Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

PrÉSentation

  • : Lez/zone
  • : Lez Zone est un espace dédié à la culture et aux arts sapphiques, au féminisme. Vous y trouverez également quelques actualités. Poèmes illustrés, peinture, photographie, artistes invitées.
  • Contact

Textes illustrés

Lucie Aubrac :

Résister 

Rose Ausländer :

Dans le rien

Découvrir un chant

La chambre m'abrite

Ne le sais

Quand je partirai

Tu es là encore

Anne Archet :
Convulsive

Union nucléaire

Nicole Barrière :

Femmes en parallèle

Marie Bataille :

Nuit

Le silence te creuse

Germaine Beaulieu :

Dans l'attente

Elle s'interroge

Il n'y a plus de sens

Rien du noir

Tu tiens bon le désir

Jannick Belleau :

Adios Amiga

Jovette-Alice Bernier :

C'est alors que l'on sait

J'abdique tout

Louky Bersianik :

La Splendeur

Le testament de la folle alliée

Le visage

Maladie d'amour

Huguette Bertrand :

Alpamayo

Blondes nuits ensoleillées

Enchevêtré aux impossibles

Je ne suis que le vent

J'ai cette gourmandise

Les visages du temps

Quand le cri du corps

Sous la caresse des mots

Sur la pointe des doigts

Sur l'écran brûlant...

Claudine Bohi :

L'humilité...

France Bonneau :

Si j'étais immigrante

Nicole Brossard :

Aujourd'hui je sais

Ma continent

Ne touchons pas...

Sa surface

Sous la langue

Françoise Bujold :

Quand la perdrix...

Mélanie Cantin :

Innocent amour

Diane Cardinal :

Je m'assois sur ton nombril

Je m'infiltre sous ta peau

Tu murmures

Patrizia Cavalli :

De moi...

Natalie Clifford Barney :

Etre libre

Anne Collignon :

Ils étaient cinq

Cristie Cyane :

Laisse-toi aller

On veut pas d'ça ici !

Polaroïd

Rainbow

Un baiser sur ses seins

Louise Cotnoir :

Il faudrait le poème

Le sexe marqué...

Maison à louer

Christine Davi :

Elle dit non

Lucie Delarue-Mardrus :
Baiser 
L'étreinte marine
Refus

Si tu viens

Denise Desautels :

Les chuchotements et la caresse 
L'espoir ?

Tout ce bleu

Une histoire de beauté

Chahdortt Djavann :

L'Iran d'aujourd'hui

Hélène Dorion :

Tu avances une main...

Tu viendras...

J'adviens...

Emily Dickinson :

Douter de Moi !

Elle s'éleva...

Il a Sanglé ma vie

Il s'exerce sur votre Ame

Pour Toi

Eve Ensler :

Le clitoris...

Mon vagin, mon village

Procès en sorcellerie

Rosanna Fiocchetto :

La fureur...

Jacqueline Francoeur :

Sérénité

Madeleine Gagnon :

Un monde androgyne

Cathy Garcia :

Oiseaux

Claire Gérard :

Sensualité

Benoîte Groult :

Elle voudrait

Patricia Guenot :

Abolir la spirale...

Avenir Féminin

Tes mains

Colette Haddad :

Si proche !

Anne Hébert :

L'envers du monde

Les petites villes

Nuit

Istina :

Je me bats

Elle marche

Michèle Lalonde :

Speak white

Sophie Langemont :

Quand je t'imagine

Marguerite Lapalme :

Assimilation

Audre Lorde :

Combattre l'oppression

Habiter les silences...

Savoir - plutôt que penser

Marie-Victoire Louis :

Justice

Andrée Maillet :

Amérique française

Françoise Mariotti :

Lisse comme une pierre blanche

Hélène Marquié :

Le corps subversif

Luci-Louve Mathieu :
Femme

Femme source

Les filles de plume

Lettres

Valéry Meynadier :

Juste...

Peu...

Carole Menahem-Lilin :

Désir obscur...

Le nu visionnaire

Nudité

Souffle 
Un parfum d'écorce

Micheline Mercier :
Abnégation

Isabell Miller :

Fondre

Shawn Mir :

Là-bas les Flandres

La lesbienne d'aujourd'hui

Misfit :

Ange d'éternité

De mes soeurs lesbiennes

Des siècles...

D'un clapotis de l'âme

Le tourbillon...

Tout se passera bien

Vermillonner d'aimer

Colette Nys-Mazure :

Aimée-Aimante

Délivrer les sources

Flux et reflux
Angèle Paoli :
Peut-être

Geneviève Pastre :

Au mâle quand il veut s'interposer

Bonheurs

Je chie je dis...

Marie-Thérèse Peyrin :

Regarde

Ludmilla Podkosova :

Aimer

Lucie Poirier :

Les longs chemins

Catherine Ribeiro :

Femmes algériennes

Adrienne Rich :

A Judith

L'honneur des femmes

Nier notre réalité

Si c'est le désir...

Amina Saïd :

Amour notre parole

Enfant moi seule

L'élan le souffle le silence

Cécile Sauvage :

Le vallon

Isabelle Servant :

Sûrement

Christel J-Stefariel :

Les mots à huis clots

Nada Stipkovic :
Lâcheté
Jeanne Talbot-David :

Où allons-nous

Si fortement rêvé...

Françoise Tchartiloglou :

C'est la vie

Comme la mouette

Repli

Résidence

Emmanuelle Urien :

Tout est pareil

Yolande Villemaire :
Le son du soi
Clara Vincent :

Au pays de ton corps

Dis femme...

Petite garce femme

Tout près du visage

Renée Vivien :

Intérieur

Le Pilori

Notre Dame des Fièvres (Tolède)

Sonnet "Parle-moi..."

Union

Ton Ame

Vierges et femmes...

Simone Weil :

Comme le puissant...

Monique Wittig :

Elles disent...

J/e suis frappée d'interdit...

Sois m/a très chérie...

Leïla Zhour :

Aime-moi

A mon revers

Deux

Grandes et dures

Je cherche un visage...

T'aimer

Ton regard...

Recherche

En théorie : des articles de fond et de référence sur le lesbianisme, l'homosexualité et le féminisme, ainsi que quelques articles sur l'actualité LGBT.

Un peu d'art aussi, des coups de crayons et de pinceaux, de la poésie, des images.

En pratique :un blog et son histoire. 

Les albums qui sont dédiés à une artiste en particulier sont créés avec l'autorisation et la collaboration de cette artiste. Pour litiges ou autres mots, mon adresse mail : sappho4444@hotmail.com 

Archives

Liens

Portails lesbiens :
Sappho
Tasse de Thé
Lesbiagenda Toulouse

Lesbian Index

Sapphica


Blogs lesbiens : 
L'ancien Lezzone et ses archives

Elles à Elles

Complicités Féminines

Geneviève Pastre 

Gouts Doux
Lesbiennes maghrébines

Mauvaise Herbe 

Mot à Mot 
Sensuality

Références Lesbiennes :
Archives lesbiennes de Paris

Archives lesbiennes de Berlin

Bagdam Espace Lesbien

Cineffable

Coordination Lesbienne

Isle of Lesbos

La Barbare

Les Rivages de Mytilène
Saphisme.com

Univers-L


LGBT/Queer :

France Gaie et Lesbienne

Fugues : G&L du Québec

Inter LGBT

Les Panthères Roses

Media-G

SOS Homophobie 


Sites féministes : 

ANEF 

Annuaire Etudes féministes 
Anti patriarcat
CCP(ublisexisme)
CNDF
Contre le publisexisme

Encore féministes !

Femme libre (blog)

Femmes en Résistance

Films de Femmes 
Furieuses Fallopes
Glasgow Women's Library

Hors Champ

La Barbe
La Maison des Femmes
 
La Meute
Les Pénélopes  

Mix-Cité

Sisyphe

Têtes hautes

The Women's Library


Auteures :
Michèle Causse
Françoise Leclère
Geneviève Pastre
Monique Wittig

Espaces poétiques :

Huguette Bertrand

Poé-graphie

Poénamur

Poénamur 2

Poésie sapphiste

Renée Vivien

Shawn Mir

Terres de Femmes


Artistes peintres :

Marie Lydie Joffre
Hélène Khoury 

Françoise Tchartiloglou

Sylvette Vinot 

Photographie :
Cathy Peylan
Rebelle


Référencement :

Ref-ici

Mesblogs.com 
Référencement blog
Lesbienne sur Reflink
 

Annuaire de flux d'actualités 

 

Augmenter la visibilité de votre site avec son l'indexation sur nos annuaires en liens durs

27 juin 2006 2 27 /06 /juin /2006 14:04


Yémen : des femmes poétesses derrière le voile


Ibtissam, Houda, Nabila... Notre regard ne veut souvent voir d'elles qu'un long voile noir. Pourtant, ces femmes sont aussi des poétesses reconnues. Si la poésie représente depuis longtemps un mode d'engagement populaire au Yémen, la place des femmes sur la scène littéraire s'est énormément développée depuis une dizaine d'années. Elles sont publiées dans les journaux quotidiens et se réunissent régulièrement pour des après-midi de lecture qui se transforment en débats virulents. Leurs poèmes mêlent des influences culturelles très diverses, parlent de la société, de politique, de sexualité avec beaucoup d'audace et de sens critique. Portraits croisés

Ségolène Samouiller / DATAS

Nabila commence à lire. Une voix grave, douloureuse. Son dernier recueil de poèmes, intitulé " Déclinaison de l'absent ", vient de paraître à Sanaa et le monde littéraire l’a déjà accueilli avec les honneurs. Mais ce jour-là, on est entre femmes, dans les deux pièces où vivent l’auteure et sa fille, au fond de l’impasse en terre d’un vieux quartier de la capitale. Une vingtaine d’habituées se serrent sur les coussins qui longent les murs du mafraj (pièce à vivre, dormir, manger dans les maisons yéménites). Elles se retrouvent là régulièrement pour un après-midi typiquement yéménite : des femmes qui parlent et qui s’emballent en parlant des hommes, de politique ou de littérature… Aujourd’hui, aucun bruit. Le thé au lait refroidit dans les verres pendant que Nabila lit ses poèmes :

