l'Éducation nationale.
Seize pages d'interrogatoire
« Où votre enfant est-il né ? Est-il né Français ? Où êtes-vous né ? En quelle année votre enfant est-il arrivé en France ? En quelle langue parlez-vous habituellement à vos enfants ? Quel est le montant mensuel dont votre famille dispose ? Combien de pièces d'habitation compte votre logement ? L'enfant a-t-il sa chambre ? »... Sans oublier diverses questions sur l'évaluation de l'établissement concerné. Le questionnaire a de quoi surprendre. Un document à but statistique de seize pages, censé être destiné à mieux comprendre les parcours scolaires et les difficultés des élèves.
Amendes aux réfractaires
Au total, 35.

000 élèves sont concernés en France par l'enquête. Ils seraient 800 dans le Finistère. Tous désignés par tirage au sort. « En moyenne, on en compte cinq ou six par établissement », note Thierry Chancerel, administrateur national de la Fédération des conseils de parents d'élèves (FCPE). « Ces enquêtes sociologiques datent des années 70. Mais il y a là des nouveautés qui ne nous plaisent pas. Comme ces questions sur la nationalité, et son caractère obligatoire ». Et les parents qui refuseraient de répondre s'exposent à des sanctions, allant de 150 à 2.250 ¤ d'amende. Autre inquiétude : la question de l'anonymat, en principe préservé. « Chaque questionnaire est associé à un code, comprenant les trois premières lettres du prénom et du nom », constate Maryse Rioual, la présidente de l'association des parents d'élèves du collège de Moëlan. « Notre crainte est que ces données ne servent pas seulement à l'Éducation nationale. Surtout dans le contexte actuel de chasse aux sans-papier ».
La mobilisation enfle
« Pour nous, il n'est pas acceptable que 35.000 enfants soient ainsi fichés », souligne Véronique Blanchet, vice-présidente du comité départemental de la FCPE. Des élèves qui feraient par la suite l'objet d'entretien et de questionnaires individuels, sans leurs parents. D'ores et déjà, il semblerait que beaucoup de parents aient répondu au questionnaire, qui était à retourner avant la mi-avril. D'autres ont décidé d'entrer en résistance. La FCPE s'engageant à soutenir ceux qui feraient l'objet de poursuites. La Ligue des Droits de l'Homme s'est également émue de ce questionnaire. À Moëlan et Concarneau, certains élus sont mobilisés. Et si personne ne semble remettre en cause la nécessité d'enquêtes, beaucoup réclament la suspension de la diffusion du questionnaire et le retrait immédiat de certaines questions.

UNE PÉTITION lancée à l'initiative des Finistériens circule actuellement sur Internet à l'adresse suivante : http://www.lapetition.be/en-ligne/non-au-panel-des-35000-2159.html
Olivier Desveaux
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1 mai 2008 4 01 /05 /mai /2008 15:25

Pérou : Melissa Patino, mi-poète mi-terroriste ?


Par ARMELLE VINCENT | Journaliste | 29/04/2008 | 10H04
Source : www.rue89.com
POUR SIGNER LA PÉTITION CLIQUER ICI  : http://www.rue89.com/california-dreamin/perou-melissa-patino-mi-poete-mi-terroriste

