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  • : Lez Zone est un espace dédié à la culture et aux arts sapphiques, au féminisme. Vous y trouverez également quelques actualités. Poèmes illustrés, peinture, photographie, artistes invitées.
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Résister 

Rose Ausländer :

Dans le rien

Découvrir un chant

La chambre m'abrite

Ne le sais

Quand je partirai

Tu es là encore

Anne Archet :
Convulsive

Union nucléaire

Nicole Barrière :

Femmes en parallèle

Marie Bataille :

Nuit

Le silence te creuse

Germaine Beaulieu :

Dans l'attente

Elle s'interroge

Il n'y a plus de sens

Rien du noir

Tu tiens bon le désir

Jannick Belleau :

Adios Amiga

Jovette-Alice Bernier :

C'est alors que l'on sait

J'abdique tout

Louky Bersianik :

La Splendeur

Le testament de la folle alliée

Le visage

Maladie d'amour

Huguette Bertrand :

Alpamayo

Blondes nuits ensoleillées

Enchevêtré aux impossibles

Je ne suis que le vent

J'ai cette gourmandise

Les visages du temps

Quand le cri du corps

Sous la caresse des mots

Sur la pointe des doigts

Sur l'écran brûlant...

Claudine Bohi :

L'humilité...

France Bonneau :

Si j'étais immigrante

Nicole Brossard :

Aujourd'hui je sais

Ma continent

Ne touchons pas...

Sa surface

Sous la langue

Françoise Bujold :

Quand la perdrix...

Mélanie Cantin :

Innocent amour

Diane Cardinal :

Je m'assois sur ton nombril

Je m'infiltre sous ta peau

Tu murmures

Patrizia Cavalli :

De moi...

Natalie Clifford Barney :

Etre libre

Anne Collignon :

Ils étaient cinq

Cristie Cyane :

Laisse-toi aller

On veut pas d'ça ici !

Polaroïd

Rainbow

Un baiser sur ses seins

Louise Cotnoir :

Il faudrait le poème

Le sexe marqué...

Maison à louer

Christine Davi :

Elle dit non

Lucie Delarue-Mardrus :
Baiser 
L'étreinte marine
Refus

Si tu viens

Denise Desautels :

Les chuchotements et la caresse 
L'espoir ?

Tout ce bleu

Une histoire de beauté

Chahdortt Djavann :

L'Iran d'aujourd'hui

Hélène Dorion :

Tu avances une main...

Tu viendras...

J'adviens...

Emily Dickinson :

Douter de Moi !

Elle s'éleva...

Il a Sanglé ma vie

Il s'exerce sur votre Ame

Pour Toi

Eve Ensler :

Le clitoris...

Mon vagin, mon village

Procès en sorcellerie

Rosanna Fiocchetto :

La fureur...

Jacqueline Francoeur :

Sérénité

Madeleine Gagnon :

Un monde androgyne

Cathy Garcia :

Oiseaux

Claire Gérard :

Sensualité

Benoîte Groult :

Elle voudrait

Patricia Guenot :

Abolir la spirale...

Avenir Féminin

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Anne Hébert :

L'envers du monde

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Nuit

Istina :

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Elle marche

Michèle Lalonde :

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Sophie Langemont :

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Combattre l'oppression

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Savoir - plutôt que penser

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Femme

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Nudité

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Un peu d'art aussi, des coups de crayons et de pinceaux, de la poésie, des images.

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29 mai 2006 1 29 /05 /mai /2006 13:00

Les secrets de Ségolène Royal - Extrait de l'article :

 

"Alain Etchegoyen, ex-conseiller de Claude Allègre au ministère de l'Education, vient de publier «Votre devoir est de vous taire», aux éditions de l'Archipel. Il y consacre un chapitre à ses relations avec Ségolène Royal, «une expérience qui restera parmi les deux ou trois plus décevantes et plus pénibles que j'ai faites dans le monde politique». Il dénonce un personnage «parasité par les questions d'image, qui l'obsèdent», et la difficulté de travailler avec elle: «J'ai toujours eu du mal à aborder les questions de fond avec Ségolène Royal, qui ne pensait qu'à faire des “coups''.»


Etchegoyen raconte aussi une entrevue qu'il a avec la ministre avant une interview sur Europe 1 consacrée à la pédophilie: elle se serait enquise auprès de lui des possibilités de démasquer les instituteurs pédophiles lors de leur visite médicale. Impossible, lui répond-il, effaré de découvrir l'amalgame entre pédophile et homosexuel."

