Au pays de ton corps
L'or des cambrures et courbures de tant d'immensité
Ces foyers ardents parmi une étendue blanche et bouillante
Ou il fait bon se noyer s'enrouler s'enchanter
Des nuits des aubes des heures spontanées
Ces moments juste d'un baiser pénétrant en jouir
Affleurement et longs cheminements des touchers sensuellement
Amoureux
Pour une parole chaudement donnée et prononcée
Aller embrasser ses pieds les serrer fort et s'y coucher
Puis à l'envers proclamer un sommet érotique
L'existence s'interrompt la vie suspendue
Plénitude d'etre silence absolu
Puis des langues se remerciant
Des regards s'adorant des bras ballants
Et des cuisses au repos posées là
Deux corps suaves au gout relevé
Emmelées mélangées retrouvées
Etre soi et cependant baigner dans l'au travers l'autre
Poème de Clara Vincent
Photographe : auteur(e) inconnu(e)