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J'ai cette gourmandise

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6 décembre 2007 4 06 /12 /décembre /2007 17:04
Pétition pour les homosexuel-le-s étranger-e-s menacé-e-s
Texte de la pétition

Pétition à l'attention de :

Monsieur Nicolas SARKOZY, Président de la République
Monsieur François FILLON, Premier Ministre
Madame Michèle ALLIOT-MARIE, Ministre de l'Intérieur
Monsieur Bernard KOUCHNER, Ministre des Affaires Etrangères
Madame Rama YADE, Secrétaire d'Etat chargée des Affaires Etrangères et des Droits de l'Homme
Monsieur Brice HORTEFEUX, Ministre de l'immigration, de l'Intégration, de l'Identité Nationale et du Co-développement

Le 19 octobre 2007

Monsieur Le Président,
Monsieur le Premier Ministre,
Mesdames et Messieurs Les Ministres,

La situation d'homosexuels, femmes et hommes, vivant dans de nombreux pays du globe est extrêmement inquiétante. La pénalisation de l'homosexualité conduit ces personnes à nier leur orientation sexuelle, à la vivre clandestinement, à risquer leur vie ou à fuir des pays dans lesquels elles ne peuvent vivre librement.

Ces homosexuels méritent comme tout un chacun le respect de leur vie privée et de leur identité. Les propos tenus récemment par le Président iranien, niant la présence d'homosexuel(le)s dans son pays, la situation des lesbiennes et des gays en Pologne, en Russie, au Cameroun, au Zimbabwe, comme dans une importante partie du continent africain témoignent du danger permanent dans lequel vivent ces personnes.

En novembre 2006 Shahab Darvishi a été pendu en Iran en raison de son homosexualité. Deux femmes ont récemment été exclues de l'armée népalaise en raison de leur homosexualité. Le Ministre ougandais de l'Ethique vient de qualifier l'homosexualité de "non-naturelle", le gouvernement polonais a obtenu il y a quelques jours l'autorisation de ne pas appliquer sur son sol la législation européenne relative aux droits de l'homme...

SOS homophobie reçoit régulièrement des appels au secours de lesbiennes, de gays, de transsexuel(le)s étrangers qui veulent se réfugier en France.

La France ne peut ignorer ces souffrances et accepter que des hommes et des femmes subissent de telles pressions, soient obligés de se cacher au risque de perdre leur liberté ou leur vie.

Nous vous demandons, Monsieur Le Président, Monsieur Le Premier Ministre, Mesdames et Messieurs les Ministres :
- de faciliter et d'accélérer le traitement administratif des dossiers des demandeurs d'asile homosexuels ou transsexuels en danger du fait de leur orientation sexuelle ou de leur identité de genre
- de régulariser l'ensemble des homosexuels et transsexuels étrangers vivant déjà sur le sol français et ne pouvant retourner dans leur pays d'origine en raison de l'homophobie qui y est pratiquée
- de rappeler systématiquement lors des échanges que vous avez et aurez avec les dirigeants de pays aux législations, cultures ou pratiques homophobes ou transphobes que la France ne peut entretenir de relations officielles et soutenues qu'avec des pays respectant les droits de l'homme et notamment la dignité et la liberté des homosexuels et transsexuels
- d'appuyer fortement toute résolution de l'ONU qui viserait à dépénaliser l'homosexualité et à lutter contre l'homophobie dans le monde
- d'inscrire au calendrier officiel de la République la Journée Mondiale contre l'homophobie et de prendre publiquement position en ce sens le 17 mai prochain.

Carte des pays réprimant l'homosexualité

* Téléchargez la carte des pays réprimant l'homosexualité
Cette carte "Droits et répression" a été fournie par le magazine Têtu 

Pour signer la pétition : http://www.sos-homophobie.org/index.php?menu=2&menu_option=24&menu_soption=241

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20 novembre 2007 2 20 /11 /novembre /2007 11:48

Les statistiques ethniques auraient fait reculer la lutte antiraciste (Caroline Fourest)

Autant, on peut légitimement être déçu par le peu de « réserves » émis par le Conseil constitutionnel concernant les tests ADN, autant la censure de l’article 63 autorisant le recours à des statistiques ethniques est une victoire que l’on ne mesure pas assez. Si cet amendement était passé, le modèle français d’intégration aurait tout simplement pris la voie du modèle anglo-saxon. Pour le pire et non pour le meilleur. Le meilleur, c’est lorsque des minorités utilisent leur savoir-faire pour mettre en lumière la violence des discriminations dont elles sont l’objet, en vue d'exiger l’égalité. Le pire, c’est lorsque cette demande dérive vers une demande de compensation, au titre de victime, que le politique pèse et sous-pèse en fonction du poids démographique de chaque « communauté ». Une tentation qui séduit comme jamais la classe politique française. Les statistiques ethniques auraient accru cette tentation, dont même les Usa reviennent.

En contrepartie, les partisans des « statistiques de la diversité » disent espérer mieux mesurer les discriminations et donc les combattre. Mais faut-il vraiment classer les gens par catégorie ethno-raciales et payer des Instituts de sondage pour savoir qu’il est plus dur de trouver un logement ou un travail lorsqu’on est noir ou d’origine arabe dans ce pays ? Les études permettant de mesurer le poids des discriminations, le ressenti ou de « tester » les préjugés racistes existent déjà. L’Observatoire des discriminations, par exemple, a prouvé que les CV portant un nom maghrébin ont trois fois moins de chance de déboucher sur un premier entretien que les autres à compétences égales voires meilleures…

Alors pourquoi vouloir aller plus loin dans la mesure de la « diversité »et de l’ « intégration » au sein d’une loi régulant l’immigration ? Faut-il le préciser, cet amendement a été déposé par le fameux Thierry Mariani qui souhaite autant ces statistiques pour combattre les discriminations qu’il souhaite les tests ADN pour faciliter le regroupement familial… En réalité, il s’agit de classer les Français en fonction de leurs « différences » en vue de doser. Pour le meilleur comme pour le pire. Or, au mieux, ces études permettront d’orienter la lutte contre les discriminations vers un « dosage cosmétique », où chaque quota de minorités visibles respecté masquera la panne massive de l’égalité des chances et des « possibles ».

