Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

PrÉSentation

  • : Lez/zone
  • : Lez Zone est un espace dédié à la culture et aux arts sapphiques, au féminisme. Vous y trouverez également quelques actualités. Poèmes illustrés, peinture, photographie, artistes invitées.
  • Contact

Textes illustrés

Lucie Aubrac :

Résister 

Rose Ausländer :

Dans le rien

Découvrir un chant

La chambre m'abrite

Ne le sais

Quand je partirai

Tu es là encore

Anne Archet :
Convulsive

Union nucléaire

Nicole Barrière :

Femmes en parallèle

Marie Bataille :

Nuit

Le silence te creuse

Germaine Beaulieu :

Dans l'attente

Elle s'interroge

Il n'y a plus de sens

Rien du noir

Tu tiens bon le désir

Jannick Belleau :

Adios Amiga

Jovette-Alice Bernier :

C'est alors que l'on sait

J'abdique tout

Louky Bersianik :

La Splendeur

Le testament de la folle alliée

Le visage

Maladie d'amour

Huguette Bertrand :

Alpamayo

Blondes nuits ensoleillées

Enchevêtré aux impossibles

Je ne suis que le vent

J'ai cette gourmandise

Les visages du temps

Quand le cri du corps

Sous la caresse des mots

Sur la pointe des doigts

Sur l'écran brûlant...

Claudine Bohi :

L'humilité...

France Bonneau :

Si j'étais immigrante

Nicole Brossard :

Aujourd'hui je sais

Ma continent

Ne touchons pas...

Sa surface

Sous la langue

Françoise Bujold :

Quand la perdrix...

Mélanie Cantin :

Innocent amour

Diane Cardinal :

Je m'assois sur ton nombril

Je m'infiltre sous ta peau

Tu murmures

Patrizia Cavalli :

De moi...

Natalie Clifford Barney :

Etre libre

Anne Collignon :

Ils étaient cinq

Cristie Cyane :

Laisse-toi aller

On veut pas d'ça ici !

Polaroïd

Rainbow

Un baiser sur ses seins

Louise Cotnoir :

Il faudrait le poème

Le sexe marqué...

Maison à louer

Christine Davi :

Elle dit non

Lucie Delarue-Mardrus :
Baiser 
L'étreinte marine
Refus

Si tu viens

Denise Desautels :

Les chuchotements et la caresse 
L'espoir ?

Tout ce bleu

Une histoire de beauté

Chahdortt Djavann :

L'Iran d'aujourd'hui

Hélène Dorion :

Tu avances une main...

Tu viendras...

J'adviens...

Emily Dickinson :

Douter de Moi !

Elle s'éleva...

Il a Sanglé ma vie

Il s'exerce sur votre Ame

Pour Toi

Eve Ensler :

Le clitoris...

Mon vagin, mon village

Procès en sorcellerie

Rosanna Fiocchetto :

La fureur...

Jacqueline Francoeur :

Sérénité

Madeleine Gagnon :

Un monde androgyne

Cathy Garcia :

Oiseaux

Claire Gérard :

Sensualité

Benoîte Groult :

Elle voudrait

Patricia Guenot :

Abolir la spirale...

Avenir Féminin

Tes mains

Colette Haddad :

Si proche !

Anne Hébert :

L'envers du monde

Les petites villes

Nuit

Istina :

Je me bats

Elle marche

Michèle Lalonde :

Speak white

Sophie Langemont :

Quand je t'imagine

Marguerite Lapalme :

Assimilation

Audre Lorde :

Combattre l'oppression

Habiter les silences...

Savoir - plutôt que penser

Marie-Victoire Louis :

Justice

Andrée Maillet :

Amérique française

Françoise Mariotti :

Lisse comme une pierre blanche

Hélène Marquié :

Le corps subversif

Luci-Louve Mathieu :
Femme

Femme source

Les filles de plume

Lettres

Valéry Meynadier :

Juste...

Peu...

Carole Menahem-Lilin :

Désir obscur...

Le nu visionnaire

Nudité

Souffle 
Un parfum d'écorce

Micheline Mercier :
Abnégation

Isabell Miller :

Fondre

Shawn Mir :

Là-bas les Flandres

La lesbienne d'aujourd'hui

Misfit :

Ange d'éternité

De mes soeurs lesbiennes

Des siècles...

D'un clapotis de l'âme

Le tourbillon...

Tout se passera bien

Vermillonner d'aimer

Colette Nys-Mazure :

Aimée-Aimante

Délivrer les sources

Flux et reflux
Angèle Paoli :
Peut-être

Geneviève Pastre :

Au mâle quand il veut s'interposer

Bonheurs

Je chie je dis...

