| ||
|
Bienvenue sur Lez \/ Zone...
Cet espace est dédié à la culture et aux arts sapphiques, ainsi qu'au féminisme, à toutes les femmes de talent...
Je vous invite à le visiter et à ne pas hésiter à me proposer des textes, des poèmes ou des nouvelles pour l'enrichir, je les posterai en votre nom.
Lucie Aubrac :
Rose Ausländer :
Anne Archet :
Convulsive
Nicole Barrière :
Marie Bataille :
Germaine Beaulieu :
Jannick Belleau :
Jovette-Alice Bernier :
Louky Bersianik :
Le testament de la folle alliée
Huguette Bertrand :
Claudine Bohi :
France Bonneau :
Nicole Brossard :
Françoise Bujold :
Mélanie Cantin :
Diane Cardinal :
Patrizia Cavalli :
Natalie Clifford Barney :
Anne Collignon :
Cristie Cyane :
Louise Cotnoir :
Christine Davi :
Lucie Delarue-Mardrus :
Baiser
L'étreinte marine
Refus
Denise Desautels :
Les chuchotements et la caresse
L'espoir ?
Chahdortt Djavann :
Hélène Dorion :
Emily Dickinson :
Eve Ensler :
Rosanna Fiocchetto :
Jacqueline Francoeur :
Madeleine Gagnon :
Cathy Garcia :
Claire Gérard :
Benoîte Groult :
Patricia Guenot :
Colette Haddad :
Anne Hébert :
Istina :
Michèle Lalonde :
Sophie Langemont :
Marguerite Lapalme :
Audre Lorde :
Marie-Victoire Louis :
Andrée Maillet :
Françoise Mariotti :
Lisse comme une pierre blanche
Hélène Marquié :
Luci-Louve Mathieu :
Femme
Valéry Meynadier :
Carole Menahem-Lilin :
Micheline Mercier :
Abnégation
Isabell Miller :
Shawn Mir :
Misfit :
Colette Nys-Mazure :
Flux et reflux
Angèle Paoli :
Peut-être
Geneviève Pastre :
Au mâle quand il veut s'interposer
Marie-Thérèse Peyrin :
Ludmilla Podkosova :
Lucie Poirier :
Catherine Ribeiro :
Adrienne Rich :
Amina Saïd :
Cécile Sauvage :
Isabelle Servant :
Christel J-Stefariel :
Nada Stipkovic :
Lâcheté
Jeanne Talbot-David :
Françoise Tchartiloglou :
Emmanuelle Urien :
Yolande Villemaire :
Le son du
soi
Clara Vincent :
Renée Vivien :
Notre Dame des Fièvres (Tolède)
Simone Weil :
Monique Wittig :
J/e suis frappée d'interdit...
Leïla Zhour :
En théorie : des articles de fond et de référence sur le lesbianisme, l'homosexualité et le féminisme, ainsi que quelques articles sur l'actualité LGBT.
Un peu d'art aussi, des coups de crayons et de pinceaux, de la poésie, des images.
En pratique :un blog et son histoire.
Les albums qui sont dédiés à une artiste en particulier sont créés avec l'autorisation et la collaboration de cette artiste. Pour litiges ou autres mots, mon adresse mail : sappho4444@hotmail.com
Portails lesbiens :
Sappho
Tasse de Thé
Lesbiagenda Toulouse
Blogs lesbiens :
L'ancien Lezzone et ses archives
Gouts Doux
Lesbiennes maghrébines
Références Lesbiennes :
Archives lesbiennes de Paris
Les Rivages de Mytilène
Saphisme.com
LGBT/Queer :
Sites féministes :
Annuaire Etudes féministes
Anti patriarcat
CCP(ublisexisme)
CNDF
Contre le publisexisme
Films de Femmes
Furieuses Fallopes
Glasgow Women's Library
La Barbe
La Maison des Femmes
La Meute
Les Pénélopes
Auteures :
Michèle Causse
Françoise
Leclère
Geneviève Pastre
Monique Wittig
Espaces poétiques :
Artistes peintres :
Marie Lydie Joffre
Hélène Khoury
Sylvette Vinot
Photographie :
Cathy Peylan
Rebelle
Référencement :
Mesblogs.com
Référencement blog
Lesbienne sur Reflink
vacances
antiquites
websearch
alexandra
universitaire
ref4
iannu
referencement gratuit
acrobate
essentiel
dauphin
route
ordinateur
adsl
celebre
repertoire
marketing
immo
référencement
referencement
assemblagepc
evenementielle
antilles
menuisierie
surf
ms
siteprefere
iweb
usrobotics
or
référencement
positionnement
| ||
|
Marche des Fiertés : 800 000 personnes pour l'Egalité !