Lien vers l'article complet : http://www.lexpress.fr/info/france/dossier/ps/dossier.asp?ida=438464

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29 mai 2006 1 29 /05 /mai /2006 06:36
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  Gris-gris, fétiches et porte-bonheur
collectif

 

Editeur : La Cerisaie
Langue : Français
208 pages

J’avais glissé fébrilement le porte-bonheur en forme de cochon que Qiao Wang m’avait remis la veille. « Tchou est le cochon de la fortune », m’avait-elle dit. « Il t’apportera chance et richesse, et ce qu’il contient te donnera l’amour éternel. » Voici la preuve par douze que les gris-gris, fétiches et autres trèfles à quatre feuilles portent bonheur.
Laissez-vous marabouter par ces histoires et à vous amour, gloire et fortune
Pour commander ce livre, cliquez ici.

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28 mai 2006 7 28 /05 /mai /2006 14:20

Moscou : violences et arrestations lors la manifestation de soutien à la Gay Pride

Plus d'une centaine de personnes a été interpellée lors de la manifestation de soutien à la Gay Pride interdite de Moscou samedi, et plusieurs dizaines de manifestants, dont des personnalités étrangères, ont été victimes de violences de la part d'extrémistes homophobes.

(Photo : Nikolaï Alekseïev)

Nikolaï Alekseïev, le leader de l'organisation de défense des droits homosexuels en Russie GayRussia, a été interpellé avec plusieurs de ses militants alors qu'il tentait d'approcher la tombe du soldat inconnu, près du Kremlin, pour y déposer des fleurs.
Ce geste voulait illustrer le parallèle entre la lutte menée jadis contre l'Allemagne nazie et la lutte pour les droits des homosexuels.

La mairie de Moscou avait interdit la tenue de la Gay pride que la communauté homosexuelle russe voulait organiser ce samedi, décision confirmée par la justice vendredi midi.
Volker Beck, un député allemand qui avait fait le déplacement pour soutenir la cause homosexuelle en Russie a été frappé et avait le visage en sang.

Pierre Serre, un Vert français, et Merlin Holland, le petit fils de l'écrivain Oscar Wilde, ont été également agressés par des militants néo-fascistes, des Cosaques et des extrémistes orthodoxes.
Philippe Lasnier, chargé de mission au cabinet du maire de Paris, a également été brièvement interpellé.

"Une délégation française était venue tout à fait pacifiquement", a expliqué Clementine Autain, adjointe au maire de Paris et militante féministe, s'étonnant du peu d'empressement des forces de l'ordre à protéger les manifestants des attaques.

"Au moment où la Russie prend la présidence du Conseil de l'Europe nous sommes inquiets parce que les autorités russes ne font pas preuve de la volonté de respecter les droits de l'Homme", a-t-elle déclaré à l'AFP.

Les attaques de bandes de skinheads envers les militants se sont produites aussi devant la mairie où les militants avaient prévu de déposer une lettre de protestation contre l'interdiction de la Gay Pride.
"C'était impressionnant, la situation des homosexuels en Russie est encore pire que ce que j'imaginais" a estimé Jean-Luc Romero, conseiller régional UMP d'Ile de France.

Lors d'une conférence de presse dans la matinée, Nikolaï Alekseïev, organistaeur de la Gay Pride, avait estimé que "l'homophobie faisait partie en Russie d'un problème plus large de xénophobie".

Mis en ligne le 27/05/06

Source : http://v2.e-llico.com/article.htm?rubrique=actu&articleID=13115

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28 mai 2006 7 28 /05 /mai /2006 08:00

TOUT EST PAREIL

Tête entre les bras les yeux fermés ventre contre terre
Sommeil réparateur

Petit corps mou sanguinolent baigné de larmes entre tes mains
Nouveau-né bien soigné

Hurlements dans la nuit, voix aiguës en pagaille
Pochards gais en goguette

Détonations, fumée, éclairs sur fond d’étoiles
Feu d’artifice à la Bastille

Râles, toux déchirante, respiration coupée
Le tabac tue c’est écrit là

Gravats, pierres qui roulent, poussière de plâtre
Chantier de démolition en règle


Pendant ce temps,


Tête entre les bras les yeux fermés ventre contre terre
Exécution sommaire

Petit corps mou sanguinolent baigné de larmes entre tes mains
Dommage collatéral

Hurlements dans la nuit, voix aiguës en pagaille
Viols militaires

Détonations, fumée, éclairs sur fond d’étoiles
Bombardements nocturnes

Râles, toux déchirante, respiration coupée
Agonie souterraine

Gravats, pierres qui roulent, poussière de plâtre
C’est ma maison, viens quand tu veux.







