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Nicole Barrière :

Femmes en parallèle

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Nuit

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Germaine Beaulieu :

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Elle s'interroge

Il n'y a plus de sens

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Tu tiens bon le désir

Jannick Belleau :

Adios Amiga

Jovette-Alice Bernier :

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J'abdique tout

Louky Bersianik :

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Maladie d'amour

Huguette Bertrand :

Alpamayo

Blondes nuits ensoleillées

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J'ai cette gourmandise

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Quand le cri du corps

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Sur l'écran brûlant...

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15 juillet 2006 6 15 /07 /juillet /2006 08:25

Rassemblement


Journée internationale de solidarité avec les Lesbiennes Gais Bi et trans d’Iran


19 juillet 2006 // 19 heures // Vieux Port Marseille
publié le 19 juillet 2006

Parce qu’un 19 juillet 2005, deux adolescents âgés de 16 et 18 ans étaient pendus sur la place publique d’Edalat dans la ville de Mashhad au nord-est du pays : ils se nommaient Mahmoud et Ayaz.

Parce qu’il est impossible d’oublier ! Parce qu’il ne faut surtout pas oublier !

En exécutant ces deux adolescents, âgés de 14 et 16 ans au moment des faits, l’Iran n’a pas seulement prononcé la peine de mort pour motif d’homosexualité mais elle a aussi enfreint gravement le droit humanitaire international. En tant qu’État signataire du Pacte International relatif aux droits civils et politiques et à la Convention des droits de l’enfant, l’Iran s’était en effet, engagé à ne plus exécuter des personnes mineures.

Cette journée est un appel à tous les Etats à travers le monde. Ils ont pour devoir de témoigner leur solidarité avec nos frères et sœurs persécuté(e)s en Iran et partout dans le monde. Ils doivent exiger et obtenir de l’Iran l’abolition de la peine de mort, la dépénalisation de l’homosexualité et la libération des personnes détenues ou condamnées du seul fait de leur orientation sexuelle ou de leur identité de genre.

La France ne doit pas ignorer plus longtemps nos appels car nous ferons la démonstration d’une solidarité indéfectible en signe de dénonciation d’un régime inacceptable dans lequel la mise à mort d’un être humain n’est que pure formalité et dont sont particulièrement victimes les femmes et les minorités sexuelles.

Nous dénonçons la peine de mort et la pénalisation de l’homosexualité en Iran et partout dans le monde. Notre collectif d’associations appelle à un rassemblement à Marseille, le mercredi 19 juillet, à 19 heures sur le Vieux Port.

Nous signons la pétition : Ensemble Contre la Peine de Mort !
Pétition à signer sur place ou sur http://www.abolition.fr.



Signataires du communiqué et membres du collectif :


Académie Gay & Lesbienne, Act Up-Paris, ADHEOS, ARDHIS, Aux 3G, Centre Evolutif Lilith, Collectif contre l’homophobie, Commission LGBT des Verts, Coordination InterPride France, Coordination Lesbiennes en France (CLF), Centre Lesbien, Gai, Bi & Trans de Paris et Ile-de-France, Ensemble Contre l’Homophobie (ECHO), Ensemble contre la peine de mort, Entre Nous, Homosexualités Et Socialisme (HES), Comité IDAHO, Interassociative lesbienne, gaie, bi et trans (Inter-LGBT), JCR, LCR, La Différence en Question, Lesbian & Gai Pride de Montpellier, Mémoire des sexualités, MDH (Mémorial de la Déportation Homosexuelle), Jeunes Communistes, Panthères Roses, Parti Communiste Français, RAVAD (Réseau d’assistance aux victimes d’agression et de discrimination), Rimbaud 06, Sans Contrefaçon (SC), Solidarité Internationale LGBT, SOS Homophobie, SNEG (Syndicat National des Entreprises Gaies), Union des Etudiants Communistes, Universités d’Eté Euroméditerranéennes des Homosexualités (UEEH), Wake Up !