Pour signer l’appel lancé par SOS Racime (déjà plus de 80 000 signatures) : http://www.fichepasmonpote.com/

La vidéo qui tourne en dérision les statistiques ethniques : 



Statistique Ethnique - SOS Racisme
envoyé par sos-racisme

Caroline Fourest

Source : http://www.prochoix.org/cgi/blog/index.php/2007/11/17/1830-les-statistiques-ethniques-auraient-fait-reculer-la-lutte-antiraciste

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17 novembre 2007 6 17 /11 /novembre /2007 12:23

Le juge suprême iranien suspend l'exécution d'un homosexuel condamné à mort

Le plus haut responsable de la justice en Iran est revenu sur l'exécution de Makwan Moloudzadeh, un homme de 21 ans accusé d'avoir eu une relation sexuelle avec un autre homme lorsqu'il était âgé de 13 ans. Cette mesure fait suite à une forte mobilisation LGBT internationale.

L'information a été rendue publique hier (15/11) par une organisation internationale de défense des droits humains LGBT.
Selon La Commission Internationale des Droits Humains des Gays et des Lesbiennes (IGLHRC), l'Ayatollah en Chef de la Justice iranienne, Seyed Mahmoud Hashemi Shahrudi, indique dans son jugement que la peine de mort constitue une violation de des enseignements islamiques, des décrets des religieux chiites et de la loi même.

C'est la première fois qu'une condamnation pour sodomie est reconsidérée du point de vue islamique et suite à l'intervention d'une organisation LGBT internationale auprès des autorités iraniennes.
D'autres organisations, comme Amnesty International ou Human Rights Watch étaient également intervenues pour demander la grâce du jeune condamné à mort.

L'IGLHRC révèle également qu'elle a relevé des irrégularités dans la procédure judiciaire qu'elle a passé au crible.

"C'est une victoire extraordinaire pour les droits de l'Homme et un symbole du pouvoir de la mobilisation", a déclaré Paula Ettelbrick, la directrice exécutive de l'IGLHRC.

Si la décision est prise de surseoir dans l'immédiat à l'exécution de Makwan Mouloodzadeh, le jeune homme reste en prison et son cas est renvoyé à un réexamen ultérieur par une autre cour de justice. Son sort est donc encore loin d'être rassurant quand on sait que la loi iranienne punit les relations homosexuelles de peines allant de la flagellation pour les mineurs à la pendaison pour les adultes.

Par ailleurs, un haut responsable politique iranien a reconnu, il y a quelques mois, que le régime islamique réservait la peine de mort aux personnes ayant des relations homosexuelles au cours d'un échange international aves des parlementaires anglais. Des points de vue contradictoires coexistent donc au plus haut niveau en Iran.

Makwan Moloudzadeh, un kurde iranien de 21 ans, condamné à mort le 1er août dernier, vit depuis sous la menace d'une exécution. Arrêté le 1er octobre 2006 dans la ville de Paveh, il a été jugé coupable du "viol d'un garçon" de 13 ans, l'âge qu'il avait lui-même au moment des faits.

Il aurait confessé sous la torture des relations sexuelles remontant à 1999, alors qu'il était encore mineur. Cette circonstance aurait dû exclure sa responsabilité pénale selon le code pénal iranien.

La loi iranienne prévoit une peine de flagellation pour les mineurs mais le juge de cette affaire a appliqué une autre disposition de la loi coranique pour condamner à mort Makwan Moloudzadeh en mêlant la notion de viol à l'affaire pour motiver sa sentence.

Cette condamnation et la perspective de son exécution ont provoqué une forte émotion au niveau international. En France, SOS Homophobie a mobilisé l'opinion pour tenter de sauver le jeune homme. L'association française invite depuis plusieurs jours à faire pression sur le gouvernement iranien en lui demandant, d'une part de respecter les textes internationaux qu'il a luî-même signé et d'autre part de respecter les droits des personnes LGBT.

Mis en ligne le 16/11/07
Source : http://www.e-llico.com/

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14 novembre 2007 3 14 /11 /novembre /2007 18:04

La statistique, piège ethnique
 
par Alain Blum, France Guérin-Pace et Hervé Le Bras


En pensant à votre histoire familiale, de quelle(s) origine(s) vous diriez-vous ? Vous pouvez donner plusieurs réponses."

"Et de quelle(s) couleur(s) de peau vous diriez-vous ?"

Ces questions vous seront posées si vous faites partie des 24 000 personnes tirées au hasard pour répondre à l'enquête de l'Insee et de l'INED intitulée "Trajectoires et origines", qui coûtera plus de 2,5 millions d'euros et offre ainsi à la loi Hortefeux un premier terrain d'application. L'interrogatoire effectué à domicile par un enquêteur Insee ne s'arrêtera pas là. Treize autres questions suivent qui portent sur votre religion et sur celle de vos parents, parmi lesquelles :




"Aujourd'hui avez-vous une religion ? Si oui, laquelle ?" "Dans votre vie quotidienne, portez-vous en public un vêtement ou un bijou qui peut évoquer votre religion ?" (Les instructions données aux enquêteurs précisent, si hésitation : comme une croix, une kippa, un voile ou un autre pendentif .)

