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On a ainsi entendu par exemple : « Quelle honte de réduire un être humain à sa couleur de peau ! On est tous des êtres humains, merde ! » ; Par contre, aucune interpellation sur l'utilisation du mot « noir » pour désigner tel autre groupe, terme pourtant qu'on utilise tout autant ; quand on se permettait de le souligner, on nous répondait quelque chose du type : « Oui mais c'est pas « noir » au sens « couleur de peau » du terme, c'est « noir » au sens « africain » du terme… De toute façon, moi je dis jamais « noir », ni « immigré », ni tout ça ; pour moi, on est tous français, et pis c'est tout ! ».
Nous aussi, on rêverait d'avoir le privilège de croire que la couleur de la peau ne conditionne pas la place qu'on a dans cette société. Malheureusement, même ce rêve est un privilège de blancs, qui peuvent, eux, se permettre de faire semblant d'y croire. Même quand on naît candide, rêvant que tous les hommes et toutes les femmes de la terre se tiennent par la main et fassent une grande ronde du bonheur, ce qui nous rappelle, nous, à la dure réalité, c'est le marché du travail, l'éducation nationale, la police, les medias,… qui privilégient les blancs et nous discriminent dans l'accès à l'emploi, au logement, dans l'éducation, les loisirs, l'expression politique…
Les réactions effarouchées auxquelles on a systématiquement droit, participent de l'embrouillage de cerveau qui fait que non seulement on se fait marcher sur la gueule, mais qu'en plus, on n'a pas le droit de dire qu'on a un peu l'impression qu'on se fait marcher sur la gueule, et pas le droit de désigner ceux qui nous marchent sur la gueule. En fait, on n'a pas le droit d'essayer de comprendre ; charge à nous de nous rendre responsables de ce qui nous arrive et d'avoir honte de ce que nous sommes, pour assurer la paix sociale ; Et si vraiment on a envie de comprendre à s'en péter les plombs, on n'a qu'à aller se faire interner dans les hôpitaux psychiatriques, de plus en plus spécialisés dans l'accueil des immigrés-qui-ont-voulu-comprendre-ce-qui-leur-arrive-mais-qui-sont-devenus-dingues-juste-avant-d'avoir-compris… On y sera les bienvenu-e-s.
Ce texte pour montrer que, ne pas se laisser impressionner par les critiques/attaques, doit faire partie de nos postures de résistance (même si tenir tête aux militants blancs, généralement pas les moins imbus d'eux-mêmes, sur « blanc/pas blanc » ne constitue pas l'essentiel de notre lutte).
Depuis quelques années, on dit de plus en plus que les personnes issues de l'immigration post-coloniale sont discriminées… Même au PS, on le dit.
Mais discriminées par qui, par quoi ? On peut parler des discriminations raciales, parler des victimes de discriminations, mais pas du système qui discrimine ? ni des critères sur lesquels il discrimine ? ni des discriminants ? Les discriminations seraient le fruit d'une force surnaturelle et invisible ? Des gens sont discriminés, d'accord ; Mais pourquoi y a-t-il discrimination ? A qui profite le crime ?
Pourquoi se contenter de dire par exemple que les noirs et les arabes ont plus de difficultés à trouver un logement ? Pourquoi ne pas compléter en disant que les blancs (c'est purement mathématique) ont plus de facilité à trouver un logement ? Pour faire un beau rapport de domination raciste, il faut qu'il y ait d'un côté des groupes raciaux dominés, mais pour que ça marche, il faut qu'il y ait de l'autre côté un groupe racial dominant.
On nous empêche de nommer les privilégiés de la société raciste, ou en tout cas, on nous empêche de pointer du doigt qu'ils sont privilégiés : ils sont dits français, français normaux, français de base, franco-français, français de souche… et on pointe du doigt chez les autres tout ce qui les distingue du français « normal » : ils sont dits français…mais d'origine étrangère, …mais immigrés de troisième génération, …mais musulmans, …mais noirs.
Pour comprendre ce qui nous arrive et ce que l'on subit du rapport de domination raciale, notre regard ne doit pas seulement être porté sur nous-mêmes, les dominés… Il doit se braquer aussi sur les dominants, les blancs.
Nous n'avons pas inventé les catégories raciales ; elles nous sont imposées, à nos dépens.
Quand on parle de blancs, on ne désigne pas les gens qui font partie d'un groupe d'individus ayant la caractéristique d'avoir l'épiderme allant du blanc craie, au blanc beige en passant par le blanc rosé … Avec cette définition du groupe blanc, beaucoup d'entre nous, les plus palot-e-s, se retrouveraient d'office dans ce groupe de « blancs de peau »...