Académie Gay & Lesbienne, Act Up-Paris, ADHEOS, ARDHIS, Aux 3G, Centre Evolutif Lilith, Collectif contre l’homophobie, Commission LGBT des Verts, Coordination InterPride France, Coordination Lesbiennes en France (CLF), Centre Lesbien, Gai, Bi & Trans de Paris et Ile-de-France, Ensemble Contre l’Homophobie (ECHO), Ensemble contre la peine de mort, Entre Nous, Homosexualités Et Socialisme (HES), Comité IDAHO, Interassociative lesbienne, gaie, bi et trans (Inter-LGBT), JCR, LCR, La Différence en Question, Lesbian & Gai Pride de Montpellier, Mémoire des sexualités, MDH (Mémorial de la Déportation Homosexuelle), Jeunes Communistes, Panthères Roses, Parti Communiste Français, RAVAD (Réseau d’assistance aux victimes d’agression et de discrimination), Rimbaud 06, Sans Contrefaçon (SC), Solidarité Internationale LGBT, SOS Homophobie, SNEG (Syndicat National des Entreprises Gaies), Union des Etudiants Communistes, Universités d’Eté Euroméditerranéennes des Homosexualités (UEEH), Wake Up !

Source : http://www.actupparis.org/article2477.html

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12 juillet 2006 3 12 /07 /juillet /2006 16:17

Solidays: 130.000 personnes contre le sida

Solidays a eu cette année une concurrence inattendue : la finale de la Coupe du monde de football. Les organisateurs ont, du coup, été obligés de retransmettre sur écran géant le match des Bleus pour ne pas s'attirer les foudres d'une partie du public. En dehors de quelques problèmes logistiques, cette décision s'est avérée judicieuse car elle a permis à Solidays de faire le plein. «Nous devrions combler le retard de billetterie enregistré en début de festival pour arriver à un total de plus de 130.000 personnes», a déclaré le directeur-fondateur de Solidarité Sida, Luc Barruet. On est content: il y a quelques jours, on n'y croyait pas car on était en retard par rapport à nos prévisions ». Mais le succès de cette édition n'est pas uniquement lié à la retransmission de la finale du Mondial. Cette année, les organisateurs avaient également misé sur une programmation ambitieuse en invitant plusieurs groupes de rock indépendant (Keane, Archive, Kill the Young, dEUS, We are Scientists, The Dandy Warhols, El Presidente...). Ces groupes ont d'ailleurs souvent pris la parole pour faire passer des messages de prévention. «On ressent un niveau de responsabilité supplémentaire de la part des artistes», a reconnu Luc Barruet. Enfin, tout au long du week-end, Solidays a reçu la visite de plusieurs personnalités politiques, parmi lesquelles le Ministre de la santé, Xavier Bertrand, et les socialistes Dominique Strauss-Kahn, Jack Lang, Bertrand Delanoë ou Jean-Paul Huchon, président de la région Ile-de-France. Solidarité Sida espère recueillir avec cette édition de Solidays 1,3 million d'euros pour la lutte contre le sida. (photo Sylvain Zimmermann)

 


par Sylvain Zimmermann

Source : http://www.tetu.com/rubrique/infos/infos_detail.php?id_news=9840

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12 juillet 2006 3 12 /07 /juillet /2006 16:16

Israël (Lesbian and gay pride)
Escalade de violence contre la World Pride

Hier, mercredi 11 juillet, au matin, des communiqués appelant clairement au meurtre de gays ont été distribués dans les boîtes aux lettres des habitants de Mea Shearim, le quartier le plus ultraorthodoxe de Jérusalem. Ce communiqué promet 20.000 shekels (3.600€ environ) «à tous ceux qui causeront la mort de l'un des habitants de Sodome et Gomorrhe». Il y est même conseillé d'utiliser des cocktails molotov et, au cas où les lecteurs dudit tract ne sauraient pas comment les préparer, la recette est indiquée… Le communiqué est signé par un groupe inconnu dans le monde ultraorthodoxe qui a fait aussitôt savoir par la voix de ses dirigeants qu'il s'agissait «d'une farce, ce n'est pas notre manière d'agir». Néanmoins, la police israélienne a pris au sérieux ce communiqué et a ouvert une enquête. Des affiches signées par des rabbins ultraorthodoxes ont également fait leur apparition dans la ville pour protester contre la Marche de la fierté mondiale, prévue le 10 août, et inciter les habitants de Jérusalem à exprimer leur désaccord  «par tout moyen possible». Plusieurs hommes politiques se sont indignés et considèrent qu'il s'agit d'une incitation au meurtre. L'association Habaït Hapatuach, organisatrice de la World Pride, a elle aussi condamné ces incitations à la haine et a expliqué : «nous ne céderons pas face aux menaces violentes et nous marcherons pacifiquement le 10 août». Par ailleurs, Habaït Hapatuach organise aujourd'hui jeudi une conférence de presse pour annoncer officiellement le programme de la semaine Pride du 6 au 12 août.
Toutes les infos  Pride sur www.worldpride.net


