News publiée le jeudi 17 janvier à 11h41
Source : http://www.purepeople.com/2877-L-Word-une-5eme-saison-gay-mais-pas-trop.html
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News publiée le jeudi 17 janvier à 11h41
samedi 12 janvier 2008, par Habibou Bangré |
Hina Maysara [1]. C’est le nom du film de Khaled Youssef que de nombreux habitants du pays des Pharaons s’empressent de découvrir dans les salles obscures égyptiennes depuis décembre. L’évocation de l’homosexualité, au travers de deux femmes qui échangent un baiser, semble jouer un rôle majeur dans cet engouement. Un engouement que des érudits musulmans espèrent voir décliner après leur appel à boycotter ce film.
Plusieurs professeurs de l’université Al-Azhar, au Caire, dénoncent en effet une promotion de l’homosexualité et de la débauche. L’un d’entre eux, Elwi Amin, a expliqué à la chaîne télévisée Al Arabiya que le lesbianisme n’existe pas en Egypte et a mis en cause « l’influence de la culture occidentale immorale qui contrôle les médias ». Un professeur d’études islamiques à l’université du Caire a pour sa part appelé les autorités à poursuivre Khaled Youssef, que l’on connaît mieux en tant qu’assistant de Youssef Chahine, ainsi que Ghada Abdel-Razeq et Sumaya Al-Khasab, les actrices qui s’embrassent.
Critiqué sans avoir été vu
« Quiconque regarde ce film réalisera que cette scène était importante pour le déroulement de l’histoire et n’a pas été incluse juste pour faire sensation », a rétorqué Sumaya Al-Khasab, ne regrettant pas une seconde d’avoir joué son rôle. Le réalisateur a quant à lui refusé de discuter avec ceux qui critiquent Hina Maysara sans même l’avoir vu. « Beaucoup m’accusent d’apostasie et d’immoralité seulement en se basant sur l’affiche du film », s’est-il plaint.
L’opposition que rencontre Hina Maysara fait penser à celle qui avait ciblé L’Immeuble Yacoubian, sorti en 2006. Inspiré du best-seller éponyme d’Alaa Al-Aswani, le film de l’Egyptien Marwan Hamed raconte entre autres l’histoire d’amour entre un policier marié et un rédacteur en chef. Le grand prix du long-métrage de la Biennale des cinémas arabes de 2006 avait passé avec succès l’épreuve de la commission de censure de l’Egypte. Cependant, 112 des 454 parlementaires du pays avaient demandé à ce que les passages évoquant l’homosexualité soient coupés…
En Egypte, pays majoritairement musulman, les relations entre personnes du même sexe restent taboues. Elle n’est pas légalement réprimée mais des homosexuels ont été arrêtés à plusieurs reprises pour « débauche » ou encore « offense contre les mœurs et la sensibilité publiques ».
Voir des images de « Hina Maysara »
[1] Hina Maysara signifie « jusqu’à nouvel avis », en français
Source : http://www.afrik.com/article13348.html
Des centaines de femmes enlevées et assassinées en toute impunité au Mexique
SOMMAIRE :
Depuis dix ans, à Ciudad Juárez et Chihuahua, des femmes sont enlevées et assassinées
"Merci à toutes celles et à tous ceux qui ont déjà signé cette pétition.
Nous avons demandé un rendez-vous à l'ambassade du Mexique à Paris, au cours duquel nous comptons remettre les signatures collectées.
Cette pétition reste en ligne jusqu'à ce que le rendez-vous soit obtenu.
Si vous ne l'avez pas fait, vous pouvez encore la signer."
novembre 2007 : CETTE ACTION EST MAINTENANT TERMINEE : merci de l'avoir soutenue
En savoir plus sur la situation des droits humains au Mexique
Le film "Les oubliées de Juarez" avec Jenifer Lopez dans le rôle titre qui enquête sur les maquiladoras, ces usines d'assemblage le long de la frontière mexicaine avec les Etats-Unis d'où sont issues les victimes de meurtres toujours sans réponse.
![]() La mère de Silvia Arce. |
Silvia Arce et Griselda Mares ont "disparu" en mars 1998.
Lilia Alejandra Garcia a été retrouvée morte, victime de violences sexuelles, en février 2001.
Rosalba Pizarro Ortega, 16 ans, Julieta Marleng González Valenzuela, 17 ans, Yesenia Concepción Vega Márquez, 16 ans, et Minerva Torres Abeldaòo, 18 ans, ont "disparu" entre février et mars 2001.