Une jeune poète et étudiante péruvienne de vingt ans, Melissa Patino, est incarcérée dans une prison de haute sécurité de Lima depuis deux mois sans espoir d'en sortir, du moins pour l'instant. La jeune femme, qui n'aime rien tant qu'écrire des vers et lutter contre l'injustice, est accusée de terrorisme pour avoir participé à un congrès de l'organisation sud-américaine de gauche Coordinadora Continental Boliviariana.
En voyant sa photo, on imagine mal comment cette souriante personne, si docile si l'on en croit sa mère, pourrait se livrer à des actes terroristes mettant des vies en danger. On l'imagine plutôt en train de réciter ses poèmes d'une voix mal assurée, ce qu'elle fait d'ailleurs au sein de son cercle de poètes, le Circulo del Sur, groupe culturel dont l'objectif est de promouvoir la poésie.
Paranoïa d'Etats cernés par les gauchistes
Melissa n'a d'ailleurs aucun antécédent et son seul crime connu est d'avoir pris le bus à la dernière minute, à l'invitation d'une personnalité de la radio, pour se rendre en Equateur, non pas pour assister à une réunion clandestine, mais à un congrès public avec huit cents autres délégués venant de tout le continent. Apparemment, il n'en faut pas plus pour exacerber la paranoïa du gouvernement péruvien.
Il faut dire que la gauche gagne du terrain en Amérique du sud. Après le Vénézuela, le Brésil, l'Argentine, l'Uruguay, la Bolivie, le Chili, c'est au tour du Paraguay d'avoir élu un président plutôt progressiste, ancien évêque des pauvres, Fernando Lugo, homme qui a préféré abandonner la soutane, fut-elle pourpre, pour se mettre au service de tous ses concitoyens. La Colombie et le Pérou se sentent de plus en plus cernés.
Accusation sans preuve
C'est le 29 février dernier, au retour du Congrès, que Melissa a été arrêtée avec six autres personnes, toutes accusées de terrorisme. Aucune preuve pouvant confirmer l'accusation n'a été avancée par les autorités qui se contentent de dénoncer les liens de Melissa avec le groupe révolutionnaire Movimiento Revolucionario Túpac Amaru.
Des centaines d'écrivains, poètes, intellectuels se sont ralliés à la cause de la jeune femme. D'après la journaliste argentine Cristina Castello, le très célèbre linguiste américain Noam Chomsky serait le dernier signataire de la pétition réclamant la libération de Melissa au président péruvien Alan Garcia.
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16 avril 2008 3 16 /04 /avril /2008 21:05

Baba Traore, Ivan, Chulan Zhang... Les décès lors de contrôles se multiplient. Des enquêtes sont lancées, mais ou mènent-elles?


par Par CHLOÉ LEPRINCE

Il y a une semaine, Baba Traore mourrait dans la Marne, à hauteur de Joinville-le-Pont (Val-de-Marne). Malien, âgé de 29 ans et célibataire, il venait d'être contrôlé à la sortie du RER par des agents de la RATP et des policiers. A leur présenter, Baba Traore n'a que sa carte de la RATP. Pas de pièce d'identité. Encore moins de titre de séjour: il était arrivé en France pour donner un rein à sa soeur, en 2004, et son titre de séjour était arrivé à expiration. Lui était resté, sans papiers.

Depuis le mois de janvier, il était sous le coup d'un arrêté préfectoral de reconduite à la frontière. Lorsque les policiers -en civil, raconteront des témoins- lui demandent de les suivre pour vérifier son identité, il prend la fuite. Au bout de la course, les parapets qui protègent les berges du fleuve. Il saute à l'eau. Hydrocution: la Marne était à 6 degrés ce vendredi 4 avril. Il se passe encore quelques minutes avant que les secours ne le repêchent, inconscient. Transporté à l'hôpital à Paris, il décède peu après.

Ce récit, c'est celui du parquet de Créteil, en charge du dossier. Car une enquête a été ouverte et confiée par le parquet à l'IGS, la "police des polices". L'autopsie indique que Baba Traore est mort d'un choc cardiaque lié à la température de l'eau. Brigitte Franceschini, secrétaire générale du parquet au TGI de Créteil, précisait vendredi soir que l'enquête sur la mort de Baba Traoré était "quasi bouclée":
"Si nous constatons une infraction pénale de la part des policiers, nous pouvons décider de poursuivre. Mais les témoignages sont formels et confirment les résultats de l'autopsie: il n'y a pas eu de contact après le contrôle entre les policiers et Baba Traore. Il n'y a aucune trace de violences."

La soeur de Baba Traore, elle, contestait dans la presse, quelques jours après le drame, que son frère ait pu se jeter à l'eau: "Parce qu'il aimait trop la vie."

Des précédents tragiques

L'annonce de ce décès a déclenché un vif émoi dans l'opinion publique. Car l'histoire de Baba Traore entre en résonnance avec celle d'autres sans-papiers, morts après un contrôle d'identité. C'est le cas de ce jeune Congolais qui s'est jeté du deuxième étage de l'hôtel de police, à Lyon, le 4 août. Le cas, aussi, le 20 septembre, de cette Chinoise qui s'est elle aussi défenestrée, boulevard de la Villette, à Paris, lorsque les policiers étaient venus perquisitionner dans un appartement au 1er étage. L'enquête révelera que la police cherchait en fait son logeur dans une affaire de vol. Chulan Zhang avait 51 ans.