par Eran Guterman

Source : http://www.tetu.com/rubrique/infos/infos_detail.php?id_news=9843

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10 juillet 2006 1 10 /07 /juillet /2006 10:50

«La Gay Pride est trop respectable»


PROPOS RECUEILLIS PAR FRANCE SANTI

Paru le Samedi 08 Juillet 2006



. HOMOS - Marie-Hélène Bourcier, sociologue hors norme dans le paysage académique français, militante lesbienne et activiste queer, considère que la Gay Pride en général est devenue une manifestation trop brave. Entretien avec celle par qui la théorie queer est arrivée en France.

Pas femme, mais Butch et SM... Telles sont les qualificatifs utilisés par Marie-Hélène Bourcier quand on lui demande de se définir. Mais Marie-Hélène Bourcier est aussi une des sociologues françaises les plus intrigantes du moment. Son domaine de prédilection: les théories du genre, la pensée «queer» et l'activisme. Cette normalienne –aujourd'hui maître de conférences à l'université de Lille– est un électron libre perturbateur qui prend un malin plaisir à naviguer à contresens du monde académique français. Elle était à Lausanne pour le colloque «Homosexualités au pluriel» organisé dans le cadre de la Swiss Pride 2006. L'occasion de lui demander ce qu'elle pense de la Gay Pride.

Quelle importance revêt actuellement une manifestation comme la Gay Pride?

 
Marie-Hélène Bourcier: C'est compliqué. D'un côté la Pride est un moyen d'affirmation, une occupation de l'espace public qui permet de «visibiliser» la population gay. Elle est donc importante. Toute une frange de la population gay a besoin d'une telle manifestation qui lui permet de présenter certaines revendications. Après... Elle pose tout de même problème. Sans remettre en cause sa force culturelle et politique, je dirais que la Pride est devenue insuffisante et contestable.

En quoi est-elle aujourd'hui insuffisante et contestable?


Le problème de la Pride c'est qu'elle est devenue trop gentille et trop respectable. Elle s'est donné un agenda normatif. Par exemple, en revendiquant le droit au mariage. D'ailleurs, je ne comprends pas cette histoire de mariage. Je comprends certes que les gens prennent des engagements, mais le mariage n'apporte rien. Il nous rabat sur un modèle romantique, de sentimentalité alors qu'il existe tellement d'autres formes de contrats possibles, à court, moyen ou long terme. Même un contrat de garantie pour une machine à laver, dans sa diversité, me semble plus intéressant comme base contractuelle. Je regrette cette focalisation sur le mariage. En suivant ce processus de normalisation, la manifestation s'est transformée en un défilé classique. Elle se fait sans les marges qui, elles, organisent leurs propres marches.

Il y a donc des Pride parallèles?


Oui. A Paris actuellement, il y a la marche des «tordus». Parce que celles et ceux qui s'identifient queer –tordu est en fait une traduction française de «queer»– ne se reconnaissent pas dans l'autre Pride, trop droite. Ce phénomène n'est pas nouveau. Il y a toujours eu des contre-Pride. A New York et à San Francisco, par exemple, la vieille de la manifestation, il y a toujours une marche «dyke». Si les lesbiennes font ça, ce n'est pas parce qu'elles sont des affreuses séparatistes, mais parce qu'elles sont autrement trop peu visibles. Car avant tout problème d'agenda trop restreint, il y a le fait que la Pride est surtout gay, c'est-à-dire faite pour les hommes.

On peut donc dire que la Pride exclut aussi?


C'est évident! Les Pride n'ont jamais été une vitrine pour les minorités trans, par exemple. D'où l'importance des marches alternatives «trans-pédés-gouines». Elles donnent l'occasion aux gens qui ont envie de marcher de travers de se montrer. Parce que la Gay Pride, c'est: «je marche droit».