Vous êtes en France, en 2007, dans une République dont la Déclaration des droits de l'homme de 1793 déclare solennellement que "les peuples libres ne connaissent d'autres motifs de préférence dans leurs élections (c'est-à-dire leur recrutement en termes actuels) que les vertus et les talents". A quelle fin vous interroge-t-on alors sur votre couleur de peau et sur vos origines (après que d'autres questions ont détaillé votre lieu de naissance, votre nationalité, son acquisition et la même chose pour vos parents) ? Quelles sont ces origines qui ne sont pas réductibles aux paramètres de l'état civil ? Quel est l'objectif d'une telle enquête ?

La réponse des concepteurs de l'enquête est simple : la lutte contre les discriminations. Si on ne connaît pas qui est discriminable, comment empêcher qu'il le soit ? D'ailleurs, les Anglais et les Américains ne demandent-ils pas la race ou l'ethnicité dans leur recensement ? Voyons si ces arguments sont sérieux.

Les discriminations sont-elles moins importantes en Angleterre et aux Etats-Unis qu'en France ? Non, c'est plutôt le contraire. Bien que les catégories ethno-raciales soient en usage depuis plus d'un siècle aux Etats-Unis et depuis 1991 au Royaume-Uni, la situation des minorités cernées par les statistiques n'y est pas meilleure qu'en France quand on considère les taux de chômage, la réussite scolaire, la criminalité, ou encore la mobilité sociale. Les émeutes raciales qui secouent régulièrement ces deux pays sont plus violentes et plus meurtrières qu'en France. Elles opposent fréquemment des communautés entre elles, ce qui n'est pas le cas dans notre pays.

Une enquête est-elle utile pour lutter contre la discrimination et doit-on privilégier l'étude des discriminés potentiels à celle des auteurs de discrimination ? Comparons le cas des discriminations à celui de la criminalité. Pour lutter contre le crime, effectue-t-on des enquêtes portant sur les victimes potentielles ? Non. Depuis que les statistiques judiciaires existent (1826 en France), on étudie les circonstances des crimes et leurs protagonistes. De même devrait-on mieux étudier les discriminations là où elles se produisent, dans l'éducation et à l'embauche au moyen de testings ou autres méthodes encouragées par la Haute Autorité de lutte contre les discriminations et pour l'égalité (Halde).

Les associations et organismes qui luttent contre les discriminations sont-ils demandeurs d'enquêtes à caractère ethnique ? Non. A notre connaissance, ni la Halde, ni la ligue des droits de l'homme, ni le MRAP, ni la Licra, ni SOS-Racisme, ni la Cimade, n'ont formulé de telles demandes et se déclarent ouvertement pour la plupart hostiles aux statistiques ethniques.

Les enquêtes officielles sur les origines sont donc inutiles. Pire, elles sont dangereuses. Elles habituent la population à penser en termes d'ethnicité et de race, fléau qui jusqu'ici avait largement épargné notre pays. C'est d'ailleurs la raison pour laquelle certains pays ont refusé ce type de catégories (les syndicats suédois sous la houlette d'Anna Ekström viennent de se prononcer à l'unanimité contre l'usage de catégories ethno-raciales). Or l'enquête de l'Ined privilégie l'aspect ethno-racial et religieux au détriment d'autres facteurs bien connus de discrimination.

De plus, les questions sur la couleur de peau et la religion situées dans le questionnaire à la suite du recueil des parcours d'immigration, et avant les questions portant sur la discrimination, imposent à l'interviewé une conclusion évidente : s'il est discriminé, c'est à cause de son origine définie ici par sa religion et sa couleur de peau. Les sociologues savent bien que l'ordre et la formulation des questions dans une enquête ont une influence indéniable sur les réponses. Que penseriez-vous si, juste après vous avoir demandé votre couleur de peau, on vous demandait si vous vous sentiez chez vous en France ? C'est pourtant ce qui est fait dans cette enquête !

Certes, il existe un racisme latent, fondé sur des représentations raciales, mais c'est le nourrir que de proposer des catégories ethno-raciales sur lesquelles il peut s'appuyer et avec lesquelles il se légitime. Car, là où elles ont été utilisées, les catégories ethniques relèvent au mieux d'une ethnologie de pacotille, au pire d'une vision raciale ou coloniale, propre à chaque pays. En Angleterre, les Maghrébins font partie des White au même titre que les Ecossais.

En France, on voudra certainement les distinguer : leur religion ou celle de leurs parents sera donc utilisée. Les Maghrébins seront ainsi étiquetés "Blancs musulmans". Inéluctablement, on retombera dans le racisme ethno-racial du XIXe siècle. Les raciologues s'inquiétaient alors de devoir mélanger Sémites et Indo-Européens, juifs, Arabes et catholiques, dont la couleur de peau était bien proche, pensaient-ils. Ils proposèrent d'affiner la classification soit par des mesures anthropométriques et morphologiques : forme du crâne, forme du nez, soit par une référence à l'appartenance religieuse : musulmans, juifs et chrétiens. L'INED et l'Insee n'ont pas osé demander la forme du nez ou du crâne, ils se satisfont de la religion.

Les concepteurs de l'enquête se retranchent derrière l'argument selon lequel l'enquêté est libre de sa réponse pour affirmer qu'ils n'imposent pas de classification raciale. Quelle illusion ou quelle tromperie ! Lorsqu'on vous demande votre couleur de peau, vous n'allez pas nuancer votre réponse, lorsqu'on vous demande la religion de vos parents, non plus. Gageons donc qu'en résultat nous aurons des tableaux distinguant les catégories Blancs, Noirs, Jaunes (requalifiés en Asiatiques), métis (les "autres"), juifs, catholiques, protestants, musulmans, bouddhistes et athées (qualifiés de "sans religion"), etc. Le croisement de ces modalités fournira une classification raciale de la population aux relents inquiétants.

Pour empêcher un tel dérapage des institutions de la République, nous avons signé la pétition lancée par SOS-Racisme pour s'opposer fermement à l'application de l'article de la récente loi Hortefeux sur l'immigration, qui a introduit la possibilité de statistiques ethniques.