C'est aussi le cas d'Ivan, 12 ans, né à Grozny, dont l'histoire a été très médiatisée. Le 9 août, la police réveille cette famille tchétchène en sonnant à la porte de leur appartement d'Amiens. Les parents d'Ivan refusent d'ouvrir, le père panique et décide de passer sur le balcon du voisin du dessous lorsqu'il entend la police défoncer la porte. Son fils veut le suivre. Il tombe. Il passera plusieurs jours dans le comas, puis de longs mois hospitalisé.
Contacté vendredi, maître Lec, son avocat, raconte qu'Ivan a repris les cours au collège à mi-temps et qu'il est en rééducation le reste du temps. Ses parents et lui ont arraché un titre de séjour provisoire d'un an, alors qu'Ivan était encore dans le coma.

A l'epoque, Ivan est le quatrième sans-papiers à passer par la fenêtre en un mois et demi. Là aussi, une enquête a eu lieu. Au pas de course et dans une grande discrétion: Ivan chute du balcon le 9 août, l'IGPN boucle son enquête le 3 septembre. Quelques jours plus tard, le parquet d'Amiens classe l'affaire sans suite. A l'époque, Me Francis Lec expliquait à Rue89 que l'Etat pourrait être inquiété dans cette affaire. Huit mois plus tard, l'avocat précise:
"L'enquête est close et nous ne sommes guère étonnés des conclusions. Mais on peut encore porter plainte contre X pour faire rouvrir l'information judiciaire. Les milieux associatifs qui entourent la famille poussent en ce sens. Devant le tribunal administratif, nous pourrions poursuivre l'Etat. Les parents, eux, ne sont pas encore décidés."

Que se passe-t-il réellement sur place pour qu'on en arrive là?

Ajoutant au désarroi qui va crescendo, les cas se multiplient: le 8 janvier, un autre sans-papiers, Algérien de 26 ans, mourrait en se jetant dans le vide durant une perquisition, en région parisienne. Et l'opinion publique de s'interroger: comment peut-on en arriver à tant de contrôles à l'issue dramatique? Que se passe-t-il réellement sur place pour qu'on en arrive là?

L'ouverture d'une enquête est systématique sitôt que l'affaire débouche sur un décès. Deux autorités peuvent en être à l'initiative: le préfet ou le parquet. Mais ces enquêtes, annoncées très vite après le drame, sont-elles efficaces et crédibles? Vite menées, discrètement closes, elles ne débouchent le plus souvent sur rien.

Contactés cette semaine pour faire le point sur l'enquête, sept mois après la mort de Chulan Zhang, ni l'IGS ni le parquet de Paris n'ont voulu répondre à Rue89. A Créteil, où s'instruit l'enquête sur la mort de Baba Traore, Brigitte Franceschini, la secrétaire générale du parquet, a, elle, accepté de nous parler de l'affaire:
"C'est la toute première fois que nous sommes confrontés à un tel cas. Je sais qu'il y a eu des précédents, et d'autres enquêtes à la clef, mais on n'échange pas, entre parquets. Les autres affaires, c'est par la presse que j'en ai entendu parler."

Une conséquence de la politique du chiffre


Proche de la gauche et ouvertement hostile à la politique actuelle envers les sans-papiers, le Syndicat de la magistrature n'hésite pas à aller plus loin:
"Nous n'avons pas encore de chiffres sur ce point. La question du suicide d'étrangers en centre de rétention ou de décès lors d'interpellation est assez récente. C'est la pression du chiffre qui crée les conditions d'un stress légitime pour les étrangers: ils veulent échapper par tous moyens à la police."

Enfin, outre l'enquêtes administrative, lancée par l'administration concernée, et l'enquête judiciaire, sous le contrôle du parquet, ces affaires peuvent aussi déboucher sur une enquête de la Commission nationale de déontologie et de sécurité (CNDS), sur l'initiative d'un député.

La CNDS rendait justement public, cette semaine, son rapport annuel pour 2007. La Commission, peu diserte par téléphone, concède toutefois du bout des lèvres quelques mots sur ces affaires:

"Oui, nous avons des cas comme celui [De Baba Traoré]. Nous sommes alors en droit d'exiger des pièces émanant de l'enquête judiciare ou administrative, qui existe à côté. Mais nous restons soumis au bon vouloir des gens qui nous répondent: ça peut prendre plusieurs mois, en cas de blocage d'un juge d'instruction, par exemple. Notre appréciation des faits est régulièrement différente de celle de l'IGS, c'est notre raison d'être."