Succès participatif sans précédent pour une marche très politique et militante...
Retour aux sources ! C'est une Marche très militante qui s'est étendue de Montparnasse à Bastille samedi dernier alors que le mot d'ordre «Pour l'Egalité en 2007 !» et l'immixtion des questions LGBT dans la précampagne des présidentielles ont conduit les partis à se positionner et à déléguer des représentants en nombre, principalement pour les partis de gauche.
Ainsi, 800 000 personnes (600 000 selon la Préfecture de Police) ont défilé ou assisté à la Marche, la banderole de tête comptant l'Inter-LGBT, organisatrice de la Marche, Jean-Paul Huchon, Président PS de la Région Ile-de-France, Bertrand Delanoë, Marie PS de la capitale et sa première adjointe, Anne Hidalgo, François Hollande, toujours pour le Parti Socialiste, Yann Wehrling pour les Verts, le président du parti Aujourd'hui autrement, Jean-Luc Roméro. Le carré de tête comptait en outre les candidats à l'investiture Verte pour la présidentielle Dominique Voynet et Yves Cochet, l'ancien ministre socialiste Jack Lang, le député PS Patrick Bloche mais également Bruno Julliard, le président de l'UNEF, ceux de la LDH (Ligue des Droits de l'Homme) Jean-Pierre Dubois, du MRAP (Mouvement contre le racisme et pour l'amitié entre les peuples) Mouloud Aounit, mais aussi la chanteuse Marianne James ou le critique Henri Chapier comme le présidentiable socialiste Dominique Strauss-Kahn accompagné par Anne Sinclair. Le PCF était aussi représenté comme la plupart des syndicats qui affichaient une détermination commune à lutter contre les discriminations homophobes.
Comme l'année dernière, le cortège de près de 80 associations, commerces, syndicats et partis politiques, s'est arrêté à 16h où 3 minutes de silence ont été respectées en mémoire aux victimes du Sida et en solidarité avec les personnes touchées par le VIH.
L'ensemble des partis républicain avait été consulté par l'Inter-LGBT en prélude à la Marche, le PS, les Verts, le PCF, le PRG adoptant les revendications associatives dans leur ensemble (Le PS refusant toutefois les FIV aux couples lesbiens), l'UDF ayant été ouverte au dialogue même si elle refuse le droit à l'adoption et le mariage gay préférant avancer l'idée d'unions civiles, seul l'UMP étant en rupture de dialogue avec les associations, Nicolas Sarkozy ayant annulé in extremis l'entretien prévu originellement le jeudi précédent la manifestation.
L'UMP, présente pour la première fois avec un char de GayLib et des Jeunes Populaires, a lancé une opération déminage la veille de la Marche, Nicolas Sarkozy rendant publique une lettre de mission confiée au philosophe et ancien ministre Luc Ferry qui se voit confier la tache «de réfléchir, au cours des mois prochains, tant à la question de l'opportunité ou non d'ouvrir aux couples homosexuels le mariage civil, ou une autre forme d'union civile, qu'à la possibilité pour eux de se voir autoriser le recours à l'adoption», notamment en étudiant «les solutions retenues par nos voisins étrangers et procéder à de larges consultations». Sans majorité actuelle favorable à des avancées sociétales sur ces questions, l'UMP souhaite à la fois ne pas laisser le champ libre à la gauche sur ces sujets tout comme elle veut éviter de se retrouver ringardisée comme elle l'avait été lors des débats sur le Pacs alors que Nicolas Sarkozy joue le discours de la rupture.
