Ne suis que l'une
de ces choses,
de ces infimes,
issue
d'exubérance.
Serre-moi en tes mains,
qu'elles surgissent
exultant
jusqu'au succès.
Poème d'Hannah Arendt, Journal de Pensée 1, traduit par Denis Thouard.
Peinture : Gorgone
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Ne suis que l'une
de ces choses,
de ces infimes,
issue
d'exubérance.
Serre-moi en tes mains,
qu'elles surgissent
exultant
jusqu'au succès.
Poème d'Hannah Arendt, Journal de Pensée 1, traduit par Denis Thouard.
Peinture : Gorgone
Je suis
endormie
recouverte de ta nuit polaire
à couper le souffle
je ne suis plus
qu’une main ouverte
sur les âges
un élan d’oubli
trouée
déportée de ma vie
fugitive sur ta peau
dépouillée
ma chair écarlate
je cède en un cri
rugissante de certitudes anciennes
ton amour s’expulse
de mon corps
me lacérant
de son pardon
je suis
je respire à nouveau
intacte
rescapée
de nos étreintes
à mon réveil
les oies blanches
ont tracé
des ébauches de lumière
LE SON DU SOI
Je vous parle tout bas
Pour que ce soit clair
Pour que le son s’ajuste
Au timbre de ma voix
Je marche dans un temps
Qui flambe de lumière
Des rancunes crissent
Dans le fin fond sonore
Le scintillement de la peur
N’est qu’une répétition violente
Du même révoltant mystère
J’écoute battre votre sang
Je vous parle tout bas
D’un chagrin ineffable
Qui me coupe le souffle
D’une colère si profonde
Qu’elle submerge ma conscience
Je vous parle à l’oreille
Pour que ce soit juste
Pour que le son s’accorde
Au timbre de ma voix
J’avance dans l’or ruisselant
Du cœur de l’humanité
Je vous parle tout bas
Pour que ce soit clair
Je voyage dans un grand vaisseau
De résonances
Je ne parle qu’à vous
Inconnus isolés du silence
Je ne parle qu’à vous
Dans le cercle des flammes
Pour que nos voix s’ajustent
Au timbre de ce son
Qui est le son du Soi
Poème de Yolande Villemaire
Photographie : Blowup
Lâcheté
Ouvrir un coquillage
S'y engouffrer
En laisser retomber les lamelles
Et vivre tout à côté de la vie
Poème de Nada Stipkovic.
Photographie : Pascal Renoux
femme
la mer vogue sur ma peau
écume au parfum d'algues
pieds de sable, j'aligne
courbures et angle d'eau.
mon esprit, un bateau
se soulève et tangue,
mat au cou de cygne
songes portant drapeau.
corps glissant les flots
sur la houle, je divague.
brume couleur de vigne
je suis lame à nouveau.
Poème de Louve
Encre et pastel de Marie-Lydie Joffre
Un parfum d’écorce me hante
Un parfum de bois, dans la terre brûlé
Brûlé très lentement comme
On étouffe les feuilles.
On a endormi des livres et brûlé des enfants
On a bâillonné
On a fait croire
Le contraire de l’être
Mais la plainte demeure
Et sur la plainte
Qui enfonce ses racines
Qui croît en ramures
Sur la plainte
Le rire court de feuille en feuille
Comme coccinelles
Courent et s’unissent
Pour recommencer
Le soleil planté.
Poèmes de Carole Menahem-Lilin sur une encre de Marie-Lydie Joffre
Extrait du livre ArTbre
ArTbre est un livre d’artiste à deux voix. Tirage limité à 30 exemplaires.
Encres de Marie-Lydie Joffre - Poèmes de Carole Menahem-Lilin
Préfaces
Les poèmes ont été écrits en quelques heures hypnotiques, durant lesquelles ces arbres saisis par Marie-Lydie semblaient sortir de la page pour m’appeler, et m’entraîner dans le vent et l’odeur des racines – très loin dans la forêt du réel, dans le bois de l’enfance. Sourires, larmes, jaillissement, retours, secrets.
Marie-Lydie lorsqu’elle dessine sur le motif travaille vite, dans l’essentialité du rythme, comme en transe. Et moi je m’imprègne de ses encres jusqu’à écrire de même dans le saisissement / dessaisissement. Surgissent alors des mots que je n’attendais pas, des images que j’ignorais porter.
Me découvrir dans l’autre – découvrir l’étrangeté en moi. Ecriture au crayon de bois noir, autour, au-dessous, au-dessus des encres scannées et reproduites. Entourer, cerner, creuser. Presque écrire entre les lignes du dessin, comme on se coule entre des troncs, comme on explore le labyrinthe.
Puis retourner la page et m’évader dans une blancheur striée de noir.
Carole Menahem-Lilin
J’oublie tout auprès de l’arbre, à le dessiner sur le vif ! Le calame trempé d’encre de Chine court sur la feuille blanche au rythme de mon souffle porté par le vent et la lumière du ciel…
Marie-Lydie Joffre
pour commander le livre d’artiste ArTbre veuillez consulter la page
http://menahemlilin.canalblog.com/archives/2007/10/23/6636703.html