![]() |
Le cas de Minerva Torres Albeldaño Toutes les démarches de la famille de cette jeune fille de 18 ans, portée disparue depuis mars 2001 à Chihuahua, sont restées vaines pendant 4 ans. Début 2005, le procureur de l’Etat de Chihuahua a appelé la mère de Minerva, Martina Albeldaño, pour qu’elle vienne identifier un corps qui se trouvait à la morgue depuis 2 ans sans jamais avoir été signalé. Martina a reconnu le corps de sa fille grâce à ses vêtements. En dépit du fait que le bureau du procureur était en possession de vêtements, désignés dans le dossier comme étant ceux que Minerva portait au moment de sa disparition, les autorités ont laissé passer deux ans avant de procéder à l’identification du corps. La famille a porté plainte contre les autorités locales responsables de la dissimulation du corps. |
En novembre 2001, les corps de huit femmes ont été retrouvés dans un ancien champ de coton, en plein centre de Ciudad Juárez.
Les autorités ont déclaré avoir identifié les restes mais les analyses effectuées par les experts ne concordent que pour l'une d'entre elles.
On n'a toujours aucune certitude sur l'identité des corps.
Paloma Angélica Escobar Ledesma a été retrouvée morte le 29 mars2003.
Depuis 1993, plus de 400 femmes ont été tuées dans les villes de Ciudad Juárez et de Chihuahua, dans le nord du Mexique.
Au moins 137 d'entre elles ont subi des sévices sexuels avant de mourir.
De nombreuses organisations non gouvernementales mexicaines estiment par ailleurs que plus de 400 femmes ont "disparu".
Dans beaucoup de cas, la brutalité manifeste avec laquelle ces femmes ont été tuées dépasse le simple homicide.
Nombre d'entre elles ont été enlevées, retenues prisonnières pendant plusieurs jours et soumises à des violences sexuelles avant de mourir, le plus souvent étranglées ou battues à mort.
La majorité de ces femmes appartiennent à des couches sociales défavorisées, beaucoup étant des ouvrières employées dans les usines de sous-traitance (les maquilas) où sont fabriqués à bas prix des produits destinés à l'exportation.
Les autorités n'ont pas jusqu'à présent mis en place les moyens suffisants pour empêcher les crimes en question, les élucider, et en punir les auteurs. 28 femmes au moins ont encore été assassinées en 2005 à Ciudad Juárez et à Chihuahua.
En août 2005, la secrétaire générale d’Amnesty International, Irène Kahn, s’est rendue au Mexique pour rencontrer les familles de femmes victimes de meurtres et d’enlèvements et exposer aux autorités étatiques et fédérales les recommandations de l’organisation.
En février 2006 Amnesty s’est félicitée, lors de la parution du dernier rapport du bureau du procureur fédéral spécial chargé d’enquêter sur les meurtres de femmes à Ciudad Juárez, que soit officiellement reconnue l’absence, de la part des autorités, de prévention et de sanctions contre ces crimes.
L'efficacité limitée du bureau du procureur fédéral spécial
Le bureau du procureur fédéral spécial a été mis en place en janvier 2004 pour coordonner les investigations locales et fédérales sous le contrôle du procureur général de la république (PGR). Pour autant son travail n’a eu qu’une efficacité limitée.
- Les affaires anciennes n’ont pas fait l’objet d’un réexamen judiciaire sérieux même pour les cas où des allégations de torture ont été formulées. On est donc en droit de penser que certaines des personnes emprisonnées pour ces crimes pourraient l’être à tort.
- Selon le PGR, seuls 24 cas de meurtres relevaient directement de la compétence fédérale. Cependant même pour ces quelques cas là, aucun progrès significatif n’a été constaté.
- Des 177 fonctionnaires soupçonnés de négligence ou d’omission lors des enquêtes, voire d’infraction pénale ou disciplinaire, aucun n’a été déféré à la justice. Bénéficiant ainsi d’une totale impunité, certains continuaient même à tenir un rôle important au sein du bureau du procureur. Aujourd’hui la prescription pour tous ces dossiers a conforté le sentiment d’impunité.
- Les mesures fédérales se s’appliquent toujours pas à la ville de Chihuahua : la procureure fédérale spéciale et le bureau du procureur général de la république ne se sont intéressés qu’aux dossiers relatifs à la ville de Ciudad Juárez.