Dans un communiqué, l'inter-LGBT constate que «Beaucoup de jeunes, garçons et filles, en particulier des banlieues, ont participé à la fête et ont partagé un mot d'ordre qui mettait en avant l'égalité. Ce samedi 24 juin, des barrières sont tombés, et des clichés ont volé en éclat.». L'Inter-assocaitive, forte de ce succès estime que «Cette Marche a démontré à tous les partis que la campagne électorale qui s'ouvre ne pourra contourner la question de la lutte contre toutes les discriminations et pour l'égalité des droits. Ainsi les promesses énoncées aujourd'hui à gauche devront être tenues dès les premières semaines de la législature, en cas de victoire. Quant à la droite, si elle persiste à ignorer la mobilisation record de ce samedi et à refuser le dialogue, l'Inter-LGBT ne s'interdit aucune question, y compris celle des conséquences à en tirer au moment du scrutin.»
Les questions LGBT vont subir la trêve estivale avant de revenir sur le devant de la scène politique et médiatique à la rentrée en constituant l'un des sujets de campagne électorale pour les échéances de 2007.
La dernière marche française est programmée pour samedi prochain à Marseille.
EN SAVOIR PLUS
Le site de la Marche : http://marche.inter-lgbt.org
Le communiqué complet de l'Inter-LGBT : Ici
Nos articles liés au sujet :
- Sarkozy confie une mission à Luc Ferry sur le mariage gay et l'adoption
- L'UMP à la Marche des Fiertés
- Nicolas Sarkozy, homme de rupture du dialogue pour les associations
- Ordre et programme de la Marche des Fiertés
- L'Inter-LGBT reçue par François Bayrou pour l'UDF
- L'UMP «majoritairement en faveur d'un père, une mère, un enfant»
- Semaine militante en prélude à la Marche nationale des Fiertés du 24 juin prochain
- Entente parlementaire UMP/UDF : «le déni de la différence entre les deux sexes»
- Après le Parti Socialiste, l'Inter-LGBT a rencontré le PCF lundi
- L'Inter-LGBT rencontre François Hollande avant Nicolas Sarkozy
Source : http://citegay.fr/ACTUALITES/GAY/00/00/245565/actualites_visu.htm
Marche des fiertés: près de 800.000 personnes ont défilé à Paris pour l'égalité
|
Quel que soit le point de vue, c'était gigantesque. 800.000 personnes, selon les organisateurs, et 600.000 personnes selon la police, qui n'a pas compté mais simplement estimé les manifestants (400.000 dans le cortège, 200.000 spectateurs) venus défiler samedi 24 juin à Paris à l'occasion de la Marche des fiertés LGBT. C'est en tout cas davantage que l'an dernier, alors que la Gay pride prenait cette année une tournure plus politique que jamais: «Pour l'égalité en 2007» clamaient les manifestants, à quelques mois de la présidentielle. De nombreux élus de gauche étaient présents, parmi lesquels le numéro un du PS, François Hollande, venu réaffirmer que l'ouverture du mariage aux homosexuels était «un engagement du PS» et sera «demain une loi» si la gauche accède au pouvoir en 2007. Les socialistes Bertrand Delanoë, Dominique Strauss-Kahn, les Verts Dominique Voynet et Yves Cochet étaient là, mais pas Ségolène Royal. «Je suis content que les socialistes aient enfin surmonté certaines réticences. Si demain la droite se rallie, je ne m'en plaindrai pas», a assuré Jack Lang. Jean-Luc Romero était le seul élu de droite alors que l'Inter-LGBT, qui organisait la Marche, a réagi à la «réflexion» lancée par Nicolas Sarkozy sur le mariage et l'adoption (lire Quotidien du 23 juin): «au lieu de réfléchir tout haut», le président de l'UMP serait mieux inspiré de fournir des «réponses», a déclaré son porte-parole Alain Piriou, qui craint une «stratégie de contournement». Parmi les chars les plus applaudis samedi: les mariées et mariés de l'association David et Jonathan (photo) et la banderole «Sida: j'irai danser quand même» d'Act Up-Paris – un immense rainbow flag endeuillé noir et rose, de 45 mètres de long. Trois minutes de silence ont été respectées à 16 heures, «pour ne pas oublier le sida». Le défilé s'est terminé comme chaque année par une immense discothèque, place de la Bastille, rappelant qu'au-delà des revendications politiques, la Marche est aussi une fête et une occasion d'afficher notre fierté. Pour la deuxième année, une Marche des tordues plus radicale a pris le relais: 300 personnes ont marché jusqu'à Ménilmontant, revendiquant d'être «les forces du désordre» dans une société «hétéropatriarcale et réglée par les normes de genre».