Quelles sont les alternatives à la manifestation actuelle?
Je ne sais pas. Mais on innoverait sans doute dans la culture gay ou LGBTQ ou trans-pédés-gouines –suivant comment on veut l'appeler– si on se débarrassait de la référence aux émeutes de Stonewall (qui ont opposé la communauté gay de New York à la police, ndlr). Mais encore une fois: on ne peut pas être contre ou pour la Pride. Elle garde une certaine pertinence politique. Il ne faudrait pas jeter la Pride avec l'eau du bain. Il y a cependant une chose qui me paraît vraiment discutable, c'est le désir d'exporter cette manifestation. La Pride est calquée sur un modèle anglo-saxon et je ne pense pas que nous –en tant qu'Européens– nous devions forcément l'exporter en Russie, Turquie ou ailleurs. Pour moi, c'est là une démarche limite coloniale –pour dire un gros mot– qui est franchement contestable. I

Note : Bibliographie: Parce que les lesbiennes ne sont pas des femmes, Queer Zones et Sexpolitiques: Queer Zones 2.



La colère rose des Panthères


MARC ENDEWELD

PARIS - A Paris, les Panthères Roses, association de «transpédégouines», tentent depuis bientôt quatre ans de bousculer le mouvement social et les associations LGBT.

À la dernière «marche des fiertés» (Gay pride) à Paris, de drôles d'animaux se sont infiltrés dans le cortège à coup de slogans détonnant: «Dieu est une lesbienne noire qui n'existe pas. Donnez-nous tous les droits», «On veut l'adoption, pas les gosses», «Pédé, chômeur, et comment je fais pour payer ma robe de marié?». Nom de code: les Panthères Roses. Armées de fiers drapeaux roses et bleus fluos, ces militant(e)s trans et homosexuel(le)s ont réussi, depuis bientôt quatre ans, à se faire une place dans le mouvement social à coup d'actions décalées. Mais si elles savent manier l'humour, ces Panthères donnent régulièrement de sacrés coups de griffe pour dénoncer «l'ordre moralo-sécuritaire».
Car l'association est née dans l'urgence de l'après 21 avril 2002. Sarkozy arrivait alors au gouvernement et en quelques mois une succession de mesures étaient décidées contre les gens du voyage, contre les immigré(e)s, contre les usager(e)s de drogues, contre les prostitué(e)s, contre les squatters... Face à l'ampleur de l'offensive conservatrice, plusieurs militants issus de la lutte pour le droit des homosexuel(e)s décidèrent spontanément de se réunir pour renouveler leurs modes d'action et réfléchir sur le «modèle républicain».
Une Panthère précise: «Nous, on n'est pas dans une démarche intégrationniste. Pourquoi, pour avoir des droits, devrait-on s'assimiler, se fondre dans la culture dominante?» Depuis, des bonnes volontés de tous horizons les ont rejoints, convaincues que «les mécanismes d'exclusion de celles et ceux qui n'ont pas la bonne religion, la bonne couleur de peau, le bon genre, la bonne sexualité... fonctionnent différemment, mais relèvent bien d'un même système».
Joignant la parole aux actes, les Panthères ont donc décidé très vite de ne pas se cantonner à l'univers des associations LGBT (Lesbiennes, Gaies, Bis et Trans) et de lier contact avec d'autres mouvements sociaux, notamment les mouvements féministes: «Les questions féministes sont au coeur des questions de genre, et les questions de genre au coeur des questions féministes», rappelle une Panthère.
Après les années sida et les années de revendications autour du Pacs, ces jeunes militants se revendiquent clairement de l'esprit contestataire des années 1970 et notamment du FHAR (Front homosexuel d'action révolutionnaire), mené alors par Guy Hocquenghem, qui avait appelé les homosexuel(le)s à manifester le 1er Mai 1971 au milieu des organisations syndicales.
Comme leurs prédécesseurs, les Panthères interrogent donc la frilosité du mouvement social sur les questions de genre. «Mais pourquoi c'est toujours les mecs qui crient dans le mégaphone?, se demande une Panthère, dans les manifestations autour de la banderole Gouines et pédés à l'offensive, les gens nous regardaient en disant: 'Mais vous êtes qui? quel rapport?', alors que nous voulons tisser des liens de solidarité autour d'autres projets de société.» En fait, les Panthères comblent un manque ressenti par beaucoup: «On mobilise des gens qui ne se reconnaissent ni dans le mouvement social traditionnel, ni dans le milieu gay centré sur son nombril et qui distingue trop souvent les questions de société des questions économiques, alors que tout est lié.»
Participation aux dernières manifestations contre les CPE/CNE, interruption d'une messe à Notre-Dame pour protester contre les positions du pape, dénonciation de la loi consacrant le rôle positif de la colonisation, actions avec Mixcité contre les jouets sexistes... Les Panthères sont sur tous les fronts tout en se mobilisant prioritairement sur «les questions transpédégouines».
Signataire de la plate-forme pour l'égalité des droits, l'association rappelle que l'égalité ne se résume pas au seul mariage gay ou au droit à l'adoption au moment où le PS semble bouger sur ces questions-là. Les Panthères tentent également de «toucher la communauté» en s'attaquant à la marchandisation des sexualités, notamment en réalisant des actions coups de poing lors des salons commerciaux «Raimbow Attitude» qui sont désormais organisés chaque année: «Le marketing prétend offrir une libération à coup de consommation, mais c'est un leurre, comme si notre façon d'exister ne passait que par la consommation!». I

