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8 août 2006 2 08 /08 /août /2006 01:00

Sur la pointe des doigts
j'irai me fondre dans tes mots
pour en extraire la quintessence
pour t'offrir en toute complicité
sur le plateau des jubilations
des extases
le son rauque de la vie
jusqu'à la tombée du rideau

 

 

 




Poème d'Huguette Bertrand

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6 août 2006 7 06 /08 /août /2006 01:00

Aime-moi.



Oh cette nécessité !
Aime-moi, parole forte.
Dis-moi, dis-moi ces mots manquants,
Dis-moi jusqu'à remplir le creux de mon âme
Ces mots lents qui coulent jusqu'aux tréfonds de l'être.


Je veux ton amour,
Je veux ton souffle à mon rythme,
Je veux ces mots en toi.
Dis-moi, dis-moi au-delà du silence,
Dis-moi l'amour, tout ton amour.
Que sonne l'absurde de la passion qui nous tient.


Aime-moi de ces mots qui caressent la chair,
Aime-moi à m'étourdir en ta parole.
Je veux, je veux sans le dire
Que tu saches me le dire.
Oh cette nécessité !
Brûlante,
Dévorante.


Dévastée de silence,
Ruinée dans l'isolement, le doute,
Dis-moi le feu, l'ivresse,
Dis-moi le désir qui ravine nos lèvres,
Dis-moi sans futur le présent inconstant
De seconde en seconde hors de la fuite
Qui tu es,
Que je saisisse ton être maintenant.


Un drap de soie à peine opaque,
Ta voix posée en plis légers
Autour de ma taille.
Ta voix encore, surgie par effraction,
Un labyrinthe élucidé dans mon âme qui te cherche.


Dis-le, dis-le
Ce mot terrible que tu fuis.
Oh cette nécessité !
Brûlure de toi,
Un empire insensé



Poème de Leïla Zhour

Photographie : Jean Vallette

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5 août 2006 6 05 /08 /août /2006 01:00

je m'assois sur ton nombril     tu me fais tourner à toute vitesse     des rayons lumineux s'arquent à ton corps ma sphinge gardienne des enfers     tu me dardes si fort du regard     je ne peux pas couper même avec ma lance     les couloirs de tes yeux     deux portes étanches s'ouvrent     j'entre dans cet espace immense où je t'ai tant désirée     je veux rester à l'entrée un moment     des années-lumières l'éternité me sondent jusqu'aux talons     je suis attachée au sabot d'une vieille jument que je n'ai jamais vue     pourtant     je connais son nom et celui de toutes les cavalières qui l'ont montée     je connais toutes les odeurs dans sa crinière     l'ardeur de leurs cuisses contre son flanc     le bouclier au ventre contre les vents     les narines épatées par l'ampleur du souffle et du galop     sur le front elles ont des cornes qui se dressent jusqu'au ciel     j'ai le ventre aussi vieux que les pharaons et je veux parler





Poème de Diane Cardinal, extrait de L'Amoureuse, Les Editions Tryptique, Montréal, Québec, 1989.

Photographie de Doug Beasley

 

 

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4 août 2006 5 04 /08 /août /2006 01:00

Sois m/a très chérie puissante assise ferme sur tes talons, que tes cuisses soient d'airain, tes genoux de boue rouge d'argile, tes mains adorables posées appuyées sur tes vastes externes qu'elles soient d'or d'améthyste de fluide mercure, que ta poitrine soit verte et brillante de même consistance que l'envers des feuilles d'arbre, que ton buste soit d'acier trempé, tes épaules de cuivre, que tes reins soient de fer, que ton cou soit d'argent, que ta nuque soit d'étain, que tes joues soient de platine, que tes yeux soient m/a préférée de plomb fondu et de lait, que ta vulve soit d'iridium ardent infusible véhémente, que ta vulve soit, lèvres coeur clitoris iris crocus d'osmium odorant réfractaire, sois forte m/a plus belle et la plus enfiévrée la plus criante m/es mains à te toucher se cassant m/a voix cherchant à redoubler ta voix.

 

Texte de Monique Wittig, Le Corps Lesbien, Les Editions de Minuit, Paris, 1973.

Photographie de Silvio Schoisswohl

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30 juillet 2006 7 30 /07 /juillet /2006 01:00

Au pays de ton corps

 


L'or des cambrures et courbures de tant d'immensité
Ces foyers ardents parmi une étendue blanche et bouillante
Ou il fait bon se noyer s'enrouler s'enchanter
Des nuits des aubes des heures spontanées
Ces moments juste d'un baiser pénétrant en jouir
Affleurement et longs cheminements des touchers sensuellement
Amoureux
Pour une parole chaudement donnée et prononcée
Aller embrasser ses pieds les serrer fort et s'y coucher
Puis à l'envers proclamer un sommet érotique
L'existence s'interrompt la vie suspendue
Plénitude d'etre silence absolu
Puis des langues se remerciant
Des regards s'adorant des bras ballants
Et des cuisses au repos posées là
Deux corps suaves au gout relevé
Emmelées mélangées retrouvées
Etre soi et cependant baigner dans l'au travers l'autre

 

Poème de Clara Vincent

Photographe : auteur(e) inconnu(e)

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20 juillet 2006 4 20 /07 /juillet /2006 08:00

Tes mains


Tes mains griffent mon passé,
Délicieuses blessures,
Élixir de nos envies enlacées.
Tes mains creusent un puits de tendresse
Dans le désert de mes doutes.
Tes mains se glissent
Dans les interstices de ma pudeur.
Tes mains posent des promesses
À l’orée de mes désirs.

