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12 novembre 2006 7 12 /11 /novembre /2006 01:00
Michel Onfray et le système hédoniste

Franck Delorieux. Vous écrivez qu’il importe de se préserver, de ne pas s’exposer, et pourtant vous ouvrez votre livre par un récit de votre enfance et de ses douleurs. Comment concilier la nécessaire protection de soi et l’investissement subjectif, personnel dans l’écriture ?

Michel Onfray. La protection de soi concerne ce que Marc-Aurèle nomme « la citadelle intérieure » - à laquelle, en ce qui me concerne, personne n’a accès, car je verrouille cette forteresse personnelle qui est le coeur nucléaire de mon identité pour la bonne et simple raison qu’il recèle trop de mécanismes intimes qu’on ne doit jamais laisser à disposition de qui que ce soit... Trop dangereux... On peut raconter la surface, l’écume, les faits, ce qui ne contribue pas à la mise en danger de soi.

Par ailleurs, je poursuis un travail entamé dès 1989 et qui affirme qu’on doit à son lecteur l’explication existentielle, matérielle - matérialiste même... -, des idées que l’on a, des pensées que l’on défend, des visions du monde qui sont les nôtres. L’autobiographie est généalogique du théorique : les idées ne tombent pas du ciel, elles montent de la terre, en l’occurrence d’un corps qui est dans un temps, dans une configuration historique, familiale, existentielle... Montrer tout cela, sur le principe sartrien d’une autoanalyse existentielle, me semble une façon d’en finir avec la religion structuraliste du texte pur, de la religion du texte, de la haine du contexte, qui a plongé nos trente dernières années dans une déréliction théorique incroyable...

Vous écrivez qu’on ne peut pas brûler les églises, massacrer les prêtres, vandaliser les objets de culte, piller les monastères... Or vous défendez une morale hédoniste : pourquoi nous priver de ces petits plaisirs anodins ?

Michel Onfray. Parce qu’après l’incendie, le massacre, le viol, le vandalisme, le pillage, on a augmenté la violence, pas fait reculer l’obscurantisme qu’on a au contraire démultiplié. Or il faut en finir réellement avec la barbarie religieuse, mais sûrement pas en utilisant les armes de l’Inquisition : je crois au nécessaire travail de la raison ultra, au radicalisme philosophique militant qui attaque à la racine intellectuelle et ne se contente pas de couper les feuilles, car la mauvaise herbe repoussera...

Si le chapitre sur l’érotisme solaire m’a intéressé, il ne m’a pas touché puisqu’il ne concerne que les rapports entre hommes et femmes. N’existerait-il pas de libertinage entre hommes ou entre femmes ? Si vous dénoncez justement le mariage, pourquoi militez-vous pour le mariage homosexuel ? Enfin, une phrase telle que celle-ci : « La formule de la politesse à l’endroit de l’autre sexe définit l’érotisme » n’est-elle pas hétérocentriste ?

Michel Onfray. Effectivement, je suis sur une position hétérocentriste, parce qu’hétérosexuel... Je ne peux défendre une position homocentriste, parce que je ne suis pas homosexuel... Mais, sourions un peu, ça n’est pas grave d’être hétérosexuel - homosexuel non plus je crois ! Or quand je parle de « l’autre sexe », ce peut être bien évidemment « le même sexe » ! L’autre sexe, c’est celui du tiers avec lequel on entretient une relation d’intersubjectivité érotique, sensuelle, peu importe qu’il soit homme ou femme, en tant que tel. Car, parce que son identité en fait un sujet séparé, il est autre... J’ai plusieurs fois dit combien la cause homosexuelle était la mienne, mais défendue de l’extérieur, pour des raisons existentielles... Comme on peut défendre un féminisme actif, ce que je fais, sans être femme, mais « compagnon de route », pour le dire dans une expression qui eut ses belles heures !

Sur le mariage : je crois effectivement qu’il y a mieux à faire dans la vie que de se marier, mieux à faire aussi que faire des enfants, ou fonder une famille, mais si je milite pour le principe d’une égalité des droits, il faut, pour la cohérence de l’argumentation, que les homosexuels puissent disposer du droit à commettre les mêmes sottises que les hétéros ! Ensuite, le droit n’est pas un devoir, une obligation, il ouvre seulement des possibilités...

Vous reprochez à la psychanalyse de voir l’inconscient comme immatériel. Serait-elle le dernier avatar du judéo-christianisme ? Faut-il remettre en cause l’inconscient freudien ?

Michel Onfray. Je crois, oui, que l’inconscient freudien procède de l’âme platonicienne, qui est aussi celle des judéo-chrétiens. Lorsque Freud travaille ces questions à l’époque de Métapsychologie, il hésite entre un inconscient matériel et un inconscient immatériel, puis tranche en postulant l’immatérialité. Or postuler n’est pas démontrer. Je prévois un jour un ouvrage sur la psychanalyse dans lequel je tâcherai de montrer la matérialité de l’inconscient à partir des effets placebo, des logiques chamaniques, du rôle cardinal en épistémologie de l’oubli du système neurovégétatif dans la médecine occidentale...

Dans votre défense de l’eugénisme, vous parlez du « normal et de l’anormal ». Qu’est-ce que ça veut dire ? L’eugénisme ne serait-il pas dangereux entre les mains d’un homme qui, par exemple, pense détecter les délinquants dès la maternelle ?