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Alain Blum, France Guérin-Pace et Hervé Le Bras sont directeurs de recherche à l'INED.

Source : http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3232,36-976492,0.html


Pour signer la pétition :  http://www.fichepasmonpote.com/

Je refuse les « statistiques ethniques »...


Je refuse que quiconque me demande ma couleur de peau, mon origine et ma religion. Je refuse que l’on puisse faire de même avec mon conjoint, mes enfants, mes parents. Je refuse que mon identité soit réduite à des critères d’un autre temps, celui de la France coloniale, ou de Vichy.

Je refuse l’idée que la lutte contre les discriminations et l’effort pour l’intégration supposent la création de catégories ethnoraciales. Le prétendre est une manipulation intellectuelle et politique. Je refuse d’accepter que le regard et l’investigation se posent sur les victimes plutôt que sur les auteurs des discriminations. La nécessaire connaissance de la réalité des discriminations doit passer par d’autres moyens comme par exemple, le testing. Je souhaite que l’on cherche à diagnostiquer réellement les pratiques discriminantes pour les sanctionner plus sévèrement. Je refuse qu’une prétendue caution scientifique consolide des stéréotypes racistes qui continuent malheureusement à travailler de l’intérieur la société française.

Je refuse que l’Etat réhabilite un référent racial ethnique ou religieux pour établir des « statistiques ethniques ».

Je refuse de modifier les fondements de notre République, et demande au Conseil Constitutionnel de ne pas valider l’article 63 de la loi sur l’immigration.


  Source : http://www.fichepasmonpote.com/

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25 octobre 2007 4 25 /10 /octobre /2007 10:22

 

Italie: une affiche montrant un nouveau-né homosexuel crée la polémique

Une affiche publiée dans le cadre d'une campagne contre les discriminations envers les homosexuels et montrant un nouveau né avec un bracelet de naissance portant la mention "homosexuel" en guise de nom suscite une vive polémique en Italie, rapporte la presse mercredi.

"L'orientation sexuelle n'est pas un choix", peut-on lire sur l'affiche publiée dans le cadre d'une campagne de la région Toscane (centre-nord) et reproduite dans les journaux italiens.

"Instrumentaliser les nouveaux-nés pour faire croire que les pulsions homosexuelles sont une caractéristique innée est une tromperie et une honte", a réagi un député démocrate chrétien Luca Volontè.

Cette campagne est de "mauvais goût", a de son côté estimé le philosophe Gianni Vattimo, homosexuel, estimant que le slogan de la campagne était "seulement en partie vrai".

La principale association de défense des droits des homosexuels en Italie ArciGay s'est quant à elle réjouie de cette initiative, qui démontre selon elle que l'homosexualité est une "donnée immuable qui doit être respectée".

Imprimée en plusieurs milliers d'exemplaires, l'affiche doit être apposée près des établissements administratifs et des écoles à Florence et dans toute la Toscane.

Source : http://www.lemonde.fr/web/depeches/0,14-0,39-32946141@7-58,0.html

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18 octobre 2007 4 18 /10 /octobre /2007 23:35

Homosexuel-l-e-s étranger-e-s menacé-e-s : SOS homophobie demande à la France de s'engager pour leur protection
 
Alors que s'ouvre aujourd'hui en Turquie le deuxième procès visant à faire fermer l'association LGBT Lambdaistanbul, SOS homophobie lance une pétition nationale en faveur des homosexuel-le-s persécutés dans leur pays d'origine.

En effet, la situation d'homosexuels, femmes et hommes, vivant dans de nombreux pays du globe est extrêmement inquiétante. La pénalisation ou la négation de l'homosexualité conduit ces personnes à renier leur orientation sexuelle, à la vivre clandestinement, à risquer leur vie ou à fuir des pays dans lesquels elles ne peuvent vivre librement.

SOS homophobie reçoit régulièrement des appels au secours de lesbiennes, de gays, de transsexuel-le-s étrangers qui veulent se réfugier en France pour ne pas être harcelés, emprisonnés, torturés, voire assassinés dans leur pays d'origine.

La pétition est adressée au Président de la République, au Premier Ministre, au Ministre de l'Intérieur, au Ministre des Affaires Etrangères, à la Secrétaire d'Etat chargée des Affaires Etrangères et des Droits de l'Homme, et au Ministre de l'immigration, de l'Intégration, de l'Identité Nationale et du Co-développement. Elle leur demande :

- de faciliter et d'accélérer le traitement administratif des dossiers des demandeurs d'asile homosexuel-le-s ou transsexuel-le-s en danger du fait de leur orientation sexuelle ou de leur identité de genre,

- de régulariser l'ensemble des homosexuel-le-s et transsexuel-le-s étrangers vivant déjà sur le sol français et ne pouvant retourner dans leur pays d'origine en raison de l'homophobie qui y est pratiquée,

- de rappeler systématiquement lors des échanges que ces responsables politiques auront avec les dirigeants de pays aux législations, cultures ou pratiques homophobes ou transphobes que la France ne peut entretenir de relations soutenues qu'avec des pays respectant les droits de l'Homme et notamment la dignité et la liberté des homosexuel-le-s et transsexuel-le-s,

- d'appuyer fortement toute résolution de l'ONU qui viserait à dépénaliser l'homosexualité et à lutter contre l'homophobie dans le monde,

- d'inscrire au calendrier officiel de la République la Journée Mondiale contre l'homophobie et de prendre publiquement position en ce sens le 17 mai prochain.

Cette pétition peut être signée en ligne sur le site de SOS homophobie. Elle sera également proposée lors du Forum des associations parisiennes (19 et 20 octobre au Champ-de-Mars) et pendant le Salon International Gay et Lesbien (Carrousel du Louvre à Paris, du 2 au 4 novembre). Les internautes et les visiteurs pourront consulter la carte du monde "Homosexualité – droits et répressions" parue dans Têtu en 2007.