Marie-Thérèse Peyrin :

Regarde

Ludmilla Podkosova :

Aimer

Lucie Poirier :

Les longs chemins

Catherine Ribeiro :

Femmes algériennes

Adrienne Rich :

A Judith

L'honneur des femmes

Nier notre réalité

Si c'est le désir...

Amina Saïd :

Amour notre parole

Enfant moi seule

L'élan le souffle le silence

Cécile Sauvage :

Le vallon

Isabelle Servant :

Sûrement

Christel J-Stefariel :

Les mots à huis clots

Nada Stipkovic :
Lâcheté
Jeanne Talbot-David :

Où allons-nous

Si fortement rêvé...

Françoise Tchartiloglou :

C'est la vie

Comme la mouette

Repli

Résidence

Emmanuelle Urien :

Tout est pareil

Yolande Villemaire :
Le son du soi
Clara Vincent :

Au pays de ton corps

Dis femme...

Petite garce femme

Tout près du visage

Renée Vivien :

Intérieur

Le Pilori

Notre Dame des Fièvres (Tolède)

Sonnet "Parle-moi..."

Union

Ton Ame

Vierges et femmes...

Simone Weil :

Comme le puissant...

Monique Wittig :

Elles disent...

J/e suis frappée d'interdit...

Sois m/a très chérie...

Leïla Zhour :

Aime-moi

A mon revers

Deux

Grandes et dures

Je cherche un visage...

T'aimer

Ton regard...

Recherche

En théorie : des articles de fond et de référence sur le lesbianisme, l'homosexualité et le féminisme, ainsi que quelques articles sur l'actualité LGBT.

Un peu d'art aussi, des coups de crayons et de pinceaux, de la poésie, des images.

En pratique :un blog et son histoire. 

Les albums qui sont dédiés à une artiste en particulier sont créés avec l'autorisation et la collaboration de cette artiste. Pour litiges ou autres mots, mon adresse mail : sappho4444@hotmail.com 

Archives

Liens

Portails lesbiens :
Sappho
Tasse de Thé
Lesbiagenda Toulouse

Lesbian Index

Sapphica


Blogs lesbiens : 
L'ancien Lezzone et ses archives

Elles à Elles

Complicités Féminines

Geneviève Pastre 

Gouts Doux
Lesbiennes maghrébines

Mauvaise Herbe 

Mot à Mot 
Sensuality

Références Lesbiennes :
Archives lesbiennes de Paris

Archives lesbiennes de Berlin

Bagdam Espace Lesbien

Cineffable

Coordination Lesbienne

Isle of Lesbos

La Barbare

Les Rivages de Mytilène
Saphisme.com

Univers-L


LGBT/Queer :

France Gaie et Lesbienne

Fugues : G&L du Québec

Inter LGBT

Les Panthères Roses

Media-G

SOS Homophobie 


Sites féministes : 

ANEF 

Annuaire Etudes féministes 
Anti patriarcat
CCP(ublisexisme)
CNDF
Contre le publisexisme

Encore féministes !

Femme libre (blog)

Femmes en Résistance

Films de Femmes 
Furieuses Fallopes
Glasgow Women's Library

Hors Champ

La Barbe
La Maison des Femmes
 
La Meute
Les Pénélopes  

Mix-Cité

Sisyphe

Têtes hautes

The Women's Library


Auteures :
Michèle Causse
Françoise Leclère
Geneviève Pastre
Monique Wittig

Espaces poétiques :

Huguette Bertrand

Poé-graphie

Poénamur

Poénamur 2

Poésie sapphiste

Renée Vivien

Shawn Mir

Terres de Femmes


Artistes peintres :

Marie Lydie Joffre
Hélène Khoury 

Françoise Tchartiloglou

Sylvette Vinot 

Photographie :
Cathy Peylan
Rebelle


Référencement :

Ref-ici

Mesblogs.com 
Référencement blog
Lesbienne sur Reflink
 

Annuaire de flux d'actualités 

 

Augmenter la visibilité de votre site avec son l'indexation sur nos annuaires en liens durs

5 avril 2006 3 05 /04 /avril /2006 13:08
Espagne (Religion)
L'archevêque de Valence tente le compromis entre l'Église et les homosexuels