Des progrès notables néanmoins
- La commission spéciale pour la prévention et l’éradication des violences contre les femmes à Ciudad Juárez continue de jouer un rôle important dans l’assistance économique et sociale aux familles de victimes. De plus, c’est la seule institution étatique à reconnaître que ces crimes sont liés au « genre » (c’est-à-dire liés à l’appartenance au sexe féminin) et que l’Etat porte la responsabilité de n’avoir rien fait pour les prévenir ou les punir.
- La présence d’une association argentine d’anthropologie médicolégale dont le travail consiste à identifier les corps des victimes, redonne confiance aux familles.
- Le nouveau gouvernement de l’Etat de Chihuahua montre une certaine volonté de combattre les violences contre les femmes et se montre plus compréhensif à l’égard des familles de victimes.
- L’action du bureau en charge des meurtres de Ciudad Juárez a été reconsidérée en février 2006 : elle concerne désormais les violences envers toutes les femmes mexicaines. Une nouvelle procureure fédérale spéciale a été nommée.
- Voir la vidéo témoignage de mères de femmes assassinées à Juarez et Chihuahua :
vidéo version espagnole
vidéo version anglaise
Pour lire ces vidéos vous avez besoin de télécharger gratuitement le logiciel Realplayer, que vous pourrez trouver à cette adresse : http://www.real.com
09 octobre 2007 "Merci à toutes celles et à tous ceux qui ont déjà signé cette pétition.
Nous avons demandé un rendez-vous à l'ambassade du Mexique à Paris, au cours duquel nous comptons remettre les signatures collectées.
Cette pétition reste en ligne jusqu'à ce que le rendez-vous soit obtenu.
Si vous ne l'avez pas fait, vous pouvez encore la signer."
novembre 2007 : CETTE ACTION EST MAINTENANT TERMINEE : merci de l'avoir soutenue
Mexique. Les autorités fédérales doivent prendre en charge les enquêtes d'Atenco
Communiqué de presse du 05 octobre 2006 - Index AI : AMR 41/045/2006
Amnesty International a exhorté ce jeudi 5 octobre les autorités fédérales du Mexique à mener une enquête sur les 23 signalements de violences sexuelles commises par les forces de sécurité à San Salvador Atenco il y a cinq mois, lors d'opérations policières, et à faire en sorte que les victimes obtiennent justice.
Cet appel intervient au moment où l'organisation révèle dans un rapport rendu public ce jeudi 5 octobre de nouveaux éléments tendant à prouver que les autorités de l'État de Mexico n'ont pas enquêté de manière approfondie sur les allégations selon lesquelles des policiers auraient infligé des violences sexuelles à des femmes en garde à vue, et qu'elles ont cherché à occulter les preuves de telles violences.
Amnesty International a exhorté ce jeudi 5 octobre les autorités fédérales du Mexique à mener une enquête sur les 23 signalements de violences sexuelles commises par les forces de sécurité à San Salvador Atenco il y a cinq mois, lors d'opérations policières, et à faire en sorte que les victimes obtiennent justice.Le rapport Mexico: Violence against women – justice denied in Mexico State, est disponible (en anglais pour le moment) sur le site international de l'organisation, à l'adresse suivante : http://web.amnesty.org/library/index/engamr410282006
- l'article de Aurine Crémieu, dans notre mensuel LA CHRONIQUE d'octobre 2006
"MEXIQUE Ciudad Juarez, mystérieux désaveu "
- MEXIQUE : Rapport au Comité pour l'élimination de la discrimination à l'égard les femmes
Document public Index AI : AMR 41/031/2006 - Juin 2006
- Voir aussi notre page et ACTION sur "MEXIQUE Une défenseure des droits des indigènes menacée"
- document public de mars 2006 "Mexique : mettre fin à la violence contre les femmes à Ciudad Juarez et à Chihuahua" Index SF 06 MA 051
- Article de La Chronique d'avril 2006
- Août 2005 . MEXIQUE : Vérité et justice pour les femmes assassinées et enlevées à Ciudad Juárez et à Chihuahua : Rencontre de la secrétaire générale d'Amnesty International, Irene Khan, avec le gouverneur de État de Chihuahua, Reyes Baeza, et la ministre de la Justice, Patrizia Gonzalez.