Poème d'Emmanuelle Urien
Photographie d'Antonio Manuel Pinto Da Silva

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27 mai 2006 6 27 /05 /mai /2006 10:00

OISEAUX



Oiseaux fous, oiseaux ivres,
Fuyant par milliers
Le vacarme des cités tendues,
Prêtes à exploser.

Oiseaux fous,
Oiseaux ivres,
Portant haut
Le vaste drapeau déchiré
Du ciel,
Vos cris se perdent
Sur les océans migrateurs,
Vos plumes se mêlent
À leurs pleurs
Et rougissent
Les pages du monde.
Nuit d'encre
Où se noient
Les rêves
de l'albatros.

Poète ,
Marche,
Vole !
Les hommes
Riront toujours de toi !

Tailler les jours
Entailler l'os,
La marée épaisse
Des rêves écorchés.
Ôter à l'oiseau
Le droit de voler
Ôter à l'humain
Toute volonté,
Couper les ailes
Trancher la main
Fabriquer des implants
De haine,
Des lois taillées
Sur des peaux blêmes,
Et pour mieux encore
Manipuler,
Pénétrer au coeur même
du sang
Et du gène !
Brider l'oiseau
Briser l'humain,

Mais toi poète,
Marche,
Vole,
Que les Hommes,
S'il en reste,
Puissent encore rire,
De toi !





Poème de Cathy Garcia

Photographie de Le Fredus

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27 mai 2006 6 27 /05 /mai /2006 08:49

Vous devez être le changement que vous souhaitez
voir dans le monde.

Gandhi


Photographie : Emmanuel Venneau

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26 mai 2006 5 26 /05 /mai /2006 16:31

Cameroun - Douze étudiantes renvoyées car "présumées lesbiennes"



 

Douze étudiantes (âgées entre 16 et 22 ans) du collège Eyenguè Nkongo de Deido Plage à Douala, Cameroun, ont été renvoyées le 13 mars 2006 de leur institution après que leur conseil disciplinaire eut conclu qu’elles étaient lesbiennes. Amnesty International est préoccupée par le fait que les filles aient été renvoyées uniquement en raison de leur orientation sexuelle. Autres motifs d’inquiétude : les étudiantes ont été privées de leur droit à l’éducation en raison de leur orientation sexuelle supposée, leur droit à la vie privée a été violé et elles risquent d’être arrêtées puisque l’homosexualité est un délit criminel au Cameroun.

Résumé des faits et contexte

Le 13 mars 2006, 12 étudiantes du Collège Eyenguè Nkongo de Deido Plage à Douala ont été renvoyées de leur institution après avoir été accusées d’être membres d’un « réseau lesbien » au sein de leur collège. Les étudiantes furent renvoyées après la décision du conseil disciplinaire, qui se basait sur une enquête menée par les autorités de l’école. La décision de les renvoyer aurait été prise après une réunion de l’Association Parents/Enseignants. La décision fut également approuvée par le Délégué Littoral Provincial de l’Education Secondaire.

Une enquête aurait été initiée après qu’une étudiante ait déclaré aux autorités scolaires qu’elle avait été agressée par une autre étudiante. Les deux filles auraient reconnu être lesbiennes et auraient révélé aux autorités de l’école les identités d’autres étudiantes qui seraient supposées lesbiennes. Rien n’indique qu’une des étudiantes ait eu des rapports sexuels sur les lieux de l’école. Les informations sur l’expulsion des 12 étudiantes furent publiées par différents médias camerounais sans mentionner leurs noms.

Amnesty International continue à être profondément préoccupée par l’homophobie endémique au Cameroun, et elle prie les autorités camerounaises de respecter et faire respecter les droits humains de tous les Camerounais. L’organisation est également préoccupée par une panique morale continue menant à la vindicte contre des gays ou des lesbiennes connus ou supposés dans le pays. