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PrÉSentation

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  • : Lez Zone est un espace dédié à la culture et aux arts sapphiques, au féminisme. Vous y trouverez également quelques actualités. Poèmes illustrés, peinture, photographie, artistes invitées.
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Quand je partirai

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Anne Archet :
Convulsive

Union nucléaire

Nicole Barrière :

Femmes en parallèle

Marie Bataille :

Nuit

Le silence te creuse

Germaine Beaulieu :

Dans l'attente

Elle s'interroge

Il n'y a plus de sens

Rien du noir

Tu tiens bon le désir

Jannick Belleau :

Adios Amiga

Jovette-Alice Bernier :

C'est alors que l'on sait

J'abdique tout

Louky Bersianik :

La Splendeur

Le testament de la folle alliée

Le visage

Maladie d'amour

Huguette Bertrand :

Alpamayo

Blondes nuits ensoleillées

Enchevêtré aux impossibles

Je ne suis que le vent

J'ai cette gourmandise

Les visages du temps

Quand le cri du corps

Sous la caresse des mots

Sur la pointe des doigts

Sur l'écran brûlant...

Claudine Bohi :

L'humilité...

France Bonneau :

Si j'étais immigrante

Nicole Brossard :

Aujourd'hui je sais

Ma continent

Ne touchons pas...

Sa surface

Sous la langue

Françoise Bujold :

Quand la perdrix...

Mélanie Cantin :

Innocent amour

Diane Cardinal :

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Je m'infiltre sous ta peau

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De moi...

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Anne Collignon :

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Louise Cotnoir :

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Le sexe marqué...

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Les chuchotements et la caresse 
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Une histoire de beauté

Chahdortt Djavann :

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J'adviens...

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Un peu d'art aussi, des coups de crayons et de pinceaux, de la poésie, des images.

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25 septembre 2006 1 25 /09 /septembre /2006 01:00



Quand les îles pouffent de rire
elles s'en vont à la dérive
vers de vieux continents gloutons

Aussi préfèrent-elles
s'obstiner

A ne pas décolérer

 



Marie-Ange Sebasti, Presque une île, La Marge Édition, 1997.

Photographie : auteur(e) inconnu(e)

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23 septembre 2006 6 23 /09 /septembre /2006 01:15


Les chuchotements et la caresse





Ni les abîmes de la caresse, ni son abandon, ni ses à-côtés périlleux, ni l'affolement de la main ou de la langue devant l'anonymat de la vague qui emporte loin le corps caressé, ni l'après, ni l'avant de la caresse, ni l'aveu de ses tâtonnements, ni l'aveuglement soudain de l'âme cajolée par ses reflets, ni les battements clignotants du cœur que la caresse aspire, ni le besoin de la caresse, ni sa bêtise, ni son bleu de houille qui se pose, tel une carapace, sur des muscles froissés, ni sa bordure, ni son bout, ni sa chute dans le roux de septembre, ni ce somptueux cimetière des caresses sur lequel les mots parfois s'attendrissent, ni le cinéma bruyant de ses artifices, ni le comment de la caresse, si ses complots, ni sa cruauté, ni son démantèlement, ni les deuils entassés dans ses replis, ni les démentis de la caresse, ni sa douceur, ni ses effets à long terme, ni l'éloignement de la main ou de la langue, sournoisement attirée ailleurs, ni l'entêtement de la caresse, ni l'étincelle qu'elle aura fait jaillir, ni le brusque étouffement du corps quitté, ni les exigences de la caresse, ni sa faillite, ni sa féminité, ni ses flottements, ni son galop, ni le goût cuivré de son amertume, ni son guet-apens où se prend la chair vulnérable, ni son habileté, ni ses haltes, ni sa hâte, ni son huis clos intime, ni l'inconvenance de sa maîtrise sur la fin d'un rêve, ni l'intention qu'elle camoufle derrière des naufrages stratégiques, ni ses interdits, ni son joug, ni son juste-milieu, ni les justifications trop câlines de sa lenteur, ni son lieu limite, ni la ligne courbe d'un dos et d'une épaule qu'elle remonte avec délicatesse, ni le livre de la caresse, ni sa loi, ni la mécanique astucieuse de son obscénité, ni sa mémoire, ni la menace de son savoir, ni la mollesse occasionnelle de son souffle, ni le mot qui la nomme, ni sa négation un soir de pleine lune, ni ses nœuds, ni sa nonchalance, ni son obstination à se mouvoir dans l'ombre, dans l'or, dans l'os d'une hanche, ni son odeur, ni le pourquoi de la caresse, ni ses projets baroques, ni les quiproquos de ses rages, ni ses refuges, ni son relâchement ironique à la fin de la dernière nuit, ni ses remords, ni sa répétition, ni sa rigueur, ni ses sables mouvants, ni la splendide spirale de ses urgences, ni sa surdité, ni son utopie, ni la vacuité de son territoire un jour de vague à l'âme, ni le vagabondage de ses veloutés et de ses vertiges, ni le vêtement théâtral qu'endosse parfois la main ou la langue au moment de la caresse, ni sa volupté vieillissante, ni même sa dernière voltige.
Rien que l'état pur de la sensation. Que le motif caresse au moment où il apparaît sur un corps.