Note : Site internet: www.pantheresroses.org
Source : http://www.lecourrier.ch

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6 juillet 2006 4 06 /07 /juillet /2006 16:44
Hommage à deux jeunes gays iraniens exécutés

Le 19 juillet prochain, une vingtaine de villes en Europe, aux États-Unis et au Canada soutiendront la journée internationale de lutte contre l'homophobie et la persécution en Iran. Cette journée commémore la date d'exécution publique des deux jeunes adolescents gay Mahmoud Asgari et Ayaz Marhoni, accusés à tort d'enlèvement et de viol sur mineur. Des photos de l'exécution avaient été largement diffusées sur Internet, provoquant un vif émoi à l'échelle internationale (lire Quotidien du 22 juillet 2005). Ce drame avait attiré l'attention sur le sort réservé aux homosexuels en Iran. Pourtant la situation n'a pas évolué depuis un an. Cette journée a été initiée par Louis-Georges Tin, président de l'Idaho (International Day Against Homophobia) et Peter Tatchell, fondateur et coordinateur anglais d'OutRage qui défend les droits des homosexuels. Peter Tatchell explique qu'en «instituant des accusations d'enlèvement et viol, les autorités iraniennes espéraient apparemment discréditer les victimes et décourager les protestations publiques et les condamnations internationales. Elles savaient qu'il y aurait moins de soutien envers des personnes pendues pour des crimes comme l'enlèvement ou l'abus sexuel.» Des événements sont déjà prévus et organisées par des associations LGBT telles que l'Ilga, Idaho, IGLHRC entre autres, devant les ambassades d'Iran. En France, une manifestation est organisée à Marseille lors des Universités d'été euroméditerranéennes des homosexualités (UEEH). Les principales revendications visent à lutter contre toutes les exécutions en Iran, en particulier celles de mineurs, faire cesser les arrestations, tortures et emprisonnement des lesbiennes, gays, transgenres et bisexuels iraniens.


par Charlotte Bourgeois

Source : http://www.tetu.com/rubrique/infos/infos_detail.php?id_news=9797

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3 juillet 2006 1 03 /07 /juillet /2006 15:03

Gay Pride phénoménale à Madrid

Plus de 1,5 million de personnes ont participé à la "Marche de la fierté" gay à Madrid samedi, une manifestation très hostile au pape avant la visite en Espagne de Benôit XVI à la 5e Rencontre mondiale des familles à Valence.

Le défilé gay de Madrid était placé sous la devise "Pour la diversité, toutes les familles comptent", dans un pays où le mariage entre homosexuels a été légalisé il y a juste un an à l'initiative du gouvernement socialiste de José Luis Rodriguez Zapatero.

Un immense cortège a parcouru le centre de la capitale dans lequel de nombreuses pancartes faisaient référence à la visite du pape à Valence et à ses nombreuses condamnations du mariage gay.
"Soldat de Hitler et de Dieu, dehors ce pape inquisiteur", indiquait l'une des pancartes brandies à de nombreux exemplaires dans le défilé, allusion au cardinal allemand Joseph Ratzinger devenu le pape Benoît XVI.