«Cette rencontre n'est organisée contre personne, c'est une fête de la famille. Même si l'Église continue d'être cohérente avec elle-même, personne ne doit se sentir incommodé par cette réunion.» C'est à l'archevêque de Valence, Esteban Escudero Torres, que l'on doit ces sages paroles, exprimées au sujet de la rencontre mondiale de la famille qui aura lieu en juillet prochain dans sa ville et à laquelle assistera le pape Benoit XVI. Conscient de la crispation actuelle entre l'État espagnol et le Vatican en raison des initiatives législatives prises en Espagne, principalement sur le mariage des couples homosexuels, le prélat de Valence a tenu à faire cette mise au point. Toutefois, le texte approuvé par l'Épiscopat espagnol au sujet de cette rencontre mondiale et relu lors de la conférence de presse de l'archevêque de Valence, ne laisse aucun doute sur son caractère homophobe: «Il y des forces [l'archevêque n'a pas voulu se prononcer sur leur identité], explique-t-on dans cette déclaration, qui veulent dénaturer le mariage aux yeux des jeunes générations. Nous croyons qu'être époux ou épouse, père ou mère est quelque chose d'incontournable pour former un foyer et de fait un mariage.»



par Martine Audusseau

Source : http://www.tetu.com/rubrique/infos/infos_detail.php?id_news=9326

Partager cet article
Repost0
1 avril 2006 6 01 /04 /avril /2006 13:14

Plaidoyers pour des religions ouvertes à la diversité sexuelle


RACHAD ARMANIOS

Paru le Samedi 01 Avril 2006



.GENÈVE - Mardi, lors de la conférence mondiale de l'ILGA à Genève, 130 lesbiennes, gays, bisexuel-le-s et transexuel-les (LGBT) ont débattu des relations conflictuelles avec les monothéismes, «sources importantes d'homophobie».

«Nous sommes les juifs des juifs», plaisante Joël Behmoras, Français décrivant la situation délicate des lesbiennes, gays, bisexuel-le-s et transexuel-les (LGBT) au sein du judaïsme. Membre de Beit Haverim, une association homosexuelle juive en France, il est entouré, entre autres, d'un imam gay et d'un évêque canadien, pionnier anglican de la cause LGBT. A la tribune, chacun plaide pour que ses coreligionnaires acceptent la diversité sexuelle. Pour cela, Coran, Nouveau et Ancien Testament doivent s'affranchir de la lecture patriarcale qui les emballe.
En face, quelque 130 personnes ont répondu présent à cette journée consacrée aux monothéismes, mardi, à Genève, dans le cadre de la 23e conférence mondiale de l'Association internationale des gays et lesbiennes (ILGA). Une conférence qui a reçu un message de sympathie du dalaï-lama, précisant son attachement à la tolérance religieuse et au respect des droits humains.
«Les religions sont un sujet important, car elles sont une grande source d'homophobie», explique au Courrier Christopher Newlands, pasteur anglican gay, l'un des organisateurs. Mais dans les milieux arc-en-ciel européens, et surtout français, le thème peine à s'imposer, freiné par une vision exclusive de la laïcité.


Diagnostic commun

Malgré l'absence, au final, de stratégie interreligieuse pour faire avancer la cause, des problématiques communes se sont dégagées. Car entre ouverture et fermeture, les situations entre les religions et en leur sein sont très diverses. De même, elles varient selon les lieux, entre protection de la diversité sexuelle et violations des droits humains. Au micro, l'évêque Michael Ingham, qui a fait voter par son diocèse au Canada la bénédiction des couples de même sexe, pose pourtant un diagnostic exportable aux trois monothéismes: «L'homophobie plonge profondément ses racines dans la Bible et dans le dogme chrétien. L'hypothèse de l'hétérosexualité (comme norme exclusive, ndlr) se fonde sur le récit de la Création. Mais elle est inacceptable, car elle exclut nombre de créatures de Dieu. Il faut une nouvelle analyse des textes saints.» Pour cet hétérosexuel, les chrétiens ont vécu deux mille ans sur le «continent du patriarcat. Conquérir le Nouveau-Monde prendra du temps.»
En termes coraniques, sa pensée se résume par l'ijtihad. L'imam Muhsin Hendricks, qui dirige une petite communauté de musulmans gays au Cap (Afrique du Sud), le traduit par «raisonnement indépendant». Dieu comprend les personnes qui ne sont pas attirées par le sexe opposé, explique-t-il. «Mais ce n'est pas enseigné. On apprend à se référer aux imams et à ne pas se questionner soi-même.»


Le droit au bonheur

Joël Behmoras, lui, préfère l'individualisme, qui a point dans nos sociétés, au message «tribal» et «normatif» des religions. Car le premier a fait éclore le droit au bonheur, dont fait partie celui de vivre pleinement son orientation sexuelle. MgrIngham ajoute: «De tout temps, les religions ont toléré l'homosexualité tant que l'homme acceptait de prendre une épouse et de faire son devoir. Ce qui a changé, c'est que les femmes refusent aujourd'hui cette relation alibi et destructrice.»