- 8 février 2005
MEXIQUE Ciudad Juárez et Chihuahua : la justice se fait attendre
index AI : AMR 41/007/2005
- Dossier Mexique de La Chronique de mars 2005
Ciudad Juarez, les suites d'une action :
Ciudad Juarez, la ville qui tue ses femmes
Une histoire de femmes
Immigration. Les deux frontières.
Une sale guerre
Digna Ochoa, la mort au bout du combat
" Le Mexique est miné par la culture de la drogue "
Un Z... qui veut dire Zeta
- Communiqué de presse du 23 novembre 2004
MEXIQUE Violence contre les femmes indigènes et injustice militaire
Index AI : AMR 41/042/2004
- Vous pouvez consulter la version intégrale du rapport
MEXIQUE Femmes indigènes et injustice militaire
Index AI : AMR 41/033/2004 - 9 pages - 23 novembre 2004
- Document public du 17 juin 2004 (section française d'Amnesty)
MEXIQUE : 11 ans d'enlèvements et de meurtres à Ciudad Juarez et dans l'Etat de Chihuahua
index : SF04FEM06 - réf 650.465 PDF
- Document public du 8 mars 2004
MEXIQUE : Mettre un terme au cycle infernal de violence contre les femmes à Ciudad Juárez et Chihuahua (État de Chihuahua)
AI index : AMR 41/011/2004
- Communiqué de presse du 3 février 2004
MEXIQUE : V-Day et Amnesty International organisent une marche sur Ciudad Juárez le 14 février (jour de la saint Valentin)
Index AI : AMR 41/007/2004
- DOCUMENT PUBLIC du 25 novembre 2003
AMÉRIQUES : Il est temps de mettre un terme aux violences contre les femmes
Index AI : AMR 01/013/2003 - 8 pages
- Communiqué de presse du 25 novembre 2003
AMÉRIQUES : Il est temps de mettre un terme aux violences contre les femmes
Index AI : AMR 01/014/2003
- Communiqué de presse du 07 novembre 2003
MEXIQUE : Premier pas vers la fin de l'impunité
Index AI : AMR 41/048/2003
- Communiqué de presse du 17 octobre 2003
MEXIQUE : Attention accrue accordée par la communauté internationale à la violence contre les femmes à Ciudad Juárez et à Chihuahua
Index AI : AMR 41/045/2003
- Communiqué de presse du 21 Août 2003
MEXIQUE : Les délégués venus de plus de 80 pays témoignent leur solidarité aux mères de Ciudad Juárez et de Chihuahua
Index AI : AMR 41/036/2003
- DOCUMENT PUBLIC du 11 août 2003
MEXIQUE : Des assassinats intolérables
Depuis dix ans, à Ciudad Juárez et Chihuahua, des femmes sont enlevées et assassinées
Résumé et cas d'appel
Index AI : AMR 41/027/2003 (résumé)
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Un chant d'amour pour «Johan»
Par Olivier SEGURET
QUOTIDIEN : mercredi 8 novembre 2006
Aujourd'hui qu'ils nous paraissent presque banals, voire lassants, on en oublierait presque combien les films homosexuels français ont été rarissimes jusqu'au début des années 80.
Longtemps, seul Un chant d'amour, de Jean Genet, chef-d'oeuvre primitif, fondateur et poétiquement indépassable, occupa, sur les filmothèques personnelles et bien cachées de l'après-guerre, le rayon bizarre d'un cinéma homosexuel, encore informulé comme tel. Bien plus tard, les Amis , film discret de Gérard Blain, permit au thème de subsister en quelque sorte clandestinement. Mais au-delà : quasiment le néant.
Aussi, c'est dans une stupéfaction complète que l'on découvre, tombant du temps et de l'espace, ce DVD appelé Johan, film non seulement perdu de vue mais pratiquement jamais répertorié, oublié corps et âme. Pourtant, du corps et de l'âme, le premier film de Philippe Vallois en a à revendre. Un étonnement supplémentaire nous saisit en constatant que Johan précède de quelques saisons le tout aussi indispensable Race d'Ep, de Lionel Soukaz, que l'on croyait pourtant sans précédent. Race d'Ep fait aujourd'hui figure de repère historique et sa très grande vigueur, son incroyable audace, son énergie subversive méritaient amplement d'être ainsi distinguées par l'histoire cinéphile. Oui mais voilà, Johan aussi peut réclamer cette place prophétique et, dans la mesure où ce film est lui aussi très bon, il faut absolument réparer l'injustice éventuelle dont il a été victime. Peut-être Johan doit-il cette exfiltration du corpus gay de référence à la qualité particulière du pédé Vallois à l'époque des faits, qui n'appartenait pas au sérail intellectuel (ou alors plutôt à celui de la droite) ni aux mouvements militants enfantés dans le sillage du Fhar (Front homosexuel d'action révolutionnaire). En revanche, Vallois était déjà imbibé par la culture hédoniste californienne qui s'épanouissait alors : ses culturistes, ses clubs SM et la réaffirmation d'une certaine virilité, ce que ses films suivants (Nous étions un seul homme, Haltéroflic) confirmeront.