Celui-ci est attendu à Valence le 8 juillet pour le week-end de clôture de la 5e Rencontre mondiale des familles qui s'est ouverte samedi. Vendredi encore, en référence au mariage entre homosexuels, le pape a critiqué les unions qui prétendent "usurper" les droits de la famille fondée sur "l"union par le mariage entre un homme et une femme, selon le dessein du créateur".

Depuis la légalisation du mariage homosexuel en Espagne, plus de 4.500 couples ont bénéficié de la nouvelle loi qui l'autorise.

Mis en ligne le 03/07/06

Source : http://v2.e-llico.com/article.htm?rubrique=actu&articleID=13434

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3 juillet 2006 1 03 /07 /juillet /2006 14:58

Royaume-Uni : Londres défile pour l'Europride

40.000 personnes environ ont défilé samedi dans les rues de Londres pour l'Europride, le plus grand festival homosexuel d'Europe.

Précédé par un immense drapeau arc-en-ciel, le défilé a traversé le coeur de la capitale britannique.

L'Europride est un festival de deux semaines qui se tient chaque année dans une ville européenne différente. Sa tenue à Londres a suivi l'entrée en vigueur d'une loi autorisant les mariages civils entre personnes de même sexe.

Parmi les participants au défilé de rue qui marquait cette Europride 2006, se trouvaient des marins de la Royal Navy (autorisés, contrairement à leurs collègues de la Royal Air Force et de l'armée de terre, à défiler dans leur uniforme militaire), des policiers, des syndicalistes et des membres de groupes de défense des droits de l'homme. Des dizaines de chars se succédaient, dont l'un était celui des employés gays du groupe pétrolier Shell.

"Ce que montre ce défilé, c'est que Londres, l'une des plus grandes villes du monde, est une ville qui peut être un endroit merveilleux pour vivre avec des gens de toute race, de toute religion et de toute sexualité", a déclaré le maire de Londres, Ken Livingstone.

Si 40.000 personnes seulement participaient au défilé, les organisateurs attendaient un total de 500.000 personnes pour l’ensemble des manifestations dont le rassemblement à Trafalgar Square et le grand spectacle de variétés avec une pléiade de stars au Royal Albert Hall dimanche.

Mis en ligne le 03/07/06

Source : http://v2.e-llico.com/article.htm?rubrique=actu&articleID=13436

Des militaires britanniques pour la première fois en uniforme lors de la Gay Pride londonienne

AP | 02.07.06 | 01:16


LONDRES (AP) -- Comme d'habitude, la chanson "In the Navy" des Village People a résonné dans le cortège de la Gay Pride londonienne samedi après-midi, mais elle a sonné un peu plus vrai pour 22 des manifestants, qui ont défilé dans leur tenue de militaires.
Vêtus de leur veste bleue aux manchettes rayées d'or, de leur médailles brillantes et de leur chemise couleur ivoire, 22 membres de la Marine Royale ont défilé pour la première fois en uniforme lors de cette Gay Pride annuelle, qui a réuni 40.000 personnes selon la police.
"Pour être tout à fait honnête, c'est un rêve qui devient réalité", a déclaré l'officier Karen Surtees. "Je suis tellement excitée que j'en étais malade ce matin. Nous pouvons dire qui nous sommes, ce que nous sommes et porter fièrement nos uniformes aujourd'hui."
Karen Surtees avait rejoint la Marine il y a 14 ans, alors que revendiquer publiquement son homosexualité valait une exclusion. Elle avait dû, comme de nombreux autres membres, tenir son orientation sexuelle secrète.
Le gouvernement britannique a levé l'interdiction aux homosexuels de servir dans l'armée en 2000, après que la Cour européenne des droits de l'Homme avait décrété qu'elle constituait une violation des droits de l'Homme.
Depuis, des soldats et membres de l'Armée de l'air royale avaient défilé officiellement lors des marches homosexuelles, mais jamais en uniforme. AP

Source : http://permanent.nouvelobs.com/etranger/20060702.FAP6594.html?2333

 

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26 juin 2006 1 26 /06 /juin /2006 16:02

Le mariage et les socialistes vedettes de la Marche des fiertés

Une participation énorme avec 800 000 personnes et la mobilisation politique des socialistes ont marqué la marche 2006 centrée sur l'ouverture du mariage et de l'adoption aux couples homosexuels.

