Un nouveau blog
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AZRIYAS
blog des lesbiennes maghrébines et des femmes libres
dans les Aurès, région berbère d'Algérie, les Azriyas sont des femmes libres. A la personnalité affirmée, dotées d'un sens de l'hospitalité inégalé et d'un profond raffinement, ces femmes étaient loin d'être ostracisées ou rejetées ... elles semblaient, au contraire, selon l'auteure Mathéa Gaudry, qui les a approchées et étudiées (in "La femme chaouia de l'aurès") jouir d'une position privilégiée.
Nous sommes des Françaises d'origine algérienne, et nous souhaitions, depuis un moment, ouvrir un espace d'échange pour les femmes libres du monde entier ... nous espérions créer un espace d'échange où les femmes libres ou qui aimeraient l'être (serait-ce sur la toile), des femmes en questionnement sur leur sexualité, dans leur rapport aux autres femmes pourraient discuter et réfléchir, en toutes quiétude et latitude, sur des thèmes aussi divers que le cinéma, la littérature, le féminisme, etc.
Nos maîtres-mots sont liberté, diversité, tolérance.
Ce sont toutes ces raisons qui nous ont incitées à créer ce forum.
Qu'est-ce être une femme dans les sociétés d'aujourd'hui ?
Quelle place occupons-nous et laquelle devrait nous revenir ?
Pour initier un début de réflexion, j'ai choisi un extrait du book de Kristeva (in "Seule, une femme" ), une écrivaine et psychanalyste française d'origine bulgare. Elle souligne sa singularité, le goût et le prix de sa liberté !
"Oui, j'emploie le mot "seule" au sens de singulière, unique, sans égale. "Seule" est cette incommensurable particularité à laquelle fait appel Le Génie féminin que j'adresse à l'unicité de chacun et de chacune, au dépassement de soi en ces temps de massification et de globalisation. Mais "seule" indique aussi la solitude qu'éprouve une femme, fût-elle la mieux entourée, aidée ou intégrée, quand elle assume le risque de sa singularité, qui est tout simplement le risque de la liberté. Car l'Histoire n'a pas préparé les femmes à oser prendre ce risque et, plus douloureux encore, lorsqu'elles le font, leurs partenaires familiaux et sociaux en sont heurtés. Comme la gloire selon Madame de Staël, la singularité au féminin est bien souvent, aujourd'hui encore, "le deuil éclatant du bonheur".
Source: http://lesbiennesmaghrebines.over-blog.com