Source : http://www.sos-homophobie.org/index.php?menu=1&menu_option=12&news=87#chap87
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15 octobre 2007 1 15 /10 /octobre /2007 13:50
LES POURSUITES JUDICIAIRES A L'ENCONTRE DE LAMBDA ET DES ASSOCIATIONS LGBTT EN TURQUIE
 
 
EXPLICATION DU CONTEXTE
Judith, scumlambda strasbourg, 9 Octobre 2007.
 
Lambdaistanbul organise depuis plusieurs années la semaine des visibilités et la Gay Pride d'Istanbul, événement dont l'ampleur augmente chaque année. Par ailleurs, son activité tout au long de l'année consiste à défendre les droits des personnes lesbiennes, gaies, bies, trans', a faire de la prévention santé et du support. Depuis plusieurs années, Lambdaistanbul tente de visibiliser au plan international les luttes LGBTT en Turquie et a reçu plusieurs délégations étrangères lors de la Gay Pride d'Istanbul 2007.
 
Lambda a dabord été une organisation active sans être enregistrée en tant qu'association. Et pour cause puisque les 4 autres organisations LGBTT de Turquie ont été menacées de fermeture par le gouvernorat de leur ville au moment où elles ont déposé leur statuts. L'argument avancé est l'immoralité des buts de ces associations, contraire au code civil, bien que la législation Turque ne criminalise pas les personnes LGBTT. Cependant les procureurs généraux rejettent généralement les demandes des gouvernorat et les poursuites n'aboutissent pas. Au printemps 2007 Lambdaistanbul a souhaité déposer ses statuts afin d'obtenir le statut d'ONG. Le scénario habituel s'est reproduit, demande de dissolution par le gouvernorat d'Istanbul, rejet de la demande par le procureur général, mais cette fois le gouvernorat a été plus loin et a saisi la haute cour de justice qui a accepté la demande.
 
C'est donc la première fois que la justice Turque va statuer sur le droit d'association des personnes LGBTT. Lambdaistanbul est passé une première fois en procés le 19 juillet 2007. Il n'y a pas eu de jugement, le procés a été reporté au 18 Octobre 2007. L'association est menacée de dissolution et ses responsables risquent des condamnations.
 
 
LA DISCRIMINATION BASEE SUR L'ORIENTATION SEXUELLE ENTRAVE LA LIBERTE
D'ORGANISATION DES PERSONNES LGBTT
Communiqué de Kaos GL, Pembe Hayat et TPC Women Platform, de juillet 2007 (traduction de l'anglais au français).
 
*Nous posons la question : Est-ce immoral de s'organiser ?*
 
En constatant que "Il n'y a pas que des hétérosexuelLEs qui vivent dans cette société !", les associations lesbiennes, gay, bisexuelles, travesties et transsexuelles (LGBTT) de Turquie essaient de profiter de leur liberté d'expression afin de lutter contre la discrimination basée sur l'orientation sexuelle et l'identité sexuée. Les personnes LGBTT turques s'opposent au déni, à la marginalisation, à la stigmatisation et à la violence ; elles recherchent la reconnaissance de leur existence dans la société.
 
Depuis 2005, des groupes civiques et associations qui prétendent au statut d'ONG (organisations non-gouvernementales) ont toujours été confrontés aux mêmes types d'obstructions. On a voulu rejeter l'essai de créer Kaos GL, en arguant que "ne peut être fondée une association immorale". Néanmoins, ce groupe a acquis sa première victoire le 12 octobre 2005, lorsque le parquet rejeta une demande officielle de fermeture d'une association LGBTT nouvellement formée.
 
A présent, Lambdaistanbul se trouve devant la même menace de fermeture.
 
Le Code Civil Turc établit que des associations contraires à la Loi et à la Morale ne peuvent être fondées. "Comme le nom de Lambdaistanbul contient les mots 'lesbienne', 'gay', 'bisexuelLE', 'travesti' et 'transsexuelLE', le nom et les buts de cette association ont été trouvés contraires au Code Civil Turc", disait la lettre du gouverneur envoyée au parquet et au groupe, Lambdaistanbul.
 
*Le premier procès aura lieu jeudi le 19 juillet, à 10 h.*
 
Le 20 janvier 2004, la Commission de la Justice du Parlement Turc vota afin de modifier la clause de "discrimination" du Code Pénal afin d'y inclure en tant que crime la discrimination basée sur l'orientation sexuelle. Les activistes LGBT turcs/-ques saluèrent cette législation, qui aurait permis d'inculper pénalement toute personne refusant un service, un logement ou un emploi à quiconque sur la base de son orientation sexuelle. Si cette loi était passée, la Turquie aurait pu devenir le premier pays à prédominance musulmane à passer une telle loi.
 
Bien que "sexisme" et "discrimination selon l'orientation sexuelle" soient des faits (aspects) différents, le Ministre de la Justice, Cemil Cicek, argua qu'ils exprimeraient des choses similaires et réclama que l'expression "orientation sexuelle" soit enlevée du principal paragraphe concernant la "discrimination".
 
C'est pour cela que le 6 juillet 2004, la Commission Parlementaire de la Justice leva la clause de discrimination et décida de la remplacer par la clause sur la discrimination qui figure dans la Constitution. Selon l'article 10 de la Constitution Turque, la discrimination basée sur la langue, la race, la couleur de la peau, le genre, l'opinion politique, la religion, la dénomination et des raisons similaires est prohibée, mais elle ne se réfère pas directement à l'orientation sexuelle.
 
Les critères et conventions doivent engager tout le monde, et partout !
 