(…) Je suis une femme poète qui traîne, sur les charrettes des mots,
ses moissons
et ses années de vaches maigres (…)
(Les églises sont endormies *)

Nabila est l’une des pionnières de la littérature féminine au Yémen. Elles sont quelques-unes à avoir creusé le sillon au cours des années 1970-80, dans un paysage presque exclusivement masculin : Fatima al-Ashabi, Ramzya al-Iryani, Nabila al-Zubayr… Depuis une dizaine d'années, cette littérature féminine s’affirme. " Elle s'est considérablement développée, tant en quantité qu'en qualité dans les années 1990, constate la poétesse Ibtissam al-Muttawakel. Il devient difficile de l’ignorer ou de l’enfermer dans le registre de la condescendance ". Ce que les hommes ont parfois tendance à faire… Leur soutien a pourtant été essentiel. Il a permis aux poétesses d’intégrer pleinement la scène littéraire et d’endosser ce rôle de critique social réservé jusqu’alors à une élite masculine.

La poésie, espace de liberté


Condition des femmes, problèmes de société, sexualité : la poésie permet aujourd’hui aux femmes de s’exprimer sur tous les sujets, sans tabous. "Il a fallu que se développe la scolarisation dans les années 1970 pour que les femmes remettent en cause le rôle dans lequel la société les cantonnait, note Ibtissam al-Omaissi, qui poursuit une thèse sur la littérature yéménite. La poésie est la voie qu’elles ont privilégiée dans ce mouvement d’émancipation car c’est un moyen de contestation traditionnel au Yémen, et le seul qui était acceptable par la société”.

La frontière reste fragile entre parole poétique légitime et liberté de ton. Pour Houda Ayoub, professeure d’arabe de l’Ecole Normale Supérieure de Paris, une chose caractérise encore les poèmes des femmes: le langage crypté qu'elles utilisent pour masquer la violence et la crudité de leurs propos. “ Dire, dénoncer, disséquer la société, c’est en quelque sorte se dévoiler, se mettre à nu dans une société où l’intimité de la femme est cachée. Cet exercice reste difficile. Les femmes utilisent donc un langage très travaillé pour masquer leur propos et en atténuer l’audace”. Huda al-Attâs évoque ainsi l’absence de plaisir féminin dû à l’excision :

(…) Alors, elle lui ouvre un chemin vers son corps. Il prend place sur son tapis et s'imagine qu'elle l'emmène loin, très loin. A son retour, il lui demande ce qu'elle a pensé du voyage. Elle ne sait que répondre... Son visage s'assombrit. Elle l'entend jurer et crier un peu (…) (Meurtrissures*).

Une poésie féministe ?


Les thèmes de la marginalisation du plaisir féminin, du poids des normes culturelles, du pouvoir des hommes reviennent souvent sous la plume des femmes. La poésie serait-elle féministe ? Fâtima al-Ashabi se fait ainsi porte- parole des femmes dans ces vers :

Depuis des centaines de siècles je porte sur mon dos
le poids de ma servitude et je traîne derrière moi les années (…)
Où sont ces rêves ? où ont-ils disparu ?
où est ma vérité ? où est mon âme ?
Mille remparts et pour un rempart qui s'écroule
un autre apparaît qui limite mes forces
(Le ciel meurt-il*)

Plutôt que de féminisme, Houda Ayoud préfère parler de modernité. “ Ce que ces femmes expriment avant tout par leurs vers, c’est un ancrage dans leur époque. Elles ne se conforment pas à des modèles traditionnels ou occidentaux du rôle de la femme mais inventent leur devenir, ce qui représente une attitude très moderne. Elles veulent être en même temps des mères, des amantes, des poétesses mais elle ne sont pas pour autant engagées collectivement dans une lutte pour la défense des femmes”.

Leur rôle dans le mouvement d’émancipation est peut-être plus subtil. L’élite intellectuelle féminine reste un tout petit monde à Sanaa. Ces femmes sont sociologues, enseignantes, engagées dans des activités humanitaires ou sociales. " Chacune se nourrit de l’expérience des autres, confie Antelak, qui participe à leurs réunions. Les poétesses s’en inspirent, et leurs mots sont lus en-dehors de ces cercles de femmes". Leur statut de poétesses, consécration suprême au Yémen, leur permet de relayer des idées et de nourrir le débat sur le statut des femmes. Dans cette voie poétique légitime peuvent ensuite s’engouffrer d’autres voix, sur le terrain politique ou social notamment.

L’image d’un autre Yémen


Mais si la poésie devait avoir un rôle, ce n’est pas seulement celui de participer à l’émancipation des femmes. Pour Ibtissam al-Muttawakel, " la qualité de la production littéraire et sa reconnaissance internationale permettront également de donner un jour une autre image du Yémen à l’étranger ". Parce que dans tous ces poèmes, il y a la liberté de ton, la fierté d’être yéménite et la modernité de ces femmes, dont l’apparence voilée cristallise encore tous nos a priori.



* Les adaptations françaises sont celles de l’Atelier de traduction de l’Ecole Normale Supérieure de Paris, sous la direction de Houda Ayoub. Elles sont disponibles en français dans Les Chroniques Yéménites du Centre Français d'Archéologie et de Sciences Sociales de Sanaa, http://cy.revues.org


Le Yémen, ou la fierté d’être poète


Au Yémen, on dit que même le Président Ali Abdullah Saleh se vante d’écrire des vers… Ultime consécration lorsque l’on veut “ devenir quelqu’un ”, la poésie reste la grande fierté des Yéménites. Déclaration d’amour, épopées historiques, médiation des conflits entre les tribus, instrument de contestation politique… la poésie y représente depuis la nuit des temps un canal de diffusion essentiel. Elle est chantée aussi bien dans les milieux les plus populaires que chez les intellectuels qui la renouvellent chaque jour.
“La poésie est la forme de réalisation littéraire la plus aboutie dans la littérature arabe et le Yémen perpétue en cela une tradition ancestrale, remarque Houda Ayoub, professeure d’arabe de l’Ecole Normale Supérieure de Paris. Jusqu’à récemment, la littérature yéménite se confondait avec sa création poétique. Aujourd’hui, les nouvelles et la poésie en prose se développent, et dans une moindre mesure le théâtre, mais la poésie versifiée reste largement dominante".
La poésie était d’abord une tradition orale, le plus souvent chantée. Elle a trouvé sa place dans les journaux dès l’arrivée de l’imprimerie au Yémen. Beaucoup plus qu'une "fenêtre littéraire", elle y tient un vrai rôle de prise de position, de revendication ou de déclaration d’alliances. Depuis peu, "la publication de poèmes sous forme de recueils est facilitée par le développement des activités d’édition au Yémen et par le soutien du gouvernement aux jeunes poètes ”, constate Sabria al-Thawr, de l’Université de Sanaa. Le nombre de poètes est ainsi en constante augmentation.
Si le Yémen est fier de ses poètes, les poètes sont également fiers d’être Yéménites ! Dans une de ses œuvres les plus fameuses, Abd al-Azîz al-Maqâlih, président de l'Université de Sanaa, évoque ainsi son attachement à la capitale de Yémen :

Sanaa…/ville de l'âme. Ses portes sont au nombre de sept/ comme les portes de l'Eden. (…) Entre par l'une ou l'autre/ et la paix soit sur toi. Et la paix sur une ville/ dont douce est l'eau si douce/et si purs au cœur les hivers/ et si légères les ardeurs de l'été (…).

Les tensions entre l’évocation d’un pays loué, embelli et la nécessité de changer certains de ses travers parsèment l’œuvre de nombreux poètes. Le mariage forcé ou le statut des plus pauvres apparaissent ainsi comme des plaies qu’il faut soigner, dans un esprit réformateur courant chez les intellectuels yéménites. 




Ibtissam, une poétesse armée de ses mots


Ibtissam al-Muttawakel vient d’une grande famille yéménite. Dans ce milieu attaché aux valeurs traditionnelles, une femme peut étudier, mais son destin est déjà tout tracé. Alors Ibtissam s’est mariée, elle a eu un fils. Puis elle a trouvé son sharshef (2) un peu lourd à porter. Ses poèmes, déjà impertinents, heurtaient ses proches en bousculant les limites de leur univers.
Ibtissam a divorcé - ce qui n'est pas compliqué au Yémen. Mais pour vivre seule avec son enfant et écrire des poèmes, il faut assumer une grande liberté de mœurs et d’esprit. Et Ibtissam traîne aujourd'hui encore une réputation un peu sulfureuse. Elle n'est pas marginalisée pour autant. Ses poèmes lui ont ouvert les portes de la consécration et elle est aujourd'hui au cœur des mondanités de la capitale yéménite.
Quand Ibtissam a divorcé, elle a troqué son sharshef (le sharshef n’est pas un vêtement très moderne au Yémen) contre une simple robe noir et un foulard. Elle voulait être libre. Assumer les idées subversives qu’elle transmettait déjà à ses élèves lorsqu’elle enseignait au lycée. Et utiliser ses poèmes comme des armes pour repenser les normes d’une société trop étriqué pour lui permettre d'exister.
Ibtissam n'est pas la première à s'exprimer par la poésie. Celle-ci a inspiré les heures de labeur de générations de femmes. Pour alléger leurs tâches, elles chantaient ces vers parfois très anciens des hauts plateaux yéménites. Et elles inventaient déjà de courtes rimes pour dire ce qu'elles pensaient du choix d'une mariée par exemple. Mais la reconnaissance d'Ibtissam dans le cercle restreint de la poésie "savante" représente une forme de consécration qui leur était jusqu'à peu inaccessible.
Aujourd'hui, Ibtissam se nourrit de toute la littérature traduite en arabe. Son esprit aiguisé cherche sans cesse des réponses à cette souffrance qui l'opprime. Mais si elle va voir ailleurs, comme au Maroc où elle termine aujourd'hui sa thèse, c'est pour mieux revenir vers les siens. Car elle revendique son héritage culturel tout aussi fort que son droit de construire des lendemains meilleurs.

Ségolène Samouiller / DATAS

Source : http://www.datas.ch/article.php?id=369

Partager cet article
Repost0
27 juin 2006 2 27 /06 /juin /2006 12:05

On ne fait pas ce qu'on veut et cependant on est responsable de ce qu'on est.