Photo Paul Parant
Source : http://www.tetu.com/rubrique/infos/infos_detail.php?id_news=9749
Gay Pride 2006 | |||||||||||||||
La marche de Paris : le reportage photo de FGL
La marche des Fiertés LGBT de Paris 2006 Avec 800.000 personnes comment cela fonctionne et comment est-ce la première manifestation politique française sans aucun incident. C’est le résultat d’un travail d’une année du conseil des associations, de la commission marche et de la commission inter associative. Un conseil d’association des commissions de bénévoles qui se réunissent chaque mois pour faire avancer chaque points : Mais la marche c’est aussi toute une matinée de préparation pour des chars mégalomaniaques jusqu’au plus modestes. C’est vers 13 heures que le char de l’inter-lgbt s’ébranla vers la place montparnasse. Les Mélo’Men et les Gais Musette chantaient et dansaient pour le plaisir de tous. Vers 13 heures vinrent les prises de paroles. initiées par Alain Piriou porte parole de l’inter lgbt qui rappela les nécessités de la vie dans la république française et entre autre l’égalité. Les prises de paroles sont réservées aux associations qui soutiennent le slogan de l’inter-lgbt. Nous entendrons ainsi : Hélène Boulanger de la coordination lesbienne française Franck Tangui de l’APGL, plaide pour l’adoption et bien sur le mariage, Christian Saoult d’AIDES, nous rappelle que 10% des homosexuels sont séropositif et que le taux de séroconversion est inflationiste. Jean Pierre Dubois de la Ligue des Droits de l’Homme, est un fidèle de la marche et le restera tant que les droits fondamentaux ne seront pas respectés. Stéphane Corbin de l’Interpride, nous annonce que nous sommes le pays européen qui marche le plus. Bien sûr, comme chaque année toutes les interventions ont été traduites en langage des signes. Enfin le carré de tête se met en place. Un vrai travail de stratégie politique et de gros bras. Mais cette année une meute de journaliste et de photographe mis une pression très forte sur la sécurité. Une véritable émeute pris forme car les entrées étaient comptées. Des mouvements de foules s’en suivirent et je fus pratiquement piétiné. Il s’en fallut de peu, un mouvement du service d’ordre pour me rattraper. C’est la première année qu’une telle pression existe. Des nom d’oiseaux furent échangés malheureusement. Jack Lang, sagement, se tint à l’écart et trouva dans la foule sa popularité légendaire. Les motards se mirent en place pour ouvrir la marche, les moteurs ronflèrent. Il fallut attendre trois quart d’heure avant de pouvoir entrer dans le carré de tête, et encore, en usant de complicité. François Hollande était déjà parti, un vrai papillon. Mais il avait eu le temps de déclarer à TF1 que "le mariage gay serait une loi si la gauche revenait au pouvoir".
Et tout cela pour s’entendre dire par la préfecture de paris qu’aucun comptage ne sera fait car la manifestation n’est pas politique. Jamais le carré de tête ne fut aussi plein de personnalités. Après l’émeute, la marche pu démarrer. On pouvait y voir :
La suite du reportage Reportage photo - suite
| |||||||||||||||
Source : http://www.france.qrd.org/events/article.php3?id_article=2571 |
Les photographies de la photothèque du mouvement social : http://www.phototheque.org/200.html
Les photographies de Fabrice Keck (38 pages) : http://fabrice.keck.free.fr/lgpride/
Les photographies de Kianouch Renard (11 pages) : http://www.kianouch.com/category.php?cat=27&start=0
Celles du Nouvel Observateur : http://permanent.nouvelobs.com/societe/20060625.OBS3019.html
Une "Marche des fiertés" homosexuelles sur fond de débat politique
LEMONDE.FR | 24.06.06 | 18h17 • Mis à jour le 24.06.06 | 18h17
Avec pour mot d'ordre "l'égalité en 2007", la Gay Pride parisienne s'est déroulée, samedi 24 juin, sur fond de débat présidentiel, les organisateurs voulant amener les futurs candidats à se prononcer sur l'ouverture du mariage et de l'adoption aux homosexuels.
De nombreuses personnalités socialistes - n'incluant pas Ségolène Royal - ont ainsi participé à cette "marche des fiertés" homosexuelles qui a rassemblé plusieurs milliers de personnes à travers Paris, de Montparnasse à la Bastille.
"Il se trouve que l'approche d'échéances politiques fait qu'on y trouve plus de gens que d'habitude", a commenté l'ancien ministre socialiste Dominique Strauss-Kahn, lors du défilé. "Eh bien, c'est tant mieux qu'il y ait des ralliements, c'est une bonne chose".
Les Verts et notamment leur secrétaire national Yann Wehrling ont déclaré être "fiers de marcher pour une revendication qu'ils ont été les premiers, à gauche, à mettre en œuvre, sous les huées et parfois les injures des autres forces de gauche à l'époque". Les deux candidats à l'investiture des Verts, Dominique Voynet et Yves Cochet, étaient également présents.
La préfecture de police n'a pas effectué de comptage. En 2005, elle avait dénombré 300 000 participants et presque autant de spectateurs. Le Parti socialiste a pour la première fois inscrit la reconnaissance de l'homoparentalité dans son projet pour l'élection présidentielle de 2007. Ségolène Royal, après des années de réticences, s'est elle aussi engagée récemment à réformer le code civil au nom de l'égalité des droits.
"Il est certain qu'il faudra attendre 2007, que les électeurs eux-mêmes se prononcent. En votant pour le candidat ou la candidate socialiste en 2007, ils savent sur quoi nous nous engageons, il n'y aura pas de surprise", a expliqué le premier secrétaire du PS, François Hollande, lors du défilé. "Je suis content que les socialistes aient enfin surmonté certaines réticences. Si demain la droite se rallie, je ne m'en plaindrai pas", a ajouté Jack Lang, militant de longue date.
Pour l'heure, le président de l'UMP, Nicolas Sarkozy, a confié au philosophe et ancien ministre Luc Ferry une "mission de réflexion" sur le sujet. "Les questions de mariage, d'autorité parentale et d'adoption constituent des fondements essentiels de la société", a-t-il indiqué. Les jeunes de l'UMP ainsi que deux mouvements associés au parti majoritaire, GayLib et les Jeunes actifs (30-45 ans) étaient présents dans le défilé, autour du char de GayLib. L'UDF était officieusement représentée par Entr'égaux, une association défendant les droits des homosexuels dont les membres sont sympathisants ou adhérents du parti.
L'Interassociative lesbienne, gay, bi et trans (Inter-LGBT) juge qu'au lieu de "réfléchir tout haut" le président de l'UMP serait mieux inspiré de fournir des "réponses", disant craindre une "stratégie de contournement".
L'interassociative lesbiennes, gaies, bi et trans, qui fédère une soixantaine d'associations et qui organise cette manifestation, revendique l'ouverture du mariage aux couples de même sexe et la possibilité d'adopter pour tous les couples non mariés.
LES RÉTICENTS
Le Mouvement pour la France de Philippe de Villiers a affiché à l'inverse vendredi sa volonté de "ne pas céder aux lobbies", réaffirmant son opposition au mariage des homosexuels et à l'adoption d'enfants par deux personnes de même sexe.
Le Front national a fait savoir qu'il "n'irait pas car il n'a pas été invité".