Des homoparents heureux

Divisés en trois groupes de travail (islam, christianisme, judaïsme), les participants ont approfondi la réflexion. La Genevoise Carole Bonstein a par exemple évoqué la bénédiction de sa fille – dont la mère biologique est la compagne de Mme Bonstein – par François Garaï, rabbin de la Communauté israélite libérale de Genève, lors d'une cérémonie privée. D'une chaleureuse bise, cette lesbienne juive a remercié le religieux. Venu en personne affirmer que Dieu ne fait pas de discriminations entre ses créatures. I


Entre ouverture et rejet


RACHAD ARMANIOS

Dans le judaïsme, les courants libéraux ont dépassé l'abomination de l'homosexualité inscrite dans la Thora, contrairement aux mouvements orthodoxes. Point positif pour Joël Behmoras, les pôles du judaïsme (USA, Israël) sont majoritairement libéraux (contrairement à l'Europe).
t L'islam «officiel» condamne les actes homosexuels. Parmi les quelques pays prévoyant la peine de mort pour ce «délit», tous sont musulmans. Mais en islam, les situations varient beaucoup, d'une Turquie relativement ouverte à une Bosnie proche des situations européennes, en passant par un Pakistan où les LGBT, officiellement inexistants, vivent un calvaire.
Selon le Vatican, l'homosexualité contredit la loi naturelle. Fin 2005, le pape a verrouillé l'admission des homosexuels à la prêtrise dans les séminaires.
Les réformés (sauf les évangéliques) et les anglicans sont ouverts à l'homosexualité. Mais le thème divise. En introduisant une liturgie pour les unions de même sexe dans son diocèse, MgrIngham (anglican, Canada) a perdu 10% de ses églises et 25% du budget. Un pasteur gay nigérian a en outre rappelé qu'officiellement l'homosexualité n'existait pas dans son pays.

Source : http://www.lecourrier.ch/modules.php?op=modload&name=NewsPaper&file=article&sid=41229&mode=thread&order=0&thold=0

Partager cet article
Repost0
19 mars 2006 7 19 /03 /mars /2006 08:00

Chrétien et homosexuel : le grand écart au quotidien


Le 15/03/2006 à 7 h 00 - par Johanna Fayolle

Traités de « pêcheurs » par le Vatican, ils n’en sont pas moins très pratiquants. Une étude du CNRS les fait sortir de l’ombre.



En matière de sexualité, les autorités chrétiennes n’ont jamais brillé par leur ouverture d’esprit. En son temps, Jean-Paul II prônait l’abstinence plutôt que le préservatif dans la lutte contre le SIDA. Son successeur, Benoît XVI, n’a pas changé la donne. Au contraire, ses récentes déclarations sur l’homosexualité ont rappelé que l’Eglise ne reconnaît pas tous ses fidèles. A ses yeux, un homo, fût-il chrétien pratiquant, n’en reste pas moins un vulgaire « pêcheur ». Mais les chrétiens homosexuels n’en ont cure : leur foi est plus forte que l’église !

Une sociologue du CNRS-Ehess, Martine Gross, a enquêté sur ce groupe discret dont on ne parle jamais. Il en ressort que, loin d’être distants avec l’Eglise, ces chrétiens sont au contraire très impliqués. Ils seraient ainsi 70 % à participer à la vie de leur paroisse, notamment en assistant à la messe, pour 26 % d’entre eux. D’autres assurent même des responsabilités au sein d’un mouvement associatif chrétien, d’un groupe de partage ou d’une chorale…

Il faut croire que les chrétiens homosexuels catholiques ou protestants sont des fidèles plutôt motivés !

Comment expliquer une telle implication dans une Eglise qui officiellement les rejette ?

L’explication livrée par l’enquête est un peu simpliste. Ils seraient un tiers à considérer que sur le thème de l’homosexualité, leur paroisse est « bienveillante ». Et les paroissiens réagiraient de manière « positive » en découvrant que l’un d’entre eux est gay ! Il n’est donc pas étonnant d’observer que la majorité de ces chrétiens a dévoilé « complètement » ou « partiellement » son homosexualité. Résultat : seuls 20 % des « cathos-homos » ont cessé de pratiquer en raison « des discours de l’Eglise ou de ses représentants ». Le clergé local aimerait donc « tous » ses fidèles ! Il semblerait ainsi bien plus ouvert que sa hiérarchie.