Jean-Paul Sartre



Photographie de Fabio Borquez

Partager cet article
Repost0
27 juin 2006 2 27 /06 /juin /2006 11:49

 

LE VISAGE
 
 

 
 
 


elle avait mis à la dérobée son visage des jours de nuits heureuses les traits estompés par une surabondance d'être


derrière cet écran se tenait la joie criante du maléfice et du bienfait


il fallait suivre ce visage poncé rendu à lui-même à la trace les yeux fermés et du bout des doigts pour en cerner l'obscur et le contradictoire


toujours au point de chute et toujours sur le point de renaître


indice d'une finesse sans faille au long du cou et au large de la poitrine où le grain de la peau surprenait la main la plus fine


où le moindre mouvement surtout


n'était qu'immanence


n'était qu'intelligence pure du moment présent

 
 
 




Poème de Louky Bersianik, Baiser vertige, Anthologie préparée par Nicole Brossard, Editions Typo, Montréal, Québec, 2006

Photographies de Sasha Huttenhain

Partager cet article
Repost0
26 juin 2006 1 26 /06 /juin /2006 16:02

Le mariage et les socialistes vedettes de la Marche des fiertés

Une participation énorme avec 800 000 personnes et la mobilisation politique des socialistes ont marqué la marche 2006 centrée sur l'ouverture du mariage et de l'adoption aux couples homosexuels.

Cette année, à dix mois de l'élection présidentielle, l'Interassociative LGBT avait adopté un mot d'ordre très politique "Pour l'égalité en 2007", en revendiquant notamment l'ouverture du mariage et de l'adoption aux couples de même sexe. Et ce thème a bel et bien dominé la manifestation avec une mobilisation exceptionnelle de la foule et une participation remarquable des socialistes à la marche.

Beaucoup de jeunes, garçons et filles, en particulier des banlieues, ont participé à la fête et ont partagé un mot d'ordre qui mettait en avant l'égalité.

La préfecture de police de Paris s'est refusée à estimer le nombre de manifestants, en expliquant qu'il s'agissait d'"une manifestation festive et non pas revendicative", mais selon les organisateurs, les manifestants étaient "au moins 800.000", soit 100.000 de plus qu'en 2005.

Pour l'Inter-LGBT, organisatrice de la manifestation, "cette Marche a démontré à tous les partis que la campagne électorale qui s'ouvre ne pourra contourner la question de la lutte contre toutes les discriminations et pour l'égalité des droits. Ainsi les promesses énoncées aujourd'hui à gauche devront être tenues dès les premières semaines de la législature, en cas de victoire. Quant à la droite, si elle persiste à ignorer la mobilisation record de ce samedi et à refuser le dialogue, l'Inter-LGBT ne s'interdit aucune question, y compris celle des conséquences à en tirer au moment du scrutin".

Comme à chaque édition précédant une éhéance électorale importante, les personnalités politiques étaient nombreuses à participer à la marche. Dans le carré de tête, les socialistes Bertrand Delanoë, Jack Lang et Dominique Strauss-Kahn côtoyaient les Verts Yves Cochet ou Dominique Voynet. François Hollande, numéro un du PS, est venu réaffirmer que l'ouverture du mariage aux homosexuels est "un engagement du PS" et sera "demain une loi", si gauche accède au pouvoir en 2007 : une première pour le parti qui assume manifestement cette mesure de son projet pour l'alternance. "Dans notre projet, figure le droit au mariage pour les couples homosexuels, comme pour les couples hétérosexuels. Notre candidat portera, au milieu de beaucoup d'autres propositions, cette orientation", a déclaré François Hollande à la presse.

Interrogé sur le ralliement très récent de Ségolène Royal (absente de la marche)à ces idées, François Hollande a expliqué: "il y a des positions individuelles qui sont respectables, moi je ne suis pas là pour faire la police des convictions, mais pour que le parti adopte très majoritairement une position qui devient celle de tous, et ensuite qui devient, si nous sommes en capacité d'agir, une loi de la République".

A côté d'une mobilisation exceptionnelle à gauche, la présence de Gay Lib, mouvement associé à l'UMP, avec son char sans la moindre personnalté politique nationale faisait pâle figure. Jean-Luc Romero avait beau tenter de défendre le "signe positif " envoyé par Nicolas Sarkozy (la mission de réflexion sur le mariage homosexuel confiée à Luc Ferry, ndlr), le contraste était saisissant.

A lire dans notre édition de mardi nos reportages complets en image sur la marche avec des interviews de F. Hollande, D. Strauss-Kahn, J. Lang, Bruno Julliard...

> Sida : Act Up et Aides s'alarment de la reprise des contaminations

Act Up a "endeuillé" son drapeau arc-en-ciel, lors de la Marche des fiertés afin de symboliser "la reprise des contaminations" au virus du sida parmi les homosexuels, qui ne se protègent pas assez.

Le président de Aides a interpellé la foule d'un ton grave : "Il y a 10 % de personnes séropositives dans le milieu gay, c'est beaucoup trop important", a lancé Christian Saout. "Portez le message au sein des associations et dans vos échanges sexuels : il faut continuer à se protéger", a-t-il poursuivi.