Source : http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3226,36-787891,0.html?xtor=RSS-3208
| ||
|
Semaine militante en prélude à la Marche nationale des Fiertés du 24 juin prochain Agenda politique chargé pour l'Inter-LGBT, semaine contre la Transphobie et débats au CGL Paris-IDF... |
Honneur aux organisateurs de la Marches des Fiertés de samedi prochain, l'Inter-LGBT connaît cette semaine et en prélude à la manifestation d'importance nationale un semaine chargé au niveau politique. Cette semaine va voir se succéder des rencontres avec les responsables politiques de partis républicains : UDF, PRG, Verts, UMP. Aujourd'hui, lundi 19 juin, l'Inter s'entretiendra avec le cabinet du ministre de l'Intérieur, au sujet des couples homosexuels binationaux avant de rencontrer en début de soirée la direction du PRG (Parti radical de Gauche). Demain, Alain Piriou, le Porte-parole de l'inter-associative rencontrera Yann Wehrling, secrétaire national des Verts et le cabinet du Premier ministre, au sujet des suites données à la réforme du pacs et sur la question des personnes transsexuelles/transgenres avant de discuter avec François Bayrou, président de l'UDF. L'un des points d'orgue de cet agenda politique aura lieu jeudi, journée qui devrait enfin voir Nicolas Sarkozy, président de l'UMP, s'exprimer sur les questions LGBT, après de nombreux mois de silence. Le PAST et l'association La Baronne organisent quant à elle une semaine contre la transphobie. Mardi 20 Juin, une table ronde de 14H à17H Hôtel de Ville de Paris est organisée, avec comme thèmes la place des Trans dans la communauté LGBT et les revendications des Trans face à l'égalité des chances en France. Vendredi, veille de la Marche aura lieu un hommage à toutes les victimes Trans', Place Pigalle (75009) au niveau de la Fontaine.Dans leur communiqué de présentations, le Pastt et La Baronne rappellent, à juste titre, que «Les trans ont été les principaux acteurs et actrices dans l'émeute qui a initiée au Stone Wall in a New York. Nous étions les premières à criée : Ça suffit !! Basta !!A la répression policière, Discrimination, le mépris social et a la TRANSPHOBIE». De plus, une action symbolique est prévue en juillet a l'inauguration de Paris plage où les Trans' seront torse nu, les implants à l'air, pour dénoncer l'hypocrisie administrative qui fait d'elles de hommes civilement dans de larges cas : «Et oui puisque les personnes et les autorité ne reconnaisse pas les Trans' non opéré comme fille donc nous restons des hommes ! Alors, lors de Paris plage à l'initiative des associations la Baronne et le Pastt (Camille Cabral) nous serons dans se cas torse nu !!!¨ Nous verrons se que penserons les autorités à se sujet une fois les poitrines du bonnet B au E à l'aire libre des passants et touristes.». Le CGL Paris-IDF, organisera quant à lui une semaine de débats du 19 ou 23 juin 2006, à partir de 20h, dans le cadre de la Marche des fiertés 2006 avec comme thèmes : la bisexualité, les discriminations Trans', la lutte contre la lesbophobie et le regain du religieux -maintenir les libertés existantes, en garantir de nouvelles et avancer vers l'égalité des droits. CitéGAY est une nouvelle fois partenaire de la Marche des Fiertés. Départ à 13h30 : Montparnasse - Place du 18 juin 1940, Boulevards Montparnasse, St-Michel, St-Germain, et Henri-IV Arrivée : Place de la Bastille.
Source : http://citegay.fr/ACTUALITES/GAY/00/00/245470/actualites_visu.htm |
Brésil (Lesbian and gay pride) Record à São Paolo: trois millions de personnes pour défendre la fierté homosexuelle |
L'affluence en ferait pâlir plus d'un. Près de trois millions de personnes, selon la police, se sont réunies dans les rues du centre-ville de São Paulo, pour la traditionnelle gay pride. Le collectif d'organisations gay, lesbiennes, bisexuelles et transgenres de São Paulo avait appelé à manifester sous le mot d'ordre «L'homophobie est un délit». Normalement, la dixième édition de la gay pride brésilienne devait avoir lieu dimanche 18 juin, mais elle a été avancée de 24 heures en raison du match de football Brésil-Australie. De nombreuses revendications portaient sur la légalisation des unions des couples du même sexe, et beaucoup ont dénoncé l'homophobie très forte dont sont victimes les gays et les lesbiennes du pays. Italie (Lesbian and gay pride)
par Emmanuelle Cosse
La gay pride de Turin a rassemblé plus de 50.000 personnes