Cette année, à dix mois de l'élection présidentielle, l'Interassociative LGBT avait adopté un mot d'ordre très politique "Pour l'égalité en 2007", en revendiquant notamment l'ouverture du mariage et de l'adoption aux couples de même sexe. Et ce thème a bel et bien dominé la manifestation avec une mobilisation exceptionnelle de la foule et une participation remarquable des socialistes à la marche.

Beaucoup de jeunes, garçons et filles, en particulier des banlieues, ont participé à la fête et ont partagé un mot d'ordre qui mettait en avant l'égalité.

La préfecture de police de Paris s'est refusée à estimer le nombre de manifestants, en expliquant qu'il s'agissait d'"une manifestation festive et non pas revendicative", mais selon les organisateurs, les manifestants étaient "au moins 800.000", soit 100.000 de plus qu'en 2005.

Pour l'Inter-LGBT, organisatrice de la manifestation, "cette Marche a démontré à tous les partis que la campagne électorale qui s'ouvre ne pourra contourner la question de la lutte contre toutes les discriminations et pour l'égalité des droits. Ainsi les promesses énoncées aujourd'hui à gauche devront être tenues dès les premières semaines de la législature, en cas de victoire. Quant à la droite, si elle persiste à ignorer la mobilisation record de ce samedi et à refuser le dialogue, l'Inter-LGBT ne s'interdit aucune question, y compris celle des conséquences à en tirer au moment du scrutin".

Comme à chaque édition précédant une éhéance électorale importante, les personnalités politiques étaient nombreuses à participer à la marche. Dans le carré de tête, les socialistes Bertrand Delanoë, Jack Lang et Dominique Strauss-Kahn côtoyaient les Verts Yves Cochet ou Dominique Voynet. François Hollande, numéro un du PS, est venu réaffirmer que l'ouverture du mariage aux homosexuels est "un engagement du PS" et sera "demain une loi", si gauche accède au pouvoir en 2007 : une première pour le parti qui assume manifestement cette mesure de son projet pour l'alternance. "Dans notre projet, figure le droit au mariage pour les couples homosexuels, comme pour les couples hétérosexuels. Notre candidat portera, au milieu de beaucoup d'autres propositions, cette orientation", a déclaré François Hollande à la presse.

Interrogé sur le ralliement très récent de Ségolène Royal (absente de la marche)à ces idées, François Hollande a expliqué: "il y a des positions individuelles qui sont respectables, moi je ne suis pas là pour faire la police des convictions, mais pour que le parti adopte très majoritairement une position qui devient celle de tous, et ensuite qui devient, si nous sommes en capacité d'agir, une loi de la République".

A côté d'une mobilisation exceptionnelle à gauche, la présence de Gay Lib, mouvement associé à l'UMP, avec son char sans la moindre personnalté politique nationale faisait pâle figure. Jean-Luc Romero avait beau tenter de défendre le "signe positif " envoyé par Nicolas Sarkozy (la mission de réflexion sur le mariage homosexuel confiée à Luc Ferry, ndlr), le contraste était saisissant.

A lire dans notre édition de mardi nos reportages complets en image sur la marche avec des interviews de F. Hollande, D. Strauss-Kahn, J. Lang, Bruno Julliard...

> Sida : Act Up et Aides s'alarment de la reprise des contaminations

Act Up a "endeuillé" son drapeau arc-en-ciel, lors de la Marche des fiertés afin de symboliser "la reprise des contaminations" au virus du sida parmi les homosexuels, qui ne se protègent pas assez.

Le président de Aides a interpellé la foule d'un ton grave : "Il y a 10 % de personnes séropositives dans le milieu gay, c'est beaucoup trop important", a lancé Christian Saout. "Portez le message au sein des associations et dans vos échanges sexuels : il faut continuer à se protéger", a-t-il poursuivi.

A 16H00, des dizaines de milliers de manifestants ont respecté trois minutes de silence "pour inciter chacun(e) à réfléchir à son comportement, tant vis-à-vis de l'autre que dans sa propre sexualité". Il s'agissait de "mettre l'accent sur la dégradation catastrophique des comportements préventifs observée depuis plusieurs années chez les gays", selon la plate-forme interassociative de prévention".