 





Texte de Denise Desautels, extrait de Cimetières, la rage muette, Éditions Dazibao

Photographie : Jean Valette

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17 septembre 2006 7 17 /09 /septembre /2006 01:10

Maison à louer. Le silence autour marque l'abandon. Rideaux fleuris sur les fenêtres à guillotine. Le lieu a quelque chose de hanté. Une femme entre seule et ne revient plus. Fait divers. En première page, une photo ancienne la montre souriante et blême. Il n'y aura pas d'image pour la peur, les ecchymoses, le sang, les hurlements bâillonnés. La mort s'enroule dans les phrases comme dans un sari précieux. La haine richement enveloppée, on n'y verra que du feu. Once more. Il faudrait commencer de tous les côtés à la fois pour cerner le mensonge.




 Poème de Louise COTNOIR, L'audace des mains, Le Noroît, 1987.

Photographie : Le Fredus

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8 septembre 2006 5 08 /09 /septembre /2006 10:57

Il faut ce vent, cet arbre, cette terre pour pouvoir dire encore quelque chose de ce monde. Le lieu d'où je viens n'existe pas ; il n'y a qu'un sol sur lequel étendre chacune de nos branches rongées par le vent. Je voudrais ne connaître qu'un geste, vivre. 




Poème d'Hélène Dorion, Les retouches de l'intime, Le Noroît, 1987

Photographie : auteur(e) inconnu(e)

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3 septembre 2006 7 03 /09 /septembre /2006 01:00


Une histoire de beauté


Une phrase, qu'on aurait dû ravaler aussitôt, une seule, modeste, même trouée, a suffi. Une volée de plomb au creux de ton oreille, et tu es tombée, mon papillon, ce midi d'octobre, tombée de haut, dans une embuscade, sonnée, comme on dit, seule contre tous, irréparablement seule. À l'abandon. En dépit de ce vêtement de caresses, qui de jour en jour s'épaississait. Seule, avec tes yeux qui s'éloignaient, enfiévrés par un imprévisible espoir. Oh! à n'importe quel prix l'espoir.


Un lac au centre de toi, abondant et têtu, parmi des couleurs de bouleaux et des tentations toutes simples: debout, deux ou trois pas, ton avancée vertigineuse sur l'herbe, debout, dans la souplesse de l'aube, la plante de tes pieds glissant, soutenue par un rêve de miracle, sur quelque moelleux paysage, vivement debout, ton corps aux quatre vents, tes ailes, et des printemps en enfilade, et des gestes élémentaires qui reprennent vie, parmi les objets domestiques, dans le déroulement ininterrompu des secondes.


Seule, mon papillon, avec tes yeux de bouddha dans l'ombre, immergés, qui fabriquaient du futur infini, tes yeux qu'on n'arrivait plus à suivre jusque-là. Tu t'absorbais dans l'observation de tes dernières nuits, tes derniers étoilements, ton dernier décours de lune, et ta voix accompagnait tes yeux.


Tu comptais tes heures, tes secondes, tes petites joies restantes, tu comptais, avec l'intention de te ralentir jusqu'au miracle, ta vie en boucle, tes hanches en faction, niant secrètement leur anarchie, tu comptais, avec dans ta voix cette douceur de la précaution, essentielle à ta petite jambe folle, fantaisiste, qui te résistait, qu'il te fallait amadouer jusqu'au miracle.