Nous voulons rappeler que le Procureur de la République en Chef à Ankara a rejeté en 2005 une demande officielle de fermer une association LGBTT nouvellement formée (Kaos GL). Le Procureur disait dans sa décision que l'American Psychiatric Association ne classait pas l'homosexualité parmi les troubles et que les termes "gay" et "lesbienne" étaient largement utilisés dans la vie de tous les jours et dans la recherche scientifique. Il prenait également en considération plusieurs lois internationales, telles que : les critères politiques de l'UE, l'Accesssion Partnership Document, la Convention Européenne de Droits de l'Homme et des conventions internationales sur les Droits de
l'Homme qui la soutiennent.
 
Nous rappelons également que les deux associations LGBTT "Lambdaistanbul" et "Kaos GL" ont été fondées avec les mêmes objectifs et qu'elles travaillent dans le cadre de la Loi. Nous en appelons à l'équité et à appliquer des critères et conventions identiques également dans la ville d'Istanbul.
 
Dans le passé, même avant de s'enregistrer afin d'acquérir un statut légal d'ONG, Lambdaistanbul était une organisation active.
 
Nous, en tant que membres des associations turques sous-signées, qui luttent pour le Droits de l'Homme et la Liberté, déclarons publiquement que nous continuerons à soutenir Lambdaistanbul et ses idéaux, et que nous résisterons ensemble contre les pratiques discriminatoires auxquelles nous faisons face.
 
Signataires principaux/-ales :
-Kaos Gay-Lesbian Cultural Research and Solidarity Association
-Pembe Hayat Lesbian, Gay, Bi-sexual, Transvestite and Transsexual
Solidarity Association
-TPC Women Platform
 
Signataires asssociéEs :
-Ankara University Gender Studies Group** *
-Ankara Women Platform
-"Say Stop! to Racism and Nationalism" Initiative
-Kaos GL Izmir
-Kaosist Homosexual Non-Govermental Initiative
-MorEl Eskiþehir LGBTT Organisation
 
 
PREMIER PROCES CONTRE L'ASSOCIATION DE SOLIDARITE LAMBDAISTANBUL, LE 19 JUILLET 2007 !
Appel de Lambdaistanbul de juillet 2007 (traduction de l'anglais au français).
 
L'association de solidarité lesbienne, gaie, trav et trans LambdaIstanbul va se retrouver bientôt au tribunal. Le gouverneur d'Istanbul a demandé à la justice de dissoudre l'association, en arguant que le nom et l'objectif de l'association portent offense aux valeurs morales Turques et aux structures familiales. Bien que le procureur général n'ait pas retenu la demande du gouvernorat, la haute cour a décidé d'y donner suite. Pour la première fois en Turquie, la justice va statuer si une association LGBTT sera forcée de fermer.
 
Il y a actuellement quatre associations LGBTT déclarées dans différentes villes de Turquie. Pendant leur période de formation, chacune d'entre elle s'est vue combattue par le gouvernorat de sa ville. Cependant, à chaque fois, le procureur général n'a pas donné suite à ces oppositions. Le gouvernorat d'Istanbul a été plus loin, en demandant à la haute cour d'ouvrir une procédure pour fermer l'association de solidarité LGBTT LambdaIstanbul.
 
En Turquie, l'homosexualité n'est pas considérée légalement comme un crime. Les personnes transgenre peuvent obtenir des opérations de changement de sexe avec l'approbation de l'état, et peuvent faire corriger leur identité de genre sur leurs papiers. Cependant, différentes lois et règlements qui font référence à la "moralité courante" sont toujours utilisées contre les personnes LGBTT. Bien que ces lois et règlements n'existent pas à l'origine pour contrôler les droits et actions des personnes LGBTT, elles sont instrumentalisées pour limiter ces personnes dans leur vie quotidienne. De tels usages les dissuadent de revendiquer leurs droits, particulièrement dans des cas où elles/ils sont viréEs de leur travail à cause de l'homophobie, ou bien quand l'état et sa police leurs collent arbitrairement des amendes. Cette procédure judiciaire afin de fermer l'association présente un exemple significatif de pareils usages biaisés de la loi contre les personnes LGBTT en Turquie.
 
Ce premier procès aura lieu le jeudi 19 juillet 2007 à 10h au tribunal central de Beyoglu III. (Beyoglu 3. Asliye Huyuk Mahkemesi). Nous invitons toutes les personnes LGBTT de Turquie et toute personne qui croit réellement en la démocratie à se rassembler devant le tribunal pour protester. Nous invitons tout le monde à exiger nos droits à la liberté d'association, qui est reconnu par la Convention Européenne des Droits de l'Homme.
 
Date: July 19, 2007
Time: 10:00
Place: Beyoglu Central Court of Justice III
 
Lambdaistanbul LGBTT Dayanisma Dernegi
Tel: 90 (0) 212 245 70 68
Istiklal Caddesi, Buyukparmakkapi Sokak, Halas Apt. 20/4
Beyoglu - Istanbul
www.lambdaistanbul.org
 
 
Egalement des articles de presse en France.
 
E-illico du 13/07/2007
Turquie : menace judiciaire contre une association LGBT d'Istambul
 
Têtu du 13/07/07
Turquie : La seule association LGBT d'Istanbul est menacée de fermeture
NB : Attention, il y a une erreur dans l'article qui dit que Lambdaistambul est la seule association LGBT en Turquie; ce n'est pas la seule association LGBT en Turquie.
 
 
L'ASSOCIATION DE SOLIDARITE LGBTT LAMBDAISTANBUL NE DOIT PAS FERMER !
Appel de Lambdaistanbul du 7 Octobre 2007 (traduction de l'anglais au français).
 