Rendre à Johan ce qui lui appartient ne signifie pas qu'il faille retirer sa couronne à Race d'Ep : peut-être ennemis au civil, les deux films sont incroyablement frères à nos yeux, le temps écoulé depuis les ayant rapprochés jusqu'au trouble. Tourné à l'été 75 et distribué à Paris en 1976 avec une interdiction aux mineurs malgré le retrait par l'auteur des plans les plus frontalement sexuels (rétablis dans leur intégrité pour cette édition DVD, fist-fucking compris), Johan , contemporain du triomphe, sur les planches du boulevard, de la Cage aux folles , en est une sorte d'antithèse absolue. Eloge amoureux d'un garçon invisible car emprisonné, Johan est un film-quête très aventureux, libre jusqu'à l'ivresse, et magnifiquement documenté sur le peuple homo des années 70. Accessoirement (mais cet accessoire-là est un décor central), on y revisite un Paris que l'on avait oublié : si proche, si vivant, si libre. Un Paris d'avant le grand Louvre (pavane pour les Tuileries défuntes) et d'avant le grand ravalement généralisé. Un Paris tout noirci, donc, et pourtant lumineux où le narrateur (Vallois lui-même) en quête de Johan, croise amis, amants et créatures. On songe aux meilleurs experts: Jarman, Fassbinder, LaBruce et Soukaz, donc, mais on songe aussi au meilleur du cinéma expérimental et post-Nouvelle Vague de l'époque. Un très important chaînon gay manquant ? Oui, et plus encore : un très beau film, peut-être même un grand.
Johan (journal intime homosexuel d'un été 75), 85 mn. A signaler, le bonus circonstanciel remarquable du cinéaste lui-même.
Rens : www.adventice.com ou philvallois@yahoo.fr
Source : http://www.liberation.fr/culture/cinema/215742.FR.php
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Du bout des doigts - Fingersmith
Par Aisling Walsh, Elaine Cassidy, Sally Hawkins, et Rupert Evans (2006)
Détails de l'édition :
DVD ZONE : 2
STANDARD : PAL
Durée : 84 mn
LANGUES : Anglais
SOUS-TITRES : Français
AUDIO : 2.1
FORMAT IMAGE : 4/3
Chroniques et points de vue :
Adventice :
D'après le best seller de Sarah Waters (Fingersmith), l'auteur de Tipping the Velvet.
Dans les allées sombres du Londres de Dickens, les destinées de deux jeunes femmes se croisent avec des conséquences terrifiantes... Sue Trinder, une jeune voleuse, est embarquée dans une arnaque pour détrousser une jeune héritière, Maud Lilley. Recommandée par Richard Rivers, Sue est embauchée comme gouvernante de Maud. Sue doit aider Richard, un petit escroc, à séduire puis à faire interner la vulnérable Maud, afin de récupérer sa fortune. Peu à peu, à leur insu, les deux femmes tombent amoureuses, mais ce n'est que lorsque l'engrenage infernal se met en route, qu'elles réalisent la passion qui les lie...
Le Figaroscope - Marie-Noëlle Tranchant :
C'est une sonate émouvante, admirablement interprétée par la comédienne Marina Hands et la jeune pianiste Anne-Sophie Latour.
MCinéma.com - Benjamin Braddock :
Bouleversant, atypique, SUR LE BOUT DES DOIGTS vaut aussi pour son interprétation sans failles : Anne-Sophie Latour, petit génie pianiste à la ville, Marina Hands (...), tout bonnement incroyable, et enfin le piano, personnage à part entière, à la fois attachant et monstrueux.