A 16H00, des dizaines de milliers de manifestants ont respecté trois minutes de silence "pour inciter chacun(e) à réfléchir à son comportement, tant vis-à-vis de l'autre que dans sa propre sexualité". Il s'agissait de "mettre l'accent sur la dégradation catastrophique des comportements préventifs observée depuis plusieurs années chez les gays", selon la plate-forme interassociative de prévention".

Lire notre dossier "Pride 2006, objectif 2007".

Mis en ligne le 26/06/06

Source :  http://v2.e-llico.com/article.htm?rubrique=actu&articleID=13337

Partager cet article
Repost0
26 juin 2006 1 26 /06 /juin /2006 16:00

Mariage et adoption pour homosexuels : Sarkozy confie une mission à Luc Ferry

Le président de l'UMP, Nicolas Sarkozy, a décidé vendredi de confier à Luc Ferry, philosophe et ancien ministre de l'Education, "une mission de réflexion et de propositions" sur les questions du mariage et de l'adoption pour les couples homosexuels.

Dans une lettre à Luc Ferry datée de vendredi, Nicolas Sarkozy affirme que "si le PaCS a constitué un progrès en son temps, il semble aujourd'hui ne plus répondre aux aspirations d'une partie de nos concitoyens qui souhaiteraient voir s'atténuer et même disparaître les différences qui perdurent entre couples hétérosexuels et homosexuels". "Au-delà des simples problématiques fiscale, patrimoniale ou financière, certains couples homosexuels voudraient être reconnus comme les couples hétérosexuels et élever des enfants", ajoute-t-il.

Pour Nicolas Sarkozy, "la sincérité de l'amour homosexuel, les aspirations qui en découlent et la force du lien qui peut s'établir entre un couple homosexuel et l'enfant, ou les enfants, qu'il élève, ne sont pas contestables". "Cependant, les questions de mariage, d'autorité parentale et d'adoption constituent des fondements essentiels de la société", ajoute le président de l'UMP. Et "s'il est important de lutter contre les discriminations, il est également nécessaire de sauvegarder les équilibres sur lesquels repose en partie notre société, au premier rang desquels se trouvent la cellule familiale hétérosexuelle reconnue et protégée par le mariage et la recherche de l'intérêt de l'enfant", estime-t-il.

"L'importance des questions posées commande d'y réfléchir en toute sérénité, loin des pressions politiciennes, du seul souci de l'agitation médiatique ou des préoccupations électorales", affirme également Nicolas Sarkozy. "C'est pourquoi", écrit-il à Luc Ferry, "je souhaite vous confier une mission de réflexion et de propositions sur ce thème". "Il s'agit de réfléchir, au cours des mois prochains, tant à la question de l'opportunité ou non d'ouvrir aux couples homosexuels le mariage civil, ou une autre forme d'union civile, qu'à la possibilité pour eux de se voir autoriser le recours à l'adoption", explique-t-il. Dans cette optique, il est "utile d'étudier les solutions retenues par nos voisins étrangers et procéder à de larges consultations", estime Nicolas Sarkozy.

Mis en ligne le 26/06/06

Source : http://v2.e-llico.com/article.htm?rubrique=actu&articleID=13339

Partager cet article
Repost0
26 juin 2006 1 26 /06 /juin /2006 15:54

Italie (Lesbian and gay pride)
La gay pride de Rome réclame la légalisation des unions civiles homos

Cinquante mille manifestants, selon les organisateurs, (7.000, selon la police), ont participé, samedi, à la gay pride de Rome pour réclamer la légalisation des unions civiles homosexuelles et le respect des dispositions de la constitution italienne. «Nous demandons seulement que soit respectée la Constitution», a affirmé une des chefs de files du mouvement gay et lesbien en Italie, la députée Vladimir Luxuria, 41 ans, première transsexuelle élue à la chambre des députés dans les rangs du Parti de la refondation communiste (lire aussi son interview dans Têtu n°113, actuellement en kiosques). «Aujourd'hui, je fête mon anniversaire et la douzième gay pride organisée à Rome. Ce sera la dernière au cours de laquelle nous réclamerons la légalisation des unions civiles. J'en prends l'engagement, comme parlementaire», a-t-elle annoncé. Le cortège est parti en fin d'après-midi de la place de la République, près de la basilique Sainte-Marie des Anges, et s'est rendu jusqu'à l'arc de Constantin après avoir traversé une partie du centre historique de la capitale italienne. La gay pride de Rome est la seconde manifestation pour la défense des droits LGBT organisée en Italie en une semaine. Près de 50.000 personnes avaient défilé le 17 juin dans les rues de Turin pour l'édition nationale de la gay pride (lire le Quotidien du 19 juin). La manifestation avait été condamnée par l'Église, toujours très influente en Italie. «Notre cité si riche en saints ne mérite pas d'être ainsi humiliée», s'était insurgé le cardinal archevêque de Turin, Mgr Severino Poletto. Le Vatican et l'Église italienne ont multiplié ces dernières semaines les condamnations des unions civiles qu'ils considèrent comme un affaiblissement de la famille et du mariage traditionnel. «La Constitution soutient nos batailles et nous voulons le respect de l'article 7 qui stipule la séparation entre l'Église et l'État», a insisté samedi Vladimir Luxuria. Le collectif d'organisations gay, lesbiennes, bisexuelles et transsexuelles à l'origine de la gay pride réclame des droits égaux pour les couples homosexuels, une revendication soutenue par une partie de la gauche et quelques personnalités de droite.
(Avec l'AFP)