En Turquie, être lesbienne, gay, bisexuel, ou être transgenre (LGBT), n'est pas un crime selon la loi. En fait la loi rend même possible les opérations de réassignation sexuelle. Cependant, comme il n'y a pas de lois qui protègent les personnes LGBT, des juges, des procureurs, ou d'autres fonctionnaires d'état sont libres d'agir de manière homophobe. Les tentatives pour fermer l'association Lambdaistanbul montrent clairement l'existence de l'homophobie dans les services du gouvernement et dans l'état d'esprit des fonctionnaires.
 
Le premier procès visant à fermer Lambdaistanbul a eu lieu le 19 juillet 2007.
Le second procès aura lieu le 18 octobre 2007 à 11h, dans la 5ème cour du palais de justice de Beyoglu Sutluce.
 
Durant cette periode, si vous voulez soutenir Lambdaistanbul, voici ce que vous pouvez faire :
 
 
1) Vous pouvez envoyer le texte qui suit aux institutions concernées, par fax, mail ou courrier :
 
(En anglais)
We are concerned about the closure prosecution of Lambdaistanbul. Preventing right to establish an association, and belonging to an association are against fundamentals of democracy, thus it indicates a serious decline of human rights.
We believe that such wrong regulations and steps will be abolished.
Respectfully,
(Name, surname, city, organization/institution, country )
 
(traduction en français):
Nous voulons vous faire part de notre inquiétude au sujet de la procédure visant à dissoudre l'association Lambdaistanbul. Les droits d'établir une association ou d'y appartenir sont des droits fondamentaux d'une démocratie. Les entraver indique un déclin serieux des droits humains.
Nous voulons croire que des réglements et dispositions aussi injustes vont être supprimés.
Respectueusement,
(Nom, prénom, ville, organisation, pays).
 
Ministère de la justice :
Ministry of Justice:
Fax: 00 90 312 419 33 70 *
Postal Address: T.C. Adalet Bakanligi
06659 Kizilay/Ankara. TURKEY
 
Ministère des affaires intérieures :
Ministry of Internal Affairs:
 
Commission civile des violations des droits humains su ministère de la justice :
The Civil Service Commission Human Rights Violation Office of Ministry of Justice :
Fax: 00 90 312 418 12 60 *
Postal Address: Mulkiye Teftis Kurulu Baskanligi Insan Haklari Ihlalleri Inceleme Burosu
06100 Bakanliklar/Ankara. TURKEY
 
Conseil des droits humains de la province d'Istanbul :
Human Rights Council of Istanbul Province:
Fax: 00 90 212 519 11 *
 
 
2) Vous pouvez venir pour nous soutenir et assister au procés du 18 Octobre en tant qu'observateur/trice.
 
 
3) Vous pouvez organiser des campagnes dans votre propre région , de manière à visibiliser et rendre publique ces poursuites.
 
 
Pour un récit détaillé des procédures d'interdiction de l'association Lambdaistanbul, reportez-vous au lien ci-dessous (en anglais) :
 
 
Lambdaistanbul LGBTT Dayanisma Dernegi
Tel:00 90 212 245 70 68 *
Istiklâl Caddesi, Katip Celebi Mah. Tel Sok. No: 28/6 Kat:5.
Beyoglu. Istanbul
www.lambdaistanbul.org
 
 
* (Les numéros de téléphones sont indiqués pour appeler depuis la France. Si vous téléphonez depuis un autre pays, il y a un autre indicatif que 00 devant le 90. Si vous appelez depuis la Turquie en Turquie, supprimez 00 90 et remplacez par 0.) note des françaises.
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13 septembre 2007 4 13 /09 /septembre /2007 08:28

Pegah Emambakhsh libre !

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The message today from Sheffield (September 11, 2007) :

Everyone,

We have some good news at last!

Pegah was granted bail this morning, is now out of Yarls Wood Detention Centre and back with people who will love and care for her. The Court of Appeal have also agreed to hear her case. It will be listed within the next couple of weeks and will be heard sometime in the next few months, we believe.
There are also other actions that we know are being taken on her behalf, by influential organisations at a high level in the UK.
We really don’t think that we would have got this far without the fantastic work you have put in supporting Pegah. She is truly grateful and gives her heartfelt thanks to you all - as do we. It is impossible to overstate the value of your support.

This does not mean that Pegah is out of the woods but she is now in a much more hopeful position.

As you will understand Pegah needs time to recover from the ordeal of the past few weeks. She also needs to get back in touch with the ordinary business of living her life in some peace and tranquility.

We will keep you updated as events develop.

Love and solidarity to you all

Friends of Pegah
Sheffield, UK

Contacts:
Friends of Pegah Campaign
c/o Victoria Hall Methodist Church
Norfolk Street
Sheffield S1 2JB
UK

Source : http://spartakism.wordpress.com/2007/09/12/pegah-emambakhsh-est-libre/

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23 août 2007 4 23 /08 /août /2007 07:51

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Le cas de Pegah Emambakhsh est désespéré

 

L’association des droits de l’homme EveryOne Group et l’Iranian Queer Organization (IRQO) appellent à une mobilisation internationale urgente en vue de l’expulsion d’Angleterre, le jeudi 23 août, de la lesbienne iranienne Pegah Emambakhsh. Nous rappelons que son amie a déjà été lapidée en Iran et son père torturé. IRQO demande «aux Nations unies, à l’Union européenne, aux gouvernements, organisations nationales et internationales et à tous les défenseurs des droits de l’homme de protester contre la politique» de Londres, qui n’en est pas, selon l’organisation, à sa première expulsion de LGBT iraniens. Afin d’exercer une pression sur le gouvernement britannique, IRQO suggère aux citoyens de se rassembler devant les ambassades anglaises et de leur envoyer de nombreux fax et courriels.