Et la CNDS, qui avait été créée en 2001, de souligner que ses moyens restent très limités "pour une bonne raison: lorsqu'il y a un décès, il nous manque un témoignage crucial, celui du mort!"

Source : http://www.rue89.com/2008/04/14/morts-de-sans-papiers-ou-en-sont-les-enquetes
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8 avril 2008 2 08 /04 /avril /2008 10:07
NOS ENFANTS SONT FICHÉS, ON NE S’EN FICHE PAS !
LES SIGNATAIRES DE CETTE PÉTITION NATIONALE RÉCLAMENT LA SUPPRESSION IMMÉDIATE DE LA BASE ELEVES

Bientôt, tous les enfants en âge d’être scolarisés qui résident en France seront fichés dans le système Base élèves 1er degré. Elaboré en l’absence de tout débat démocratique sur sa finalité, son fonctionnement, ses possibilités de croisement avec d’autres fichiers (police, justice,…), il est en voie de généralisation sur tout le territoire, après une simple déclaration à la Cnil le 24 décembre 2004.

Sa mise en place rencontre de fortes oppositions de la part de parents d’élèves – mais nombre d’entre eux ignorent jusqu’à son existence –, d’enseignants, d’associations et d’élus. Des conseils municipaux se sont prononcés contre ce fichage, des parents le refusent, des directeurs d’école sont opposés ou réticents (ils sont alors soumis à de fortes pressions de leur hiérarchie)… mais rien ne semble pouvoir arrêter une administration qui minimise les dangers du système.

Des informations sur les enfants et leurs familles qui, jusqu’à présent, ne sortaient pas de l’école, deviennent partiellement accessibles aux maires, et remontent jusqu’à l’échelon académique, et même au niveau national avec un identifiant (la liste des informations se trouve en Annexe). Ces données transitent via Internet. Personne n’a oublié le scandale de juin 2007 qui a mis en évidence l’absence de sécurisation – tout un chacun pouvant avoir accès aux données personnelles des enfants et de leurs familles.

La plupart des données individuelles nominatives seront conservées quinze ans. La finalité affichée du traitement est d’« apporter une aide à la gestion locale des élèves, assurer un suivi statistique des effectifs d’élèves et permettre un pilotage pédagogique et un suivi des parcours scolaires ».

Mais dans la mesure où il va ficher tous les enfants – y compris ceux qui sont scolarisés dans leur famille – l’une des utilisations vraisemblables de ce système se trouve dans la Loi de prévention de la délinquance du 5 mars 2007. Cette loi place le maire « au centre de la politique de prévention » avec de nouveaux pouvoirs, en le faisant notamment bénéficier de la notion de « secret partagé » avec différents acteurs sociaux. Les enseignants sont associés à ce dispositif de contrôle social : l’article 12 de la loi modifie le Code de l’Education en précisant que les établissements scolaires « participent à la prévention de la délinquance ». Base élèves se situe donc dans la droite ligne du rapport Benisti qui, pour prévenir « les comportements déviants », préconise la détection précoce des troubles comportementaux infantiles dès la crèche…

Sous la pression d’un mouvement de protestation de parents d’élèves, d’enseignants et d’organisations de défense des droits de l’Homme, le ministère a annoncé le 5 octobre 2007 la suppression des champs relatifs à la nationalité (Annexe note(2)) – tout en maintenant le lieu de naissance.

Pour l’enfant, individu en devenir, toute information sortie de son contexte peut être source de discrimination. Confier autant de données personnelles à une administration qui pourra les faire circuler par Internet et les utiliser à des fins qui ne sont pas précisées, nous semble dépasser ce qui peut légitimement être exigé des familles. L’école doit rester un lieu protégé, un lieu où l’enfant doit pouvoir se développer sans être enfermé dans son passé.

Convaincus que les libertés individuelles sont trop importantes pour être abandonnées au bon vouloir des gouvernements et des administrations, nous demandons la suppression définitive du système Base élèves et des données déjà collectées.

Pétition mise en ligne à l’initiative du CORRESO (Collectif Rennais de Résistance Sociale), le 22/01/2008.

Texte finalisé par Line Lucas et Hélène Auneau (Rennes), Mireille Charpy (Grenoble) et François Nadiras (Toulon).