La gay pride de Turin a rencontré un beau succès ce samedi 17 juin en réunissant près de 50.000 manifestants. L'affaire était pourtant loin d'être gagnée d'avance. Deux autres événements de poids concurrençaient la marche des fiertés: le match de football de l'Italie en Coupe du monde et le rassemblement d'innombrables scooters Vespa pour les 60 ans de la marque. Dès 17h30, une foule impressionnante se donnait pourtant rendez-vous devant la gare de Porta Susa pour réclamer l'égalité des droits. Dans une ambiance bon enfant, une trentaine de chars hauts en couleur et souvent surchargés (notamment ceux de Folies Scandal et Miss Drag Queen Piemonte) ont longé les lieux les plus célèbres de la ville (Piazza Castillo et la Via Cernaia) jusqu'à la place Vittorio. La manifestation fut suivie d'un spectacle d'Antonella Ruggiero. Une fête très réussie, en présence de ministres tels que Paolo Ferrero, chargé de la Politique sociale, et malgré l'absence notable du maire de Turin, Sergio Chiamparino, et les polémiques des semaines précédentes avec l'Église italienne. Turin a donc tenu son rang de ville engagée pour la cause homosexuelle. En 1978, elle avait été la première en Italie à organiser une gay pride qui avait alors rassemblé 5.000 manifestants. Le succès remporté par la gay pride de Turin arrive à point nommé: la ministre des Droits et de l'Égalité des chances, Barbara Pollastrini, a annoncé aux organisateurs de la gay pride qu'elle souhaitait présenter rapidement «une législation humaine et sage pour les unions de fait, homosexuelles ou non», conformément à ce qu'était annoncé dans le programme de la coalition de gauche, l'Union. Succès pour les marches de Lyon, Strasbourg et Toulouse
par Sylvain Zimmermann
En préambule à la Marche des fiertés de Toulouse, une cérémonie organisée à l'initiative de l'association Les «Oublié(e)s» de la mémoire a rendu hommage aux déportés et internés homosexuels européens, et plus particulièrement à Pierre Seel, décédé dans la Ville rose en novembre dernier (lire Quotidien du 25 novembre 2005). Le dépôt de gerbes a rassemblé plusieurs personnalités politiques élues des collectivités locales (lire Quotidien du 16 juin), des représentants du Parti communiste français (PCF) et du parti socialiste, des associations de déportés et une quinzaine d'associations LGBT. Le discours d'un représentant du PCF a rappelé des épisodes de la déportation des femmes lesbiennes (classées comme «asociales»), et a publiquement reconnu la responsabilité des communistes, sous le régime de Staline, pour la déportation de milliers d'homosexuels dans les goulags. Lors de leurs interventions, des élus ont souligné l'importance d'institutionnaliser une telle cérémonie et ont émis le souhait qu'une rue de Toulouse porte le nom de Pierre Seel. Ce serait un bel hommage à ce combattant de toujours. Dans l'après-midi, 4.000 personnes selon les organisateurs, ont investi les rues de Toulouse pour la marche des fiertés qui s'est terminée sur la place de la Daurade. Un village associatif y a accueilli les manifestants dont le nombre continue de croître.
Pour la onzième gay pride de Lyon, près de 6.000 personnes ont défilé dans le centre-ville sous le mot d'ordre «Homoparentalité, mariage: égalité maintenant!». En fin de matinée, le ministre des Transports et président de l'UMP du Rhône, Dominique Perben (qui souhaite se présenter à Lyon aux élections municipales), s'était même entretenu avec des militants de l'association GayLib, mouvement des homos de l'UMP. La belle réussite de la marche a été néanmoins émaillée d'incidents dont a été témoin Hussein Bourgi, du collectif contre l'homophobie de Montpellier. «Lorsque le cortège est arrivé sur la Place des Terreaux, le carré de tête, particulièrement fourni et composé d'élus, de responsables associatifs et mutualistes, a essuyé des jets d'œufs pourris (30 à 40) en provenance du porche du musée des Beaux-Arts.» Certains militants LGBT ont été à la poursuite de la demi-douzaine des assaillants. «Ils ont immédiatement pris la fuite mais nous avons eu le temps de relever qu'il s'agissait de jeunes au crâne rasé, habillés tout en noir et avec un look de skinheads. Des passants ont réussi à en intercepter un et à le plaquer au sol. Le jeune interpellé a répété à plusieurs reprises: "J'ai fait une connerie, je le reconnais, mais protégez-moi, s'il vous plaît». Une première plainte était déposée samedi soir par Jules Joassard, assistant parlementaire de la députée PS du Rhône Martine David. Hussein Bourgi a voulu porté plainte le dimanche matin au commissariat du Ier arrondissement de Lyon où l'accueil fut «détestable»: les policiers ne souhaitaient pas enregistrer sa plainte, mais l'ont finalement fait, après deux heures de tergiversations. David Souvestre, président de la LGP de Lyon, devrait déposer plainte aujourd'hui, lundi 19 juin, directement auprès du procureur de la République de Lyon pour éviter ces atermoiements.