Il serait trop facile d’accepter cette vision pour le moins angélique. Car ces chiffres sont tout de même à prendre avec des pincettes. Vu les conditions d’échantillonnage et la technique de prospection, il faudrait revoir tout cela à la baisse. Seul 395 des 2000 « cathos-homos » interrogés ont répondu à l’enquête. Mais surtout, la longueur du questionnaire (250 questions) ne pouvait attirer que les plus impliqués ! 70 % des réponses proviennent des deux associations chrétiennes homosexuelles « David et Jonathan » et « Devenir un Christ ».

Toujours est-il que cette enquête a le mérite de révéler une certaine ouverture doctrinale de l’Eglise française. Ces dernières années, des voix, certes isolées, se sont élevées pour pester contre une hiérarchie catholique particulièrement conservatrice. L’abbé Pierre, le plus connu et le plus aimé des Français, l’a fait récemment. Dans Mon Dieu, pourquoi ?, son livre paru en 2005, il ose briser le tabou en manifestant son empathie à l’égard des couples homosexuels. Il admet leurs désirs de se marier, même s’il préfère l’alliance au mariage, et comprend leurs rêves d’adoption. Et oui, on peut avoir lu la Bible et affirmer que l’homosexualité n’est pas un péché ! Car certain affirment que l’homophobie chrétienne repose sur des fondements fragiles. La Bible n’aborde en effet jamais directement le thème. Elle en parle toujours au détour d’un texte, et pas toujours pour condamner. Comme ce psaume où David pleure son ami Jonathan : « Que de peine j’ai pour toi, Jonathan, mon frère !/ Je t’aimais tant !/ Ton amitié était pour moi une merveille plus belle que l’amour des femmes » (2 Samuel 1-26). Tout est une question de lecture…et d’envie d’en discuter !

Alors, compte tenu de l’ultra conservatisme du Vatican, à quand un débat franco-français au sein de notre Eglise ? Le Canada vient de le faire. L’Assemblée des Evêques Catholiques du Québec vient d’en accepter le principe suite à la publication d’une lettre dénonçant publiquement la position de l’Eglise sur l’homosexualité, signée par 19 prêtres québécois.

Espérons que cette enquête du CNRS puisse être le prélude d’un dialogue. Bien qu’elle soit quelque peu biaisée, elle a au moins le mérite de faire sortir de l’ombre ces fidèles pas comme les autres…

Source : http://www.marianne-en-ligne.fr/exclusif/virtual/socit/e-docs/00/00/5C/5E/document_web.phtml

Partager cet article
Repost0
15 mars 2006 3 15 /03 /mars /2006 20:44
États-Unis (Société)
Le maire de San Francisco snobe une cérémonie au Vatican

Gavin Newsom avait prévu de se rendre à Rome à la tête d'une délégation à l'occasion d'une cérémonie au Vatican de nomination de l'archevêque de San Francisco comme cardinal. Gavin Newsom a décidé d'annuler son voyage suite à la position officielle que pourrait prendre l'archevêché de San Francisco contre l'adoption par des parents homosexuels. William Lavada, le futur cardinal, s'était déjà prononcé contre l'adoption par des parents homosexuels dans le quotidien Boston Herald, appelant les agences catholiques «à ne pas prendre en considération les dossiers de parents homosexuels». Gavin Newsom, catholique pratiquant, a déclaré dans le quotidien San Francisco Sentinel que sur l'adoption, «le Vatican fait fausse route». En 2004, le maire de San Francisco avait autorisé le mariage des couples du même sexe, plus de 4000 couples s'étaient unis avant qu'une juridiction de Californie n'annulent ces mariages en bloc (lire Quotidien du 13 août 2004).

par Nicolas Jan

Source : http://www.tetu.com/rubrique/infos/infos_detail.php?id_news=9219

Partager cet article
Repost0
12 mars 2006 7 12 /03 /mars /2006 07:30

Presse - 14/01/1995
Homophobie en Argentine
Parution :  Libération
Date de parution :  14/01/1995
Auteur(s) :  (source : Golias) 
Numéro : 
Thèmes :  Homophobie, Religion.
Rubrique "Texto" in "Libération, le magazine" (supplément au quotidien).
  

Extrait de l'article :
Image 1Le cardinal Antonio Quarracino, grand électeur du conclave, président des évêques d'Argentine, vient de demander au président de la République d'Argentine, Carlos Menem, "la déportation en une région ou pays lointain des homosexuels". Il précise quie "ce lieu devrait être suffisamment éloigné et assez vaste afin que les homosexuels puissent y vivre selon leurs propres principes".