Annexe


Signer la pétition

Liste des premiers signataires

Liste des organisations-collectifs-syndicats-associations-écoles signataires

Télécharger la pétition

Contact : be.petition@yahoo.fr

Source : http://petition.bigbrotherawards.eu.org/Texte-de-la-petition-NOS-ENFANTS-SONT-FICHES-ON

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8 avril 2008 2 08 /04 /avril /2008 09:54
Malheureusement il n'y a pas que les programmes à surveiller : Le gouvernement va aider l'école privée en banlieue.

21 Mars 2008 Par Mathilde Mathieu



Le ministère de l'Education nationale s'apprête à dégager des budgets inhabituels pour favoriser l'essor de l'enseignement catholique dans les quartiers défavorisés, bousculant ainsi les règles traditionnelles de financement de l'école privée, dictées par le principe de laïcité. Un véritable Fonds d'intervention spécifique, dont Mediapart dévoile les détails, sera bientôt mis en place rue de Grenelle, pour subventionner la création d'une cinquantaine de classes dans les cités dès septembre 2008, dans le cadre du plan "Espoir banlieues" annoncé par Nicolas Sarkozy, le 8 février.

«Cette décision, prise en catimini, risque de déclencher un conflit majeur avec les professeurs du public, prévient Daniel Robin, responsable des questions de laïcité au Snes-FSU, principal syndicat du secondaire. Nous n'accepterons pas que l'Etat supprime des postes en masse dans les ZEP [zones d'éducation prioritaire] et finance parallèlement l'arrivée d'établissements catholiques ! Nous venons de faire grève, je le rappelle, contre la liquidation de 11.200 postes à la rentrée prochaine ! La dernière fois qu'un gouvernement a prétendu favoriser le privé, un million de Français sont descendus dans la rue...».

Critiquée pour sa concentration dans les centres-villes et sa mixité sociale défaillante (deux fois moins d'enfants boursiers que dans le public), le secteur privé sous contrat affichait depuis longtemps sa volonté de participer davantage à la lutte contre les inégalités, mais réclamait en contrepartie un coup de pouce budgétaire, des subsides supplémentaires. «Il faut nous faciliter la tâche», avait soufflé le nouveau "patron" de l'enseignement catholique, Eric de Labarre, lors de sa conférence de presse de rentrée 2007.
C'est aujourd'hui chose faite.

Si le nombre d'établissements aidés par le « Fonds » reste limité, voire symbolique en 2008, la création de ce dispositif spécifique révèle la volonté présidentielle de faire bouger les lignes, et la détermination de l'école privée à «rénover» - plutôt redéfinir - ses relations avec les pouvoirs publics. «Nous sommes décomplexés», revendique aujourd'hui Fernand Girard, chargé du dossier auprès d'Eric de Labarre. «Nous aussi !», répond sans ambages un conseiller de Xavier Darcos, ministre de l'Education nationale...

Les deux parties viennent donc de trouver un terrain d'entente, sur les contours du Fonds et les modalités de son financement. Sans surprise, les pouvoirs publics verseront aux établissements concernés une subvention de fonctionnement proportionnelle au nombre d'enfants inscrits (le "forfait d'externat") - une contribution obligatoire depuis la loi Debré de 1959. Mais l'Etat devrait également prendre en charge une sorte de "forfait d'internat", dans les cas où les élèves seront hébergés en pensionnat. Une petite révolution, puisque cette subvention particulière n'a jamais été prévue dans la réglementation Debré. En 1984, une loi l'avait exceptionnellement accordée à l'enseignement privé agricole, mais jamais les filières générales n'en avaient bénéficié. Comment le ministère compte-il donc s'y prendre, juridiquement, pour faire passer cette hardiesse ? Ne doit-il pas présenter un projet de loi ? «On regarde, ça n'est pas totalement bouclé», répond le conseiller de Xavier Darcos chargé de donner forme au nouveau dispositif avant le début du mois d'avril.

Par ailleurs, le Fonds assumera la rémunération des enseignants qui travaillent dans cette cinquantaine de classes. Une décision en conformité avec la lettre de la loi Debré, mais en contradiction avec une règle non-écrite, datant de 1985, qui précise que le nombre de professeurs alloués au privé dépend de la quantité attribuée au public. C'est la tradition dite du "80-20" : 80% des enseignants pour le public, 20% pour le privé. Quand le nombre de postes diminue dans le premier, il baisse en proportion dans le second. Une arithmétique déclinée inlassablement depuis plus de vingt ans. Or en créant le « Fonds », le gouvernement ébranle ce principe : les postes affectés à ce dispositif dépendraient d'une ligne budgétaire particulière, et viendraient s'ajouter aux 20% traditionnels. Leur nombre est faible, mais tout de même.

Fernand Girard, l'un des responsables de l'enseignement catholique, ne mâche d'ailleurs pas ses mots : «Le "80-20" n'est qu'une règle coutumière, qui ne figure dans aucune loi. Serions-nous au fin fond de l'Afrique ?! Nous sommes prêts à remettre tout ceci à plat. L'école privée ne travaille pas pour le catholicisme, pas pour remplir les églises, mais pour les jeunes de notre pays.» Dans le magazine confessionnel Famille chrétienne, Eric de Labarre déclarait aussi fin septembre : «Nous n'avons pas l'intention de nous laisser enfermer dans une logique de quotas.» Et glissait, en fin juriste : «La loi Debré est moins contraignante qu'on ne l'imagine trop souvent... ».

La liste des ouvertures de classe soutenues par le Fonds sera donc bientôt fixée. Après que la direction de l'enseignement catholique a lancé en octobre un appel à candidatures, quelque 180 propositions sont remontées des diocèses ou congrégations. Fernand Girard, chargé d'effectuer un premier tri, devait proposer sa sélection ces jours-ci au cabinet du ministre. Parmi les heureux gagnants : sans doute des structures pédagogiques atypiques, dédiées aux élèves décrocheurs, telles que les Orphelins apprentis d'Auteuil ou les Ecoles de production de la région lyonnaise. Plusieurs établissements franciliens de centre-ville devraient par ailleurs inaugurer des annexes en ZEP, tandis que des collèges déjà implantés en banlieue baptiseront des classes supplémentaires. «Tout est ouvert», assure-t-on au cabinet de Xavier Darcos, «à condition que l'accent soit mis sur la mixité sociale. Ce n'est pas un cadeau que nous faisons au privé, plutôt un effort que nous lui demandons, dans le cadre de sa participation au service public d'éducation.» Fernand Girard, emballé, espère pousser l'avantage et précise qu'il demandera l'an prochain au ministère de revoir son plafond de 50 classes...

Mais comment ce projet a-t-il pu s'imposer? Dès 2006, au cours d'une convention UMP consacrée à l'éducation, Emmanuelle Mignon, alors directrice des études du parti, confiait en coulisses: « Il faut trouver un moyen pour que les familles de banlieue puissent bénéficier des savoir-faire des établissements catholiques et d'un vrai choix entre école privée ou publique.» En 2007, Nicolas Sarkozy reprenait l'idée dans son programme présidentiel sans donner de détails, puis la déclinait, une fois élu, dans sa lettre de mission à Xavier Darcos, en deux lignes: « Vous ne dissuaderez pas les établissements privés de s'installer dans des quartiers en difficulté, au contraire »... Le président de la République a finalement reçu les dirigeants de l'école catholique le 7 septembre, pour en discuter: « En ressortant de l'Elysée, on s'est dit : "Cette fois, ça y est ! Il va nous aider". Simplement, on se savait pas encore quelle forme ça prendrait », confie aujourd'hui Fernand Girard. Manquait surtout une opportunité politique, une fenêtre de tir. Le plan "Espoir Banlieues" l'a justement fournie.

Boîte noire
- Depuis une discussion en 2006 avec Emmanuelle Mignon, actuelle directrice de cabinet de Nicolas Sarkozy, j'avais compris que la droite voudrait innover dans le domaine des relations entre l'école privée et les pouvoirs publics. L'idée d'encourager les établissements catholiques à s'implanter en banlieue restait vague, mais commençait à s'imposer.

- En août 2007, alors que j'interrogeais le nouveau "patron" de l'enseignement catholique pour le magazine La Vie, j'ai compris que ce dernier, décomplexé, très fin, très politique, travaillerait rapidement à pousser quelques pions et se pencherait notamment sur le dossier des banlieues, sûr que la guerre scolaire s'était épuisée.

- Après l'annonce en février 2007 de la création du Fonds spécifique par Xavier Darcos, passée relativement inaperçue, j'ai décidé de creuser, imaginant que mes confrères s'y attelleraient aussi. Concentrés sur les dossiers importants de la suppression massive de postes d'enseignants ou de la révision des programmes scolaires du primaire, ils ont laissé le champ libre...