Tes mains allument des étoiles
En gerbes de candeur incendiaire.
Tes mains cueillent mon plaisir
Aux portes de l’abandon.
Tes mains inondent mes pensées
Des cascades de ton odeur intime.

Tes mains caressent ma peau,
Vibrations infinies des cellules
De mon épiderme étonné.
Ma chair retient son souffle,
Attentive à toi,
Tes mains, tes doigts.

 



Poème de Patricia Guenot

Photographie de Gabriele Rigon

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19 juillet 2006 3 19 /07 /juillet /2006 08:47

tu murmures     tu racontes le combat que tu as livré     je prends ta tête dans mes mains      je sens encore ton souffle puissant     rien ne se perd ma courageuse des grandes steppes     je connais des incantations chantées qui guérissent le mal     je mets mes lèvres sur le contour exact des tiennes     je laisse mes vibrations les plus aimables les plus petites mais les plus fortes entrer dans ta bouche     je mets ma main dans tes reins pour t'aider     je défais tranquillement les filets     tu les recraches dans ma gorge je t'avale je m'immunise en même temps     j'envoie seulement mon souffle     aucune tension ne résiste et je pense aux pierres immenses que l'on peut bouger en chantant

 

Poème de Diane Cardinal, extrait de L'Amoureuse, Les Editions Tryptique, Montréal, Québec, 1989.

Photographie : auteur(e) inconnu(e)

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14 juillet 2006 5 14 /07 /juillet /2006 09:23

J/e suis frappée d'interdit dans la cité où tu vis. Là j/e n'ai pas le droit d'aller. Elles lâchent sur m/oi vos chiens quand j/e m//approche. Y compris le droit d'asile, tout m//y est refusé. Une désespération m/e prend quand j//entends ta voix m/e dire que j/e ne vienne pas, qu'elles sont déterminées à m//en empêcher par tous les moyens. J/e reste assise en pleurant dans le fossé, j/e regarde le soleil entre les grappes des grandes digitales, il ne m/e paraît plus aussi agréablement mauve, j/e m/e roule dans les orties, tout m/on corps se couvre de cloques, une sueur de sang traverse m/es pores rougissant l'herbe tout autour. J//entends le bruit de la mer contre les falaises de l'île. J/e ne peux pas lever les yeux pour regarder la ville même de loin sans qu'ils soient aussitôt brûlés rougis touchés par un faisceau de rayons blancs dont j/e ne connais pas la source. M/es cheveux arrachés par poignées sont en tas à côté de m/oi. M/es cris m/es hurlements m/es ululements font trembler vos chiens, ils sont aux abois, j/e les entends couiner, ou bien l'un ou l'autre se met à hurler à la mort en plein jour. Mais quelque impatience que j/e provoque parmi elles par m/a présence, elles ne peuvent pas m//empêcher de rester là, elles ne peuvent pas m/e contraindre de m/e porter dans un lieu où m/a voix n'atteindrait nulle d'entre vous, j/e ne parle même pas de toi m/a plus aimée, dont j/e ne comprends pas ce qu'elles font, quel est leur pouvoir, ce qui te retient de courir vers m/oi et par les coudes de m/e relever, ou bien il faut que ton sang soit arrêté par leurs soins dans tes veines, ou bien c'est le temps où pour m/oi tu es impitoyable m/e mettant à dure épreuve te servant d'elles pour m//empêcher de te rejoindre fermée à m/es sanglots bouche close aveugle et superbement murée en toi.

Texte de Monique Wittig, Le Corps Lesbien, Les Editions de Minuit, Paris, 1973.

Photographe : Alessandro Bavari

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11 juillet 2006 2 11 /07 /juillet /2006 07:24

Grandes et dures





J'ai de grandes mains dures
Posées sur toi elles deviennent soieries
Vivants enchantements dans l'entrelacs de tes soupirs
Chacun de mes doigts danse une sarabande de plaisirs
Mon coeur accordé à ton coeur
Un temps
Deux temps
Pulsation à mille mains



J'ai de grandes mains dures
Sur toi, elles sont de satin vert
Ensorcelantes promeneuses au long cours
Grisées aux vagues de ton dos



Mes paumes façonnent le contrepoint de nos lèvres
Je tremble à chaque baiser
Mes doigts en antennes d'amour



De ton visage à tes chevilles
Mes longues mains dures se font velours
J'apprivoise leur impatience
Je goûte au plaisir du désir
Incendie cueilli brûlant à mains nues



Ces mains ivres de se poser sur toi
Et dures et douces et folles
Mes grandes mains dures amoureuses de toi

 

Poème de Leïla Zhour

Photographie : auteur(e) inconnu(e)

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9 juillet 2006 7 09 /07 /juillet /2006 07:29

Résidence



J'habite un poème


une grande maison peuplée de miroirs


où les rêves sont très chauds


je pars sans cesse promener mes vertiges


vers un mirage de secours


laissant les mots envahir l'espace


j'habite un poème au troisième sourire


dans un coin là sur ton ventre.





Poème de Françoise Tchartiloglou, Galaxie Rose, Collections les Octaviennes, Editions Geneviève Pastre, 1996

Photographie : Joris Van daele

 

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