Notre propos est politique. Etre blanc, c'est profiter, de fait, des privilèges que le système raciste octroie aux individus faisant partie du groupe racial dominant, ainsi construit, privilèges rendus possibles par un système de discriminations imposé à ceux qui sont construits comme des non-blancs, donc des non-privilégiés.
Si ne pas dire « blanc » devait servir à ménager la susceptibilité de quelques blancs de notre entourage, on ne rechignerait pas à leur faire ce petit cadeau ; on comprend en effet la stupeur de celui qui s'est toujours pensé incolore car universel, et qui apprend, au détour d'une réunion de « militants de couleur », que ces « militants de couleur » (qu'il a pourtant toujours courageusement défendus contre les fachos du front national) essaient de lui plaquer une couleur à lui aussi, sans lui demander son autorisation, couleur qu'ils identifient par dessus le marché, à un positionnement racial dominant, lui qui a toujours été du côté des dominés…
Mais ce petit cadeau, on ne le fera pas car c'est en se construisant comme universel et central que le système dominant blanc a écrasé et exploité ceux qu'il a définit comme étant « les autres ».
Nommez le système, situez-le, colorez-le, et les blancs grimpent sur les toits pour crier au racisme. Il faudrait leur proposer des stages intensifs de « désuniversalisation ». Comme notre collectif n'a pas les moyens de financer ces stages pour tous les premiers concernés, on contribue à notre petit niveau à désuniversaliser les blancs en les nommant, en les situant, et en les colorant.
Notre posture politique est de renverser les termes du débat concernant la lutte contre les discriminations. Pour nous, lutter contre le racisme, ce n'est pas « aider » les discriminés à "rattraper leur retard", et, en attendant patiemment que « changent les mentalités », faire qu'ils ne soient plus discriminés, comme par magie, sans rien remettre en question du système raciste qui privilégie les blancs. Lutter contre le système social raciste, c'est lutter contre le système de privilèges des blancs (qui conduit de fait à discriminer les non-blancs). Combattre le vrai problème à sa source.
Poser, de notre point de vue, les équations qui sous-tendent le système raciste est un combat de mots. Ce n'est pas l'essentiel de notre combat politique, mais notre combat politique passe par ce combat-là. Casser les euphémismes, décrire les rapports de domination que nous subissons, bricoler des outils pour comprendre ce qui nous arrive quand, inéluctablement à l'école, on est orienté vers des filières qui mènent à des boulots de merde, ou à des impasses, quand on envoie vingt CV par jour et qu'on ne reçoit aucune réponse, quand on vit dans un quartier coupé du reste du monde, où on est parqués comme des animaux… Comprendre pour savoir contre qui/quoi on doit se battre, et imposer à ce pays de respecter ses propres lois en matière d'égalité raciale.
On pourrait terminer l'article là-dessus, le torse bombé, les cheveux électriques et la démarche volontaire, avec en tête l'air très approximatif de la BO du Malcom X de Spike Lee : nous, les noir-e-s et les arabes vivant en France, savons ce qui nous reste à faire : résister... Mais à ce moment-là, qu'entend-on de la part des deux-trois arabes qui viennent nous voir systématiquement en fin de réunion, le visage empreint de sagesse, pour nous conseiller, sur le ton de la juste modération ?... D' « arrêtez de dire « blancs » aux … blancs ; que ça les agresse, qu'ils ne comprennent pas, qu'ils sont sur la défensive ; que c'est inefficace, qu'on n'avance pas, que ça divise, qu'il faut s'ouvrir aux autres, ne pas rester entre nous… », ponctuant leurs conseils avisés par des « Méfions-nous du repli identitaire ! » et des « Attention aux dérives racistes de l'anti-racisme ! »…
Hep ! les défenseurs de l'« Incolorité » des « Innommables », où trouvez-vous autant d'énergie pour protéger la susceptibilité des blancs, avec toutes les humiliations que vous vous prenez dans la gueule, quand, que vous le vouliez ou non, vous êtes des français d'origine étrangère, des femmes de la diversité, des immigrés de la 32ème génération…, ce qui revient à dire que vous êtes des bamboulas et des bougnoules ? Quand, d'une façon ou d'une autre, on vous rappelle que vous pouvez toujours aller courir, même à poil, même sous la pluie, vous ne serez JAMAIS considéré-e-s comme faisant partie des leurs.