Une douceur empruntée qui ne te ressemblait pas. Contre toute attente, sauf la tienne, tu souriais, Sisyphe heureuse, seule devant la démesure du vide, volontaire jusqu'à l'euphorie, et ton sourire flottait au milieu de ta voix, de tes yeux, ça viendrait, oui, ça viendrait, ta résurrection laissée en suspens dans les trous de la phrase. Or, quelque chose clochait, la terre était trop belle vue d'aussi loin.
Même le béton était beau, même la boue, les chiens, les complots, les cris, l'interminable désordre des rues, le froid, les klaxons, les maisons qui penchent, les parfums disgracieux des ruelles, même la pauvreté, la poussière, les prisons, même les ruines dans le parc, même la saleté, même le vieillissement était beau.


Trop beau. Déchirant. On n'arrivait plus à suivre la cadence de ta voix brûlante, en écho dans ce musée des splendeurs terrestres où le futur s'étiolait, en prenant un couloir transversal.


Tant bien que mal, on ramassait les morceaux de son coeur et, au fond de tes yeux qui s'éloignaient, la beauté enveloppant les choses humaines finissait par retrousser, puis se détacher complètement du béton, de la boue, des chiens,des cris, des klaxons, de la saleté... la beauté levait, avec en elle le projet de t'emporter, de te capturer en quelque sorte, et tu disais «non», et tu hurlais «non», et ta petite jambe folle déposait sa tragédie dans ton hurlement.


Comme on dépose les armes. Tu finissais par t'endormir, traversée par le brouillard de ta dernière chambre, ton corps de plus en plus vague, tes hanches coincées sous leur armure de beauté, tandis que les fantômes de ta nuit avançaient, déformaient ton visage, devant des morceaux de coeur mal vissés, et les fantômes introduisaient, sous tes paupières, un avant-goût de ta fin, ta dernière photographie, ton corps invraisemblable de décembre, ton corps cédant, s'abandonnant, sans aucun bruit, se refermant sur sa dernière étreinte, refroidissant, avec lenteur refroidissant, puis disparaissant un matin en fumée.


D'une nuit à l'autre, la même stratégie, sournoisement la beauté avançait, miroitante, déroulait ses mirages, un par un, tant de prodiges au fond de tes yeux captifs qui s'éloignaient, qu'on n'arrivait plus à suivre, et aussi dans ta voix qui n'était plus ta voix, inutilement ralentie, puis inconséquente la beauté figeait son élan, se figeait comme un mauvais œil, avec son désir de te capturer, et devant ta dernière résistance elle cédait une autre fois, la beauté, stoppait son élan, retroussait aux quatre coins de ton corps, s'émoussait, te laissait en plan au creux de ton dernier lit. Dans ton sommeil, ma Sisyphe écorchée, on entendait ta vie, ton espoir pleurer.




Denise Desautels,  in Tombeau de Lou, Éditions du Noroît, Montréal, 2000

Photographie : Eberhardt

 


 

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21 août 2006 1 21 /08 /août /2006 17:18

FONDRE: je dois trouver un moyen pour te faire savoir que je suis avec toi et que mes désirs ne sont pas séparés des tiens.

Cette pensée a incité mon corps à trouver le moyen auquel plus tard nous avons donné un nom.

Nous l'avons appelé fondre.

 

Isabell Miller

 

 

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20 août 2006 7 20 /08 /août /2006 01:00

Comme le puissant n'aperçoit d'autre méthode d'action que de commander, quand il lui arrive de commander en vain, il passe d'un sentiment de puissance absolue au sentiment d'impuissance radicale.

Simone Weil

 

Photographies : Jean-Claude Delalande

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18 août 2006 5 18 /08 /août /2006 01:00

Une lesbienne est la rage de toutes les femmes condensée jusqu'à l'explosion.

Dans The Woman identified Woman, 1970

 

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12 août 2006 6 12 /08 /août /2006 01:00

Découvrir

un chant

cela signifie

venir

au monde

et courageusement chanter



de naissance

en naissance




Rose Ausländer





Photographe inconnu(e)

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10 août 2006 4 10 /08 /août /2006 01:01

Le corps subversif est un corps conscient des questions féministes qu'il soulève. [...]

Il faudrait toujours garder à l'esprit que la jubilation, le plaisir du corps, est notre première victoire.

 

Hélène Marquié.

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