Les filles du botaniste
DVD ZONE : | 2 |
STANDARD : | PAL |
REALISATEUR : | Dai Sijie |
LANGUES : | Chinois, Anglais |
SOUS-TITRES : | Français |
AUDIO : | 5.1 |
FORMAT IMAGE : | 16/9 compatible 4/3 |
Année de production : 2005
Distribué par EuropaCorp Distribution
Site officiel :
http://www.lesfillesdubotaniste.com/
Chroniques et points de vue :
Adventice :
Un drame asiatique, poétique et sensuel… Le destin de 2 jeunes femmes déchirées par le désir dans un pays qui rejette leur passion… Un film de DAI SIJIE (Balzac et la petite tailleuse chinoise)
« Une oeuvre sensuelle et inquiétante, qui magnifie les corps et laisse planer la menace d'un père autoritaire jusqu'à sa conclusion, brutale et sans pathos. » Première
« De jolies scènes pleines de charme, de poésie et de délicatesse. A voir sans retenue. » Figaroscope
Allociné :
Culture et loisirs France 2 :
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Après Balzac et la petite tailleuse chinoise, Daï Sijie, toujours avec un tact de l’image incomparable, stigmatise la société chinoise d’un passé récent (encore en vigueur) par une allégorie qu’il tire d’une parabole exemplaire. Avec une histoire que l’on croirait adaptée d’un fait divers.
Cette trop grande beauté esthétique au regard du propos peut-être le seul reproche que l’on puisse faire à Daï Sijie ; c’est dire. On le réitérera toutefois aux vues de la précipitation de la conclusion et, avant elle, de celle des événements qui vont faire verser l’affaire dans le tragique. Aussi, aurait-on demandé un peu plus de temps.
Si Daï Sijie ne sombre pas dans l’esthétisant à
Et la chute sera plus rude. La scène clé du serment constitue le sommet d'une histoire avec en attente ses conséquences. Poème visuel et dénonciation de l’intolérance du régime chinois, Les Filles du botanistes, se situe un peu à la frontière du film politique et du conte moral. Deux genres qui cohabitent mal, malgré tout, mais dont Daï Sijie se tire avec élégance en mettant le doigt là où ça fait mal. Des filles qui valent le coup.
MANGO KISS
Un film de Sascha Rice avec Danièle Ferraro, Michelle Wolff, Sally Kirkland, Dru Mouser, Tina Marie Murray
(Etats-Unis)
Genre : Comedie Dramatique
Détails de l'édition :
DVD ZONE : 2
STANDARD : PAL
Durée : 84 mn
LANGUES : Anglais
SOUS-TITRES : Français
AUDIO : 2.1
FORMAT IMAGE : 4/3
Chroniques et points de vue :
Comme au cinéma :
Mango Kiss, meilleur film lesbien du festival Sydney Mardi Gras et meilleur film gay et lesbien du Northampton independent film festival. Personnellement je n'aime que très moyennement cette classification rapide et subjective d'un film en film lesbien ou gay, peu importe, car ça tend à les réduire terriblement et à les enfermer dans une classification vague qui ne répond ni à un style, ni à rien de précisément cinématographique. Ceci dit dans le cas de MANGO KISS, l'histoire est un peu différente car il ne s'agit pas d'un film quelconque avec simplement des comédiens ou des personnages homosexuels, mais d'une véritable plongée, fictive, dans le milieu lesbien de San Francisco du début des années 90.
Tiré de la pièce de théâtre BERMUDA TRIANGLE signée Sarah Brown, le film nous fait vivre, à travers Lou et Sassafras, les relations plus amoureuses que sexuelles d'une bande de lesbiennes. Le moins que l'on puisse dire est que l'idée même de la monogamie est mise à mal au profit de relations multiples, où chacune a un rôle tant en société que pendant les relations amoureuses en privée : le capitaine, la dominatrice, l'esclave, la princesse, le petit garçon…
Le film, qui techniquement laisse plutôt à désirer point de vue son, image, montage, effets spéciaux, ne perd pas pour autant son intérêt et sa fraîcheur. Quelques scènes largement sur-jouées peuvent lasser, mais le fond est là et quelques idées narratives ne sont pas mal du tout.
Au niveau du DVD, le plus gênant est sans doute l'introduction, une looooongue suite de bandes-annonces de films gays et lesbiens qu'on ne peut pas sauter et qui devient vite énervant quand on insère le DVD dans le lecteur.