 


par Sylvain Zimmermann

Source : http://www.tetu.com/rubrique/infos/infos_detail.php?id_news=9744

Partager cet article
Repost0
26 juin 2006 1 26 /06 /juin /2006 15:53

Italie (Société)
Un séjour à la mer contre les homosexuels

L'appel, presque un appel aux armes, a été lancé. Il vient de la ville de Lucca, en Toscane, et se diffuse via le site Internet du groupe néofasciste Forza Nuova dans toute l'Italie: que tous ceux qui croient en la famille traditionnelle passent quelques jours de vacances dans la station balnéaire Torre del Lago entre le 6 et le 20 août. Une façon de s'opposer à la communauté homosexuelle qui célébrera  non loin une gay pride du 9 au 13 août, un événement que Forza Nuova définit comme «une mascarade honteuse», «l'inverse de la conception de la famille et du mariage». L'important, lit-on, c'est d'arriver à Torre del Lago accompagnés de sa fiancée, sa femme ou ses enfants; bref, de sa famille. En d'autres termes, Forza Nuova invente des vacances antigay dans un lieu où la communauté homosexuelle et gay friendly aime de plus en plus passer des vacances ou un week-end estival. Pendant ces jours-là, assure Forza Nuova, «nous organiserons des promenades, des distributions de tracts et des débats pour montrer au peuple notre présence et nos idées. Et ce, dans une ville assez touristique qui, depuis longtemps, est entre les mains de quelques personnes qui exhibent leurs mœurs sexuelles et leurs perversions.» L'ArciGay et les titulaires des établissements de la marine demeurent pantois. «Je dois dire que quand j'ai lu cet appel, j'ai pensé que c'était ridicule, commente Alessio De Giorgi titulaire de la boîte de nuit Mama Mia et ancien président de l'ArciGay toscane. Tellement ridicule que ça en devient délirant.» Copyright tetu.com

par Fausto Furio Colombo

Source : http://www.tetu.com/rubrique/infos/infos_detail.php?id_news=9747

Partager cet article
Repost0
26 juin 2006 1 26 /06 /juin /2006 15:52

Pays-Bas : 50.000 personnes pour le Samedi rose

Près de 50.000 homosexuels ont participé au "Samedi rose" dont l'édition 2006 était organisée à Zwolle, dans le nord des Pays-Bas.

Cette édition a été plus suivie que les précédentes. Aux Pays-Bas, la "Canal pride", organisée en septembre sur les canaux d'Amsterdam, réunit traditionnellement le plus grand nombre de participants, défilant sur des embarcations folkloriques, ou observant le spectacle depuis les quais.

Les organisateurs du "Samedi rose" avaient convaincu quelque cinquante policiers homosexuels de défiler dans les rues de la ville, en uniforme de gala. Il s'agissait d'une première aux Pays-Bas. Derrière les policiers homosexuels, qui ouvraient le cortège, défilaient des travestis, des hommes habillés de cuir, un club de volley pour lesbiennes, ou encore une association d'étudiants sado-masochistes.

"La Gay pride est plus nécessaire que jamais", a déclaré le président de l'organisation "Samedi rose", évoquant un durcissement de la société vis-à-vis des homosexuels.
Derrière les policiers homosexuels, qui ouvraient le cortège, défilaient des travestis, des hommes habillés et masqués de cuir, un club de volley pour lesbiennes, ou encore une association d'étudiants sado-masochistes.

Mis en ligne le 26/06/06

Source : http://v2.e-llico.com/article.htm?rubrique=actu&articleID=13342

Partager cet article
Repost0
26 juin 2006 1 26 /06 /juin /2006 15:50

Ailleurs : Gay Prides pour le mariage et l'adoption en Europe du Sud

Des manifestations, rassemblements et concerts se sont déroulés un peu partout en Europe de sud à Lisbonne, Valence, Rome et Athènes

En Italie, plusieurs milliers de personnes étaient présentes samedi à la Gay Pride organisée à Rome une semaine après l'édition nationale organisée à Turin à laquelle avaient participé près de 50.000 personnes. Le premier travesti élu à la chambre des députés dans les rangs du Parti de la Refondation Communiste, Vladimir Luxuria, a défilé pour réclamer au gouvernement de gauche dirigé par Romano Prodi d'agir contre les discriminations et pour la liberté des individus. L'Eglise italienne a protesté contre cette manifestation.

Au Portugal, où il n'existe pas de statut pour les couples homosexuels, quelque 400 personnes ont participé samedi à une "marche nationale de la fierté LGBT" sur une des principales avenues de Lisbonne pour réclamer "l'égalité devant la loi et dans la société". Les homosexuels portugais ont demandé notamment la légalisation du mariage civil pour les couples gay et lesbiens, en refusant toute autre forme juridique "spéciale", et l'accès à l'homoparentalité.