À Strasbourg, entre 1.200 et 3.000 personnes ont défilé derrière de nombreux chars associatifs et en présence notamment du conseiller régional UMP d'Ile-de-France Jean-Luc Romero. Ce dernier a dénoncé la fermeture dans la région du pôle de Sida Info Service. «Dans cette région qui est assez touchée par le sida, c'est un mauvais signal. Cette restructuration est inquiétante pour le travail qui était fait sur le terrain, car c'est un acteur qui s'en va», a-t-il déclaré à l'AFP.
Photo Hervé Hirigoyen
par Jérôme Gac, Emmanuelle Cosse
Source : http://www.tetu.com/
Paris: L'Inter-LGBT en ordre de Marche
|
À quelques jours de la Marche des fiertés, samedi 24 juin prochain, la fédération organisatrice de l'événement, l'Inter-LGBT, boucle les préparatifs et s'affiche résolument optimiste. «On attend 700.000 participants comme l'an dernier. On espère même battre des records, car les défilés en province ont très bien marché cette année», a déclaré son président Christophe Lefèvre, aujourd'hui, mercredi 14 juin, lors d'une conférence de presse. À ce jour, 80 structures (associations, entreprises, groupes politiques de tous bords) se sont inscrites au cortège. Une Marche qui se veut «à la fois festive et revendicative», avec un rendez-vous du public dès 13 heures à Montparnasse et trois minutes de silence contre le sida à 16 heures. Le président de l'Inter-LGBT a regretté que les grandes marques soient «très frileuses à devenir partenaires, effrayées sans aucun doute par le mot d'ordre politique». Le slogan retenu cette année est «Pour l'égalité en 2007!» en référence aux échéances électorales de l'an prochain. Sur ce point, Alain Piriou, porte-parole du collectif, a égrené les revendications associatives: «Pour l'égalité en matière de couple, de parentalité, pour la reconnaissance des transsexuels et transgenres, le rôle de l'éducation, la lutte contre le sida et les réponses aux discriminations à l'étranger.» Il a également annoncé que son entrevue avec Nicolas Sarkozy (lire Quotidien du 2 juin) aurait lieu le 20 ou le 21 juin prochain. Source : http://www.tetu.com/rubrique/infos/infos_detail.php?id_news=9689
par Paul Parant
Pologne (Société)
|
Roman Giertych, ministre de l'Éducation et chef de l'homophobe Ligue des familles polonaises, a limogé il y a quelques jours Miroslaw Sielatycki, responsable du centre de la formation continue des enseignants. Sa seule faute, c'est la publication du manuel officiel du Conseil de l'Europe intitulé Repères, qui donne, entre autres informations, des pistes pour combattre l'homophobie et mieux comprendre le sujet de l'homosexualité, en suggérant notamment une collaboration entre écoles et associations LGBT. Suite à cette décision, le secrétaire général du Conseil de l'Europe, Terry Davis, a demandé des explications de la part du gouvernement polonais et a exprimé son regret que dans plusieurs pays membres du Conseil de l'Europe la discrimination fondée sur l'orientation sexuelle ne parvienne pas à disparaître. Le plus grand syndicat d'enseignants, ZNP, a pris la défense de Miroslaw Sielatycki.
Cette affaire intervient alors que les militants homophobes cherchent encore et toujours des noises aux organisateurs de la gay pride, qui a eu lieu à Varsovie samedi dernier (lire Quotidien du 12 juin). La Jeunesse polonaise, proche de Roman Giertych, vient ainsi de déposer une plainte devant le ministère public contre la Parade d'égalité et ses organisateurs, affirmant que la marche avait représenté un danger pour les habitants de la capitale: dans le cortège manifestait un groupe d'anarchistes allemands, dont un membre a été arrêté par la police. Il aurait participé à une bagarre avec des fascistes qui protestaient contre la parade…
par Adam Cioch
Source : http://www.tetu.com/rubrique/infos/infos_detail.php?id_news=9683