Source : _http://www.mediapart.fr/journal/france/210308/le-gouvernement-va-aider-l-ecole-privee-en-banlieue_
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4 avril 2008 5 04 /04 /avril /2008 11:23
Début de VICTOIRE Contre GUILLERMO HABACUC VARGAS le Pseudo ARTISTE qui a laissé un CHIEN MOURIR Dans une GALERIE D'ART

Il y a de quoi être satisfait par l'ampleur de la révolte des amis des animaux du monde entier suite à l'ignominie commise par ce pseudo-artiste du Costa Rica La pétition a reçu plus de 176 000 signatures en seulement quelques jours.

Et les organisateurs de la biennale ont reçu des milliers de courriers. D'autre part, l'association italienne OIPA nous annonce les premières retombées de ce mouvement de protestation : l'artiste présente ses excuses publiques et promet de ne plus jamais refaire un tel acte. Il promet qu'il ne parlera plus de la mort de cet animal comme s'il s'agissait d'une oeuvre d'art.

Les organisateurs de la biennale, inquiets de cette mauvaise publicité, demandent des explications à cet artiste et remettent en cause la légitimité de sa présence durant la biennale.

Plusieurs associations de protection animale étudient un moyen de poursuite judiciaire contre cet homme.

Franco Frattini, Le vice président de la Commission Européenne en personne a envoyé une lettre d'indignation aux médias, demandant entre autres que les portes de l'Europe restent closes à un tel homme. Il est clair que l'on pourra parler vraiment de victoire le jour ou cet homme sera jugé pour ce qu'il a fait.

http://stop.animals.genocid.bleublog.ch/debut-de-victoire-contre-guillermo-habacuc-vargas-le-pseudo-artiste-qui-a-laisse
-un-chien-mourir-dans-une-galerie-dart.html

Autres actions :

Écrire aux Organisateurs de la biennale pour que le tortionnaire du chien Guillermo Vargas soit écarté de la représentation de son pays à la Biennale d'Amérique Centrale 2008.

bienalcostarica@gmail.com, info@madc.ac.cr

Une autre pétition en ligne :




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3 avril 2008 4 03 /04 /avril /2008 12:45


En 2007, Guillermo Vargas Habacuc, supposément un artiste, a pris un chien abandonné dans la rue, l'attacha avec une très courte corde au mur d'une galerie d'art et l'a laissé mourir lentement de faim et de soif.

 Pendant plusieurs jours, autant l'auteur de cette cruauté tout comme les visiteurs de la galerie d'art ont observé impassible l'agonie du pauvre animal jusqu'à sa mort d'inanition après avoir passé par un calvaire douloureux, absurde et incompréhensible.

 Ce n'est pas tout : la prestigieuse Biennal Centroaméricaine d'Art a décidé, de façon incompréhensible, que la sauvagerie que venait de commettre cet individu était de l'art et en conséquence, Guillermo Vargas Habacuc a été invité a répété sa cruauté dans la version 2008 de l'événement. EMPÊCHONS-LE !


Signez cette pétition à cette adresse : http://www.petitiononline.com/13031953/petition.html http://www.petitiononline.com/13031953/petition.html> . Il ne faut pas payer ni s'enregistrer et ça vaut la peine afin que cet homme ne soit pas félicité ni appelé artiste devant un acte cruel, insensible et sadique.

 C'est facile et ça ne prend que 10 secondes.

S.V.P. Envoyez ce courriel a tous vos contacts pour essayer d'éviter qu'un autre animal innocent souffre de la cruauté de cet "être humain".

P.S.: Si vous googler le nom de l'artiste, vous verrez d'autres photos de ce pauvre animal et pourrez consulter des sites web sur le sujet.






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31 mars 2008 1 31 /03 /mars /2008 15:25
Appel à témoignage pour une étude universitaire sur la violence dans les couples lesbiens
http://air-libre.org/article38.html

Appel valable pour 2008
En France et au Québec.

Appel à  témoignage : La violence dans les couples lesbiens

Cette recherche s'effectue dans le cadre du projet de doctorat en travail social de Vanessa Watremez, sous la direction de Dominique Damant (Université Laval à Québec).