Michel Onfray. Je sais que ça n’est pas politiquement correct de dire qu’il existe un normal et son contraire... Notre époque, qui marche sur la tête, va jusqu’à trouver défendable qu’une association de sourds (américaine, bien entendu, si je puis m’exprimer ainsi...) - excusez, on dit « malentendant »... - puisse défendre l’idée selon laquelle eux sont normaux, pendant que ceux qui disposent de leur ouïe ne le sont pas... Je suis pour une définition littérale de la norme et de l’anormal, et non pour une définition moralisatrice. Est normal quiconque entre dans la norme et la norme définit la majorité - ça n’est ni bien ni mal d’être dans la norme ou pas, c’est sociologiquement que la chose se dit. La morale moralisatrice, Nietzsche dirait « la moraline », infecte désormais tout ce qu’elle touche : elle fait désormais plus de mal que la norme chrétienne... Le politiquement correct est le cléricalisme du XXIe siècle.

L’eugénisme dont je parle suppose un qualificatif pour avoir un sens : l’eugénisme n’est pas un absolu platonicien indéfendable en soi, il obéit aux lois du nominalisme : il lui faut une épithète pour le qualifier au-delà de ce que dit l’étymologie : à savoir « bonne naissance ». Eugénisme nazi, eugénisme pétainiste, eugénisme stalinien, eugénisme raélien, eugénisme libéral aujourd’hui - et c’est celui que je combats au nom d’un eugénisme libertaire qui consiste à penser qu’en termes d’agrégat cellulaire, mieux vaut un agrégat exempt de tares physiologiques - par exemple une trisomie profonde - qu’un autre agrégat qui débouchera sur une existence mutilée... Un père diabétique, une mère hémophile, des parents porteurs d’une maladie orpheline peuvent légitimement demander un tri cellulaire et une fécondation in vitro pour choisir culturellement dans les milliards de potentialités naturelles la configuration existentielle la plus hédoniste pour leur progéniture. L’eugénisme libéral, lui, met la science au service du formatage d’individus qui coïncident avec la règle marchande et publicitaire : on ne peut s’interdire l’eugénisme libertaire qui augmente les potentialités de la liberté et de l’hédonisme, parce qu’il existe un eugénisme libéral déplorable...

Votre livre s’achève par ces lignes : « Car l’objectif, ici comme ailleurs, reste le même : créer des occasions individuelles ou communautaires d’ataraxie réelle et de sérénités effectives. » Est-ce un refus de l’idéal républicain ?

Michel Onfray. Vous précisez vous-même fort justement le mot que j’utilise : « communautaire ». Or, que je sache, la République est la modalité politique post-révolutionnaire de la communauté... Pour ma part, je me définis comme un républicain soucieux de constituer intellectuellement une République libertaire... Ne confondez pas l’occasion « communautaire » et le fait « communautariste » qui, je le dis en passant, et en regard des réponses que je viens de vous faire sur la question homosexuelle ou sur celle des normes sociales, détruit toute possibilité de communauté républicaine ! Le communautarisme est la maladie infantile de la communauté...

Vous êtes partisan d’une pensée qui se constitue en système : comment éviter la pensée systématique ?

Michel Onfray. Là encore, faisons du dictionnaire le juge de paix, comme avec normal-anormal : un système n’est pas forcément systématique ! Le systématique, c’est le système devenu mécanique. Autrement dit, le système qui oublie d’être dialectique. Je tente, en effet, de constituer une pensée qui fasse système, disons-le autrement : qui ne néglige aucun moment de ce qui constitue le réel. Du moins autant que faire se peut... Je défends, on le sait, l’hédonisme, voilà mon système en un mot - ce qui, bien évidemment, est un peu court... Si on en précise la nature, on doit aborder les variations de ce thème sur les questions spécifiques de l’éthique, de la politique, de l’érotique, de la bioéthique, de l’esthétique, de l’ontologie, et j’ai consacré au moins un livre à examiner les potentialités hédonistes sur ces terrains respectifs. Le systématisme vient dès que l’on a fait le tour, qu’on se répète ou qu’on enferme sa pensée dans des artifices qui la contraignent comme dans des entraves dont on ne se défait pas : le systématisme hégélien par exemple n’a rien à voir avec le système de Nietzsche. On s’en doute, je n’aspire pas à une pensée systématique de style hégélien !

« La puissance d’exister » se présente comme un bilan de vos travaux précédents avec, pour la première fois, un retour sur votre enfance. Allez-vous passer à une autre forme de travail, d’écriture, de réflexion ?

Michel Onfray. Non, je ne crois pas... Je vais poursuivre le chantier de la Contre-histoire de la philosophie, en ouvrir un autre, aussi vaste, avec, probablement ce qui deviendra mon séminaire suivant à l’Université populaire de Caen (lorsque j’aurai épuisé le premier avec huit années de travail...), ce sera une histoire de la pensée anarchiste de Proudhon à Feyerabend. Je viens de terminer une pièce de théâtre, que je vais retravailler et qui s’intitule le Songe d’Eichmann, dans laquelle Kant vient demander des comptes à Eichmann dans sa cellule quelques heures avant sa mort car, lors de son procès, le nazi a dit qu’il avait mené une vie kantienne - ce que, pour ma part, je crois... Je vais travailler à ce livre sur l’inconscient matériel pour ajouter la pierre « psychologie » qui manque à mon système ! Puis un autre livre sur les vertus, qui pourrait s’intituler le Plaisir de l’autre - au double sens : le plaisir d’autrui, fait à autrui, et le plaisir du commerce de l’autre - ça, c’est pour la pierre « morale » là où la sculpture de soi a fourni la pierre « éthique »... Après, on verra !

Michel Onfray, La Puissance d’exister,

Éditions Grasset, 230 pages, 17,90 euros.

Source : http://www.humanite.presse.fr/journal/2006-11-04/2006-11-04-839812

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