Pour le reste, les menus sont simples à l'utilisation et, dans les bonus, les scènes coupées et les coulisses du tournage, bien que pas très longues, parachèvent assez bien le film.
Pablo Chimienti
Adventice :
Lou est tombée amoureuse de sa meilleure amie Sassafras, mais avant même qu'elle ait pu lui faire sa déclaration, les deux femmes doivent déménager pour San Francisco pour poursuivre leurs carrières d'artistes. Là, elles découvrent un univers tout neuf où les filles ont des partenaires multiples et où le SM est une pratique courante. Inspirée par ce monde de liberté, Lou demande à Sass de devenir son amante, mais cette dernière est plus attirée par les nouvelles expériences qui lui sont désormais accessibles...
Tasse de Thé :
"Lou, dragueuse et sûre d’elle, tombe amoureuse de sa meilleure amie, Sass. Elles s’installent ensemble et dès leur arrivée à San Francisco, elles découvrent le milieu de la drague et des jeux de séductions multiples entre filles. Elles décident d’essayer à leur tour ! Elles s’inventent alors des personnages : Lou devient "Captain Daddy" , Sass "Princesse Sassy" et chacune séduit des amantes grâce à des schémas et des mise-en-scènes rocambolesques. Au début tout semble facile, mais très vite leur relation ouverte se complique… Mango Kiss est une comédie drôle et satirique sur les relations ouvertes et les jeux de rôles entre lesbiennes."
Après des études d’arts et de culture, Sasha Rice, la réalisatrice, a travaillé sur plusieurs films indépendants et Mango Kiss est le premier film qu’elle a écrit, produit et réalisé.
Bande annonce :
http://www.commeaucinema.com/news.php3?nominfos=51961&Rub=BA
EQUATION
Scène du film islandais de Róbert I. Douglas, "Esprit d'équipe".
Que se passerait-il si l'un des meilleurs footballeurs du pays, en l'occurrence l'Islande, star de l'équipe KR, déclarait son homosexualité ? Esprit d'équipe, de l'Islandais Robert I. Douglas, est une fiction, et si le cinéaste vise une société islandaise machiste, vouée au pêcheur viril, grand consommateur d'alcool, sa satire éclabousse tous les pays fous de ballon rond.
Voilà donc Ottar Thor, beau gosse auquel des pin-up demandent des autographes, qui sème la consternation sous les douches, à l'heure où ses coéquipiers arborent leur engin. "Je suis gay", dit-il à une journaliste trop heureuse de pouvoir sortir un scoop. Ce que le buteur prêt à tout pour décrocher la "une" n'a pas prévu, ce sont les conséquences sociales de son acte. Le film fait l'inventaire des ravages. Condamnant sa mère aux crises de larmes et à la dépression, suscitant le mépris d'un frère phallocrate, Thor est renié par son père, entraîneur du club, risée des joueurs, et persuadé que "ça se soigne ! Je vais te trouver un psy !". Il consterne son épouse (ancienne miss Islande), qui s'enivre tandis que son fils se mure dans sa chambre. Le président de KR ne veut "pas d'une tapette dans (son) équipe", l'un de ses coéquipiers refuse de jouer avec "un pervers" qui pourrait "contaminer les autres". Le voilà banni.
Le cinéaste a choisi le ton de la comédie pour détecter les métastases de l'intolérance. C'est à une radiographie du ridicule qu'il nous convie. Quand Ottar Thor trouve une nouvelle équipe où l'on accueille les gays, c'est l'hémorragie inverse qu'il provoque. Inquiets pour leur réputation, les hétérosexuels ne veulent plus jouer dans un club "de tantouzes", une équipe préfère même déclarer forfait que de frayer avec ces gars-là. "Homos : 3, homophobie : 0." La pelouse devient le cadre d'insultes...
Esprit d'équipe se termine par un défilé de la Gay Pride où le club gay a son char, et par des normalisations diversement honorables. C'est sans renier sa "différence" que le héros fera la reconquête des siens, et par pur intérêt financier que le KR acceptera de rencontrer l'équipe honnie. Il en est ainsi dans la vie, où chacun doit lâcher du lest pour pouvoir jouer les prolongations.
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Film islandais de Robert I. Douglas, avec Björn Hlynur Haraldsson, Lilja Nott Thorarinsdottir. (1 h 25).
J.-L. D.
Article paru dans l'édition du 20.07.06
Source : http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3476,36-796784,0.html