 

Source : http://www.media-g.net/detail.php?id=MUHFB0XXHN

Partager cet article
Repost0
10 mars 2006 5 10 /03 /mars /2006 13:15
Canada (Religion)
Les évêques du Québec acceptent le dialogue sur l'homosexualité

 

L'Assemblée des évêques catholiques du Québec a accepté jeudi 9 mars d'ouvrir le dialogue à la suite de la publication par 19 prêtres québécois d'une lettre dénonçant publiquement la position de l'Église sur l'homosexualité (lire Quotidien du 27 février). «La lettre des 19 prêtres soulève une question complexe dans notre société, à savoir la conception que l'on se fait de la sexualité». Par conséquent, «la Conférence religieuse canadienne [a] identifié un certain nombre de questions discutables sur lesquelles elle souhaiterait que les évêques entrent davantage en dialogue», ont indiqué les évêques québécois dans un communiqué. Ils ont néanmoins déploré le fait d'avoir été prévenu par voie de presse, ce qui les aurait «entraînés par la force des choses, dans une dynamique de confrontation qui risque de durcir les positions». Le 26 février, dans une lettre ouverte dans le quotidien La Presse, dix-neuf prêtres catholiques québécois ont exprimé leur «désacord» devant la récente directive du Vatican s'opposant à l'ordination des prêtres des homosexuels. Ils affirment dans cette lettre que l'Église ne détient pas «toute la vérité sur l'être humain» et qu'en matière «de vie politique, sociale, familiale et sexuelle, son enseignement officiel s'est plus d'une fois avéré erroné». En attendant que le dialogue s'amorce dans les faits, ils semblent donc avoir été entendus. Il n'y a pas qu'au Canada que des voix dissidentes osent s'affirmer contre les directives du Vatican de l'intérieur même de l'Église. En Italie, des prêtres italiens «de tendance homosexuelle» ont adressé une lettre au Vatican le 14 décembre dernier pour dénoncer la même directive (lire Quotidien du 15 décembre 2005).

par Ursula Del Aguila

Source : http://www.tetu.com/rubrique/infos/infos_detail.php?id_news=9198

Partager cet article
Repost0
7 mars 2006 2 07 /03 /mars /2006 15:49

Homoparentalité : un déni dangereux selon l’évêque d’Angers

L'évêque d'Angers réagit à la décision de justice accordant une délégation d’autorité parentale à un couple de lesbiennes. Il estime "dangereux que la société organise un déni en laissant croire que des enfants pourraient avoir des personnes de même sexe pour parents naturels".

(Mgr Jean-Louis Bruguès)

Cette prise de position survient après la décision de justice autorisant un couple de lesbiennes d’Angers à exercer en commun l'autorité parentale sur deux fillettes.

"L'intérêt de l'enfant ne peut oublier la question douloureuse de la filiation de l'enfant et, par voie de conséquence, son droit à être reconnu et élevé par des parents de sexe différent", a indiqué Mgr Jean-Louis Bruguès dans un communiqué diffusé lundi 6 mars.

La cour de cassation avait rendu fin février un arrêt autorisant un couple d'Angevines à exercer en commun l'autorité parentale envers les deux petites filles qu'elles élèvent ensemble depuis leur naissance.

"Ce qui est légal n'est pas toujours moral. Un tribunal dit le droit, il ne dit pas le bien pour autant, ni le vrai", a estimé l'évêque. "En séparant constamment l'amour, la relation sexuelle et la procréation pour satisfaire le désir des adultes, nous exposons les enfants à des difficultés croissantes dans la construction de leur personnalité qui (...) s'établit dans un jeu d'identification et d'opposition", poursuit-il. L'évêque d’Angers se demande si la société n'est "pas en train de cultiver un mensonge social".

Mis en ligne le 07/03/06

Source : http://v2.e-llico.com/article.htm?rubrique=actu&articleID=12576

Partager cet article
Repost0
7 mars 2006 2 07 /03 /mars /2006 15:47
États-Unis (Religion)
Le mouvement des conservateurs juifs prêt à défendre le mariage homo?

Une décision historique pourrait tomber demain, mercredi 8 mars, lors de la réunion du Comité sur la loi juive du mouvement conservateur, l'une des quatre branches de la religion juive, qui cherche à lier judaïsme et modernité. Réunis dans le Maryland aux États-Unis, 25 rabbins discuteront en effet d'une motion visant à reconnaitre les mariages des couples du même sexe et à permettre aux rabbins homosexuels, hommes et femmes, de pratiquer leurs fonctions, sans cacher leur orientation sexuelle. Si cette proposition a des chances d'être adoptée, la réunion promet néanmoins d'être houleuse et intense, car elle va à l'encontre d'une décision adoptée en 1992 sur le statut des homosexuels. Les conservateurs juifs espèrent attirer ainsi plus d'adhérents après une baisse significative de fréquentation de leurs synagogues. À ce jour, seul le mouvement des juifs réformistes est gay-friendly. Il est d'ailleurs devenu majoritaire aux États-Unis. Quant aux orthodoxes, mouvement majoritaire en Israël, ils ne reconnaîssent ni le mariage ni les rabbins homosexuels. Il y a quelques années déjà, le mouvement conservateur avait autorisé les femmes rabbins à occuper les fonctions rabbiniques, une avancée que les orthodoxes ne reconnaissent toujours pas.

par Eran Guterman

Source : http://www.tetu.com/rubrique/infos/infos_detail.php?id_news=9170

Partager cet article
Repost0
4 mars 2006 6 04 /03 /mars /2006 17:22
 
Sur Internet, credos de chrétiens gays
LE MONDE | 04.03.06 | 13h21  •  Mis à jour le 04.03.06 | 13h21








Il sourit quand on lui dit que l'image de Jésus, sur son blog, donne dans le genre saint-sulpicien. "C'est vrai que j'ai des goûts classiques..." Cet étudiant de 20 ans, en classe préparatoire à Paris, a choisi le pseudonyme d'Aelred. Comme saint Aelred de Rielvaux. Un moine cistercien anglais qui vécut au XIIe siècle et qui éprouvait des "affections intimes" pour certains de ses compagnons, tout en s'astreignant à la chasteté. Le premier saint gay en quelque sorte.

 

 

Aelred, rencontré dans un café du Quartier latin, avoue avec émotion qu'il souhaite "délivrer un message" par l'intermédiaire de son blog (abbafather. blogspirit. com) : "Je veux dire aux chrétiens homophobes que je suis né comme cela. Que mon homosexualité est quelque chose que je n'ai pas choisi. J'essaie de pouvoir aimer, comme n'importe quel garçon de mon âge, et de vivre comme chrétien. Je voudrais que l'Eglise catholique et, avec elle, tous les chrétiens posent sur nous un regard d'amour. Pour l'instant, je ne perçois qu'un refus."

Aelred est catholique pratiquant, originaire de province, bien inséré dans son Eglise locale. Nul ne sait qu'il est homosexuel. Ni ses parents ni les prêtres qu'il connaît depuis l'enfance.

Par Internet, en tapant "chrétiens" et "gays" sur un moteur de recherche, il est entré en contact avec d'autres personnes homosexuelles. Il a d'abord participé au groupe de prière de l'association chrétienne David et Jonathan, qui se réunit tous les deuxièmes vendredis du mois, à 19 heures, dans l'église Saint-Merri à Paris, à côté du Centre Georges-Pompidou. "La première fois, j'étais paralysé de peur. Mais j'ai compris qu'on pouvait être gay et chrétien à la fois." Par la suite, il a rencontré le groupe Lambda, des gays et des lesbiennes qui se retrouvent une fois par mois à la cathédrale américaine de Paris, qui appartient à l'Eglise anglicane épiscopalienne.

 

"DOUBLE VIE"

 

L'étudiant a fait son chemin. "Il y a un an, je ne vous aurais pas parlé comme ça... J'étais dans la culpabilité. J'avais l'impression d'être dans le péché. J'étais scindé en deux. J'allais à la messe, mais je me sentais comme un étranger. Comme si je laissais une part de moi-même à l'entrée de l'église. Aujourd'hui, je veux pouvoir vivre comme chrétien et homosexuel."

Un temps, Aelred envisageait de devenir prêtre. Mais la récente instruction du Vatican interdisant le sacerdoce aux homosexuels lui ferme cette voie. "Nous sommes à un moment de l'histoire de l'Eglise, se console-t-il. Je pense qu'elle évoluera. Je reste catholique et je vais tâcher d'appliquer à une relation homosexuelle ce que la foi chrétienne demande aux couples hétérosexuels. Le respect et la fidélité."

Jean-Marc a fait un autre choix. Ce gaillard au sourire franc et aux larges épaules a décidé de quitter l'Eglise catholique pour devenir anglican. "La plupart des catholiques ont du mal à abandonner leur Eglise. Pour moi, l'important, c'est ma relation à Dieu. Peu importe le contexte." Jean-Marc a un long passé de catholique. Il a fréquenté assidûment, dans les années 1980, la communauté charismatique du Chemin neuf, à Lyon. "Je ne pouvais pas parler de mon homosexualité. J'aurais été confronté immédiatement à des bien-pensants qui m'auraient répondu : "C'est mal !" J'étais un vrai schizophrène. Je menais une double vie : chrétien le jour et gay la nuit... C'était très malsain. Beaucoup de gens, y compris des prêtres, mènent cette double vie."