Annonce

Que vous soyez lesbiennes, homosexuelles, femmes hétÃérosexuelles (ou que vous vous définissiez sous un tout autre terme traduisant le fait que vous avez eu une relation avec une personne du mêªme sexe) et que vous êtes au jour d'aujourd'hui  ou que vous ayez été par le passé " dans une relation de couple violente avec une autre femme
(violences psychologiques, verbales ou physiques), nous vous invitons à apporter votre témoignage de cette relation afin de permettre de briser le tabou, de développer les connaissances sur ces violences et afin de construire des réponses adaptées à vos besoins. Cette enquête se déroule sur l'ensemble du territoire québécois et français. Elle cherche à rejoindre tout autant celles qui sont ou ont été victimes de ces violences, celles qui en sont ou en ont été l'initiatrice, ou encore celles qui sont ou ont été tout autant que leur partenaire à la fois initiatrice et victime de ces violences. La confidentialité est garantie !

Déroulement de la participation

L'étude prend la forme de récits de vie enregistrés d'une durée de 3h à  4h. Deux ou trois rencontres, d'environ 1h30 chacune, auront lieu en l'espace de un à sept jours : l'une portant sur le lesbianisme et la vie de couple ; l'autre se rapportant sur la ou les relations violentes. La participante sera invitée, lors d'une entrevue individuelle, à faire un récit de sa vie qui pourra aborder les éléments suivants : des éléments d'informations diverses sur la participante et sur son milieu ; des éléments sur les trajectoires
de vie (professionnelle, amoureuse, familiale, etc.) ; des éléments sur son entourage ; des éléments sur les relations violentes et l'aide recherchée et reçue. La participante a la liberté de ne pas répondre à toutes les questions.

Pour cela, contacter Vanessa Watremez :
Courriel : vanessawatremez@yahoo.fr
De France : 06.88.39.27.76 (n° d'AIR-Libre, Association d'Interventions, de Recherches et de Lutte contre les violences dans les relations lesbiennes et les violences à  l'égard des lesbiennes).
De Québec : 514-526-2452 (n° du GIVCL, Groupe d'intervention en violence conjugale chez les lesbiennes).
Si vous laissez un message sur le répondeur  et si cela est nécessaire  veuillez-nous informer des moments où nous pouvons vous rejoindre sans danger pour vous (sans la présence de votre partenaire si besoin été) et/ou, si nous pouvons vous laisser un message sur votre messagerie !
A votre demande, un soutien et un accompagnement vous seront proposés. Ressources à  contacter en cas d'urgence ou de besoin :
Le GIVCL au Québec : 514-526-2452 C.P 47577, C.O.P Plateau
Mont-Royal Montréal (Québec) H2H 2S8
AIR-Libre en France : 06.88.39.27.76 airlibre.association@gmail.com
www.air-libre.org
N° d'approbation du CERUL : 2007-061 Date de l'approbation : le 28 mai 2007
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31 mars 2008 1 31 /03 /mars /2008 15:20
Groupe de parole pour les lesbiennes victimes de violence conjugale

Source : http://air-libre.org/article60.html

AIR-Libre
Associations d'Interventions, de Recherches et de Lutte contre la violence dans les relations lesbiennes et à l'égard des lesbiennes.

www.air-libre.org/
06.88.39.27.76


D'avril à  juin 2008
Deux rencontres par mois
Lieu : dans le Tarn (accès facilité par le train pour les
Toulousaines et le bus pour les Montalbanaises)

Pour qui ?
Ouvert à toutes les personnes (lesbiennes, gouines, bisexuelles, homosexuelles, femmes hétérosexuelles...) ayant vécu par le passé ou vivant actuellement une relation violente (violences psychologiques, verbales, sexuelles et/ou physiques...) avec une personne du même sexe.

Objectifs
La protection, la dévictimisation, la réparation des conséquences des violences, la reprise de pouvoir sur sa vie, la sortie de l'isolement, l'échange...

Informations diverses
* La confidentialité est assurée.
* La participation est gratuite.
* Une rencontre individuelle avec l'intervenante est prévue avant
l'entrée dans le groupe.
* Intervenante : Vanessa Watremez (sociologue et intervenante sociale).

Contact
airlibre.association@gmail.com
06.88.39.27.76
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31 mars 2008 1 31 /03 /mars /2008 14:43
Le Tibet est occupé depuis 50 ans par la Chine, actuellement la répression sanglante est quotidienne.

- s'informer :
http://www.tibet-info.net

- signer la pétition de soutien :
http://www.tibet-info.net/www/Signez-l-appel-a-la-solidarite.html

- manifestation un peu partout en France, dates et lieux :
http://www.tibet-info.net/www/Appel-a-manifester-pour-le-Tibet.html

- quelques photos des régions tibétaines par des membres du photo club de bussy sur notre site :
http://www.bleuvertrouge.com/


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