Pegah Emambakhsh est une lesbienne iranienne dont le cas de réfugié a été rejeté par le gouvernement britannique et, par conséquent, sera déportée à Téhéran jeudi, le 23 août 2007. Actuellement, elle est gardée en détention par les fonctionnaires britanniques. En ce moment, Pegah connaît une situation très dangereuse. Si elle est envoyée en Iran, il y a de grandes chances, en raison de son orientation sexuelle et sa vie passée en Iran, qu’elle soit condamnée à mort. De nos jours, nous pouvons remarquer que les grands nombres de jeunes gens iraniens sont arrêtés seulement pour ce qui est considéré comme de style occidental par les fonctionnaires islamiques. Concernant le dernier discours donné par le “General and Revolutionary Prosecutor” de Téhéran, Saeed Mortazavi, par rapport à l’homosexualité et aux procédures juridiques qui lui sont appliquées en faisant face à ceux qui se manifestent comme homosexuels dans la société, en plus des paroles récentes du chef religieux de l’Iran et du “Secretary of Iran’s Council of Guardians”, qui dénoncent l’homosexualité et ses déviences sociales, il semble évident que Pegah, dont le nom a récemment été cité de nombreuses fois dans de nombreux sites Internet et dans beaucoup de langues, est exposée à un danger sérieux.
Pourtant, ce n’est pas la première fois que le gouvernement britannique se livre à la déportation de lesbiennes iraniennes, gays, bisexuals et transgender en Iran. Le gouvernement islamique d’Iran a été constamment condamné sur l’échelle internationale pour violer les principaux droits de l’homme. Donc, en faisant de tels pas arrières, le gouvernement britannique, agit comme un associé du Régime Islamique d’Iran et viole les droits de l’homme fondamentaux les plus importants.
En fait, en le faisant, le gouvernement britannique fait une brèche à la Convention de 1951 des Nations Unies dans lequel le retour de n’importe quel réfugié dans son pays d’origine, s’il y a un danger de torture et de mort est interdit.
L’IRQO conseille aux Nations-Unies, à l’Union Européenne, à tous les Gouvernements, aux Organisations nationales et internationales et à tous les Détenteurs des Droits de l’homme de continuellement protester contre cette politique qui a été poursuivie par le gouvernement britannique et peut-être, dans cette situation particulière, c’est la seule façon de sauver la vie de Pegah.
Nous n’avons pas beaucoup de temps.
Pegah ne doit pas être déportée en Iran.
Dans ce temps très court, manifestons devant les ambassades britanniques à travers le monde et envoyez le plus grand nombre de courriers électroniques et de fax, c’est la seule solution appropriée et l’aide la plus logique à sa situation terrible.
Demandez s’il vous plaît à vos gouvernements de la représenter, elle, Pegah, et les autres demandeurs d’asile et de défendre leur droit quand c’est nécessaire.

EveryOne Group encourage par ailleurs à signer son appel en envoyant un e-mail (avec nom, prénom et pays) à l’adresse matteo.pegoraro@infinito.it ou roberto.malini@annesdoor.com, avec comme objet «Appeal case Pegah Emambakhsh».

Message IRQO

Michael Petrelis

Pegah Emambakhsh sera deportée par le “British Government” jeudi 23 août sur le vol “British Airways” vers Téhéran (BA 6633) qui partira de Londres Heathrow at 21:35.

Dernière minute :
Nous venons d’avoir quelques bonnes nouvelles. Richard Caborn a persuadé le Ministère de l’Intérieur pour reporter la déportation de Pegah jusqu’à mardi, le 28 août.

Sarah Lawrence (RC’s PA, Royal Crown Public Advocate-Defender) vient d’annoncer, “que Pegah ne sera pas déportée avant mardi 28 août.”
Wilson and Co (avocats) s’occupent actuellement des affaires de Pegah, et Sebastian de l’UKLGIG (Groupe d’Immigration Gay et Lesbienne Britannique) s’attendent à en savoir plus ce soir.
À tous, merci de votre soutien, nous ne pouvions rien faire sans vous. Nous devons toujours continuer la campagne et ne pas fléchir.
Lesley Boulton
+44 114 242 4996
07733021087

PS : Le personnel de l’Immigration a prévenu Sarah Lawrence qu’ils avaient entendu dire qu’il y aurait une manifestation à l’aéroport, et que ceux qui l’organisent seront officiellement poursuivis.

Voir le sujet : Pegah Emambakhsh Iranian lesbian deported from UK and faces death by stoning

Source : http://spartakism.wordpress.com/2007/08/21/le-cas-de-pegah-emambakhsh-est-desespere/

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18 août 2007 6 18 /08 /août /2007 14:04

Royaume-Uni: une lesbienne iranienne menacée d'expulsion

Au Royaume-Uni, Pegah Emambakhsh, une lesbienne iranienne, risque d’être renvoyée en Iran où elle encourt la mort par lapidation.

Pegah Emambakhsh s’est enfuie d’Iran et a sollicité l’asile politique au Royaume-Uni en 2005 après que sa compagne ait été arrêtée, torturée et condamnée à mort par lapidation. Son père a été, lui aussi, arrêté et torturé dans le but de donner des informations sur sa fille.

Malgré ces terribles évènements, la demande d'asile de cette femme a été rejetée et Pegah arrêtée à Sheffield lundi dernier 13 août. Après un passage dans un centre de détention, elle a ensuite été conduite à l'aéroport d'Heathrow, hier après-midi, pour être renvoyée en Iran.
Juste avant d’être embarquée dans l’avion de 17h, elle a appris que les services de l’immigration avaient reçu une requête du député Richard Caborn pour surseoir à son expulsion jusqu’au 27 août.

Le Centre LGBT Paris-IDF, membre de l'ILGA-Europe, appelle les états et institutions européennes à "prendre en compte les risques de mort, d'internement ou de sévices qui pèsent sur les demandeurs d'asile homosexuels".

Mis en ligne le 17/08/07

Source : E-llico.com

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