Ne pouvant plus supporter la situation, Jean-Marc a abandonné toute pratique religieuse pendant dix ans, s'est tourné vers le New Age. Puis il a poussé la porte de l'Eglise anglicane, lorsque celle-ci a nommé, en 2003, son premier évêque gay.

Jean-Marc est l'un des fondateurs du groupe Lambda. Il tient la chronique de sa vie, de sa foi, de ses amours sur son blog (gayanglican. blogspot. com). Pour lui, la grande nouveauté est là : "Internet a été libérateur. Les homosexuels chrétiens parlent. Avant, la parole était monopolisée par les Eglises. Désormais, les homos peuvent dire "je"." Il reçoit une centaine de visites par jour sur son blog et entretient un contact régulier avec une trentaine de chrétiens homosexuels.

 

D'autres initiatives ont vu le jour. Eric Louis (un pseudonyme) a longtemps tenu un blog sur le site de l'association catholique Devenir un en Christ, qui s'adresse aux homosexuels, mais a une perspective plus conservatrice que David et Jonathan. Il en a fait un livre publié à compte d'auteur sous le titre Au matin de ma vie. Il poursuit le récit sur le Net (www.u-blog.net/ericlouis).

Eric a commencé à écrire son histoire en 2002. "Internet constitue une formidable tribune, affirme ce catholique de 32 ans, pacsé. Pour beaucoup d'homosexuels chrétiens, c'est la seule porte de dialogue. Je pense à des prêtres qui mènent une double vie. On a tendance à croire que la rencontre virtuelle n'est pas une vraie rencontre. Or je peux vous dire que des homos m'ont confié des choses qu'ils n'auraient pas pu me dire en face-à-face."

Ces chrétiens ne demandent pas la création d'Eglises gays. Ils cherchent des structures dans lesquelles ils puissent simplement être accueillis. "L'essentiel est de sortir de l'isolement et de la culpabilité, qui sont mortifères, insiste Eric. Pour ma part, j'ai pu me décentrer d'une focalisation quasi obsessionnelle sur la sexualité à partir du moment où j'ai compris que je n'étais pas un pestiféré, seul dans son coin." Des lieux d'accueil existent pourtant. Derrière l'intransigeance des discours officiels, certaines paroisses se montrent très ouvertes. Des abbayes bénédictines comme Solesmes (Sarthe) ou La Pierre-qui-Vire (Yonne) abritent des retraites organisées par David et Jonathan ou Devenir un.

Les homosexuels chrétiens ont l'impression de vivre un double rejet. " Dans les milieux gays et lesbiens, tout ce qui est chrétien est assimilé à de la ou à l'Inquisition, déplore Jacques, de l'association David et Jonathan. Il est presque plus difficile d'être chrétien dans les milieux homos que d'être homo dans les communautés chrétiennes." Jean-Marc propose une solution radicale pour que les institutions bougent : "Rien ne changera dans l'Eglise catholique tant qu'une masse critique d'homosexuels n'aura pas fait son coming out !"

Xavier Ternisien
Article paru dans l'édition du 05.03.06

Source : http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-651865,36-747541,0.html?provenance=rss

 

Partager cet article
Repost0
4 mars 2006 6 04 /03 /mars /2006 17:13
Pologne (Société)
L'Église s'infiltre à la fac pour guérir les homosexuels

 

Après avoir interdit l'exposition de t-shirts (lire Quotidien du 22 fevrier) aux inscriptions pro-gay («Je suis lesbienne», «J'ai deux mamans» etc.) sous la pression de l'Église catholique, l'université d'État de Lublin vient d'accepter une campagne d'affichage proposant le traitement des homosexuels. L'affaire des t-shirts s'est terminée par une manifestation des étudiants contre l'influence grandissante de l'Église dans la société polonaise. Au même moment, plusieurs personnes publiques- journalistes, politiciens, écrivains, artistes- ont protesté, dans une lettre ouverte, contre cette restriction de la liberté d'expression. Quelques jours plus tard au Centre de la culture et de la langue de la même université, le recteur a accepté la propagande homophobe de l'Église. L'aumônerie de l'université a, en effet, organisé une rencontre pour les étudiants dans le but de promouvoir «le traitement des homosexuels». Sur le panneau d'affichage qui annonçait cet événement, l'homosexualité était placée à côté des sciences occultes, des sectes, de l'avortement et de... l'homéopathie.


par Adam Cioch

Source : http://www.tetu.com/rubrique/infos/infos_detail.php?id_news=9154

Partager cet article
Repost0