Puisque vous êtes si tatillons sur le vivre-ensemble, sur le fait qu'on soit tous français à égalité sans distinction de race…, pourquoi ne pas consacrer cette énergie à aller emmerder ceux qui en ce moment, dernière mode dans les médias et dans l'espace politique, parlent de nous comme des « représentants de la diversité » ? Pourquoi on ne vous entend pas leur dire que ça nous choque, qu'on ne se sent pas plus divers que les autres, qu'on se sent « agressés », « exclus », que c'est « inefficace », que ça « divise », « halte au repli identitaire » et « aux dérives racistes »…
Si vous préférez rester endormis, soit ! Ça peut accessoirement vous servir si vous envisagez une carrière d'arabe ou de noir de service. Personne ne vous plaindra ici, et vous aurez bien mérité d'être traités comme des chiens. Mais abstenez-vous de nous tacler en public ; c'est déjà difficile pour nous dans ce pays de lutter pour le respect de la dignité et pour l'égalité de traitement, sans devoir gérer en plus, la honte de voir que les plus virulents à nous tirer dans les pattes, sont des nôtres.
Collectif des Féministes Indigènes, Juin 2007
Le 17 mai prochain nous célébrerons la journée internationale contre l'homophobie. Pour être certaine de marquer le coup sur le campus, avant cette date d'examens et de vacances, l'association Commune Vision pour la diversité sexuelle, organise aujourd'hui et demain des journées de sensibilisation sur le campus.
« Ici à Rennes 2, explique David, membre de Commune Vision, nous n'avons pas trop de problèmes, c'est une faculté plutôt ouverte, avec des filières venues de tous horizons. À Rennes 1, c'est plus caché d'après ce que nous disent certaines personnes qui étudient là-bas. »
« N'importe qui appelle son pote PD »
Il n'empêche que partout aujourd'hui, à Rennes 1, Rennes 2 ou ailleurs, certains termes « qui ne mangent pas de pain », sont clairement entrés dans le langage courant. « N'importe qui appelle son pote « PD » maintenant, explique David, posté devant un pancarte estampillée pédale, PD, tarlouze, tafiole, lesbos... et autres joyeusetés censées démontrer l'étendue du champ lexical du petit homophobe. Ce que nous voulons, c'est montrer que ce n'est pas un sujet à prendre à la légère ; qu'en France et ailleurs, on meurt toujours d'homophobie. »
Derrière David, une énorme carte sans légende. Sur le planisphère en tissu, « en jaune les pays les plus ouverts, en orange ceux où l'homosexualité est punie par des amendes ou des peines de prison, et en rouge enfin, ceux où elle est passible de la peine de mort. » Sept pays exactement, où aujourd'hui on pratique encore pendaison ou lynchage envers les homosexuels : l'Afghanistan, l'Arabie saoudite, le nord du Nigeria, la Mauritanie, le Soudan, le Yémen et l'Iran, où en 2005 deux adolescents de 16 et 18 ans ont été pendus, pour avoir eu ensemble, des relations. Et les exemples, qui défilent sur un écran devant David, ne manquent pas, de l'exécution à la discrimination ordinaire.
« Le comportement homosexuel est évidemment une menace pour la survie de l'humanité. »
C'est pour rappeler cela qu'une dizaine de personne a décidé, aujourd'hui, d'une petite action symbolique sur les marches du hall B : un die-in. (voir la vidéo en dessous) « On se couche tous en même temps, explique un autre bénévole de l'association, et on fait passer en bande-son des propos homophobes, pour la plupart tenus par des hommes politiques au cours des dernières années. »
A l'appui quelques flyers à l'effigie de Jean-Marie Le Pen (« Je confesse qu'il doit y avoir des homosexuels au FN. Mais il n'y a pas de folies. Elles sont invitées à aller voir ailleurs »), Ph. De Villiers (« Votre révolution du PACS c'est le retour à la barbarie ») ou encore Christian Vanneste, député UMP (« Le comportement homosexuel est évidemment une menace pour la survie de l'humanité. »)
L'initiative a été saluée par des étudiants, présents devant le bâtiment au moment de l'action et devrait être reconduite demain, à 12h30 et 15h30.
Pratique : l'association sera présente le 17 mai, place de la Mairie pour la journée contre l'homophobie / le 14 juin pour la Marche des Fiertés rennaises.
Source : http://www.rennes-infhonet.fr/article-societe-1466-die-in-rennes-villejean-homophobie
-commune-vision-rennes-campus-0sousune.html