Lire notre dossier "Pride 2006, objectif 2007".

Mis en ligne le 26/06/06

Source :  http://v2.e-llico.com/article.htm?rubrique=actu&articleID=13337

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26 juin 2006 1 26 /06 /juin /2006 15:54

Italie (Lesbian and gay pride)
La gay pride de Rome réclame la légalisation des unions civiles homos

Cinquante mille manifestants, selon les organisateurs, (7.000, selon la police), ont participé, samedi, à la gay pride de Rome pour réclamer la légalisation des unions civiles homosexuelles et le respect des dispositions de la constitution italienne. «Nous demandons seulement que soit respectée la Constitution», a affirmé une des chefs de files du mouvement gay et lesbien en Italie, la députée Vladimir Luxuria, 41 ans, première transsexuelle élue à la chambre des députés dans les rangs du Parti de la refondation communiste (lire aussi son interview dans Têtu n°113, actuellement en kiosques). «Aujourd'hui, je fête mon anniversaire et la douzième gay pride organisée à Rome. Ce sera la dernière au cours de laquelle nous réclamerons la légalisation des unions civiles. J'en prends l'engagement, comme parlementaire», a-t-elle annoncé. Le cortège est parti en fin d'après-midi de la place de la République, près de la basilique Sainte-Marie des Anges, et s'est rendu jusqu'à l'arc de Constantin après avoir traversé une partie du centre historique de la capitale italienne. La gay pride de Rome est la seconde manifestation pour la défense des droits LGBT organisée en Italie en une semaine. Près de 50.000 personnes avaient défilé le 17 juin dans les rues de Turin pour l'édition nationale de la gay pride (lire le Quotidien du 19 juin). La manifestation avait été condamnée par l'Église, toujours très influente en Italie. «Notre cité si riche en saints ne mérite pas d'être ainsi humiliée», s'était insurgé le cardinal archevêque de Turin, Mgr Severino Poletto. Le Vatican et l'Église italienne ont multiplié ces dernières semaines les condamnations des unions civiles qu'ils considèrent comme un affaiblissement de la famille et du mariage traditionnel. «La Constitution soutient nos batailles et nous voulons le respect de l'article 7 qui stipule la séparation entre l'Église et l'État», a insisté samedi Vladimir Luxuria. Le collectif d'organisations gay, lesbiennes, bisexuelles et transsexuelles à l'origine de la gay pride réclame des droits égaux pour les couples homosexuels, une revendication soutenue par une partie de la gauche et quelques personnalités de droite.
(Avec l'AFP)

 


par Sylvain Zimmermann

Source : http://www.tetu.com/rubrique/infos/infos_detail.php?id_news=9744

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26 juin 2006 1 26 /06 /juin /2006 15:52

Pays-Bas : 50.000 personnes pour le Samedi rose

Près de 50.000 homosexuels ont participé au "Samedi rose" dont l'édition 2006 était organisée à Zwolle, dans le nord des Pays-Bas.

Cette édition a été plus suivie que les précédentes. Aux Pays-Bas, la "Canal pride", organisée en septembre sur les canaux d'Amsterdam, réunit traditionnellement le plus grand nombre de participants, défilant sur des embarcations folkloriques, ou observant le spectacle depuis les quais.

Les organisateurs du "Samedi rose" avaient convaincu quelque cinquante policiers homosexuels de défiler dans les rues de la ville, en uniforme de gala. Il s'agissait d'une première aux Pays-Bas. Derrière les policiers homosexuels, qui ouvraient le cortège, défilaient des travestis, des hommes habillés de cuir, un club de volley pour lesbiennes, ou encore une association d'étudiants sado-masochistes.

"La Gay pride est plus nécessaire que jamais", a déclaré le président de l'organisation "Samedi rose", évoquant un durcissement de la société vis-à-vis des homosexuels.
Derrière les policiers homosexuels, qui ouvraient le cortège, défilaient des travestis, des hommes habillés et masqués de cuir, un club de volley pour lesbiennes, ou encore une association d'étudiants sado-masochistes.

Mis en ligne le 26/06/06

Source : http://v2.e-llico.com/article.htm?rubrique=actu&articleID=13342

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