En Espagne, une semaine avant une grande Gay Pride à Madrid, Valence organisait samedi soir son propre défilé qui anticipe la visite dans cette ville du pape Benoît XVI, les 8 et 9 juillet, à l'occasion de la Ve Rencontre Mondiale des Familles.
Les collectifs gay de Valence ont défilé placé sous le slogan: "Pour la diversité, toutes les familles comptent".
Les homesexuels espagnols célèbrent cet été le premier anniversaire de la légalisation du mariage gay, assortie d'un droit sans restriction à l'adoption.

En Grèce, seules quelques dizaines de personnes s'étaient rassemblées samedi après-midi sur une grande place d'Athènes pour fêter, pour la deuxième année consécutive, le "Festival de la Fierté". Un groupe d'extrême droite réclamant une "Athènes hellénique" a jeté des tracts sur la place réclamant "le départ des gays de la ville".

Mis en ligne le 26/06/06

Source : http://v2.e-llico.com/article.htm?rubrique=actu&articleID=13338

Partager cet article
Repost0
26 juin 2006 1 26 /06 /juin /2006 15:44

Brèves du 26/06/2006

Cameroun (ONG pour la dépénalisation de d'homosexualité) - Israël (Un député contre des gays au parlement) - Montpellier (La Maire, marraine des Franco Games) - Paris (Couscous au profit d'Act Up Paris et du GISTI)

Cameroun - Les ONG françaises demandent la dépénalisation du délit d'homosexualité : A l'occasion de la Marche des Fiertés parisienne, pleine période de revendications des droits LGBT et de sensibilisation au fléau de l'Homophobie, une vingtaine d'ONG françaises non gouvernementales, dont Warning, AIDES, et Solidarité Internationale LGBT, très préoccupée par la multiplication des attaques toujours plus virulentes contre les droits de personnes LGBT (lesbiennes, gay, bi et transsexuelLEs) au Cameroun, a écrit aux autorités du pays, affirmant son soutien à la revendication des associations et des activistes camerounais, et exigeant la dépénalisation du délit d'homosexualité, ainsi que la libération immédiate les personnes incarcérées en raison de leur orientation sexuelle.

Israël - Un député s'insurge contre la visite de jeunes gays au parlement : Selon le Jerusalem Post un député israëlien, Otniel Schneller membre de la Knesset de Kadima (le parlement israëlien), se serait violemment insurgé contre la programmation de la visite d'un groupe de jeunes homosexuels, prévue au parlement à l'occasion de la World Pride (du 6 au 12 Août prochain). Le 22 Juin dernier il écrivait une lettre à l'orateur Dalia Itzik, s'inquiétant de voir le bâtiment se transformer en « Sodome et Gomorrhe ».
Ronit Tirosh, un autre député, a profité d'une intervention radio, pour répondre qu'il était complètement abasourdi par une telle réaction. Il a déclaré : « Ces enfants pourraient être aussi bien les vôtres que les miens. Nous parlons d'êtres humains, s'ils veulent me rendre visite à la Knesset, ils sont les bienvenus. » Et il conclut : « le parlement doit agir en tant que modèle de tolérance, il n'y a aucune raison légale ou humanitaire qui permette de les interdire (les homosexuels) »

Montpellier - Hélène Mandroux, Maire de Montpellier, marraine des Franco Games : Madame Hélène Mandroux, Maire de Montpellier, a accepté d'être la marraine des Franco Games 2006. «Vous savez mon attachement aux valeurs de tolérance, de liberté et de citoyenneté et vous pouvez compter sur le soutien de notre Municipalité» a ainsi déclaré Hélène Mandroux aux organisateurs des rencontres nationales sportives lesbiennes, gays et friendly. Cette 5ème édition des rencontres sportives nationales lesbiennes, gaies et friendly se déroulera sur Montpellier et sa région du 1er au 3 septembre 2006, proposera 17 disciplines sportives, s'adressera à tous, sportives et sportifs homosexuel(le)s et friendly, quel que soit leur niveau. Les Franco Games Montpellier 2006 se veulent un grand moment sportif, convivial et inclusif à l'image des trois structures associatives (Chemin des Cimes, Los Valents et la Fédération sportive gaie et lesbienne) organisatrices de cette manifestation avec l'aide des collectivités locales, les associations et les commerçants locaux. Pour plus d'information : www.francogames.com

Paris - Couscous au profit d'Act Up Paris et du GISTI : Le Dellys organise un grand couscous le 2 juillet 2006 à partir de 19h. «Le Dellys est un bar merveilleux qui accueille toutes sortent de gens (des filles qui ont du chien, des filles qui ont des chats, des boys next door...) et toutes sortes de réunions militantes» annonce Act Up qui devant les difficultés financières rencontrées également par le Gisti, organise ce repas de soutien. Le Delyss ouvre exceptionnellement ses portes dimanche 2 juillet à partir de 19 heures pour faire un grand couscous au profit d'Act Up et du Gisti. Repas : 12 euros. Réservations au 01 40 34 90 74 (besoin de prévoir approximativement le nombre de repas). Le Dellys, 5 rue des 2 gares, Paris 10ème. Métro : Gare de l'Est ou Gare du Nord

Source : http://citegay.fr/ACTUALITES/GAY/00/00/245567/actualites_visu.htm

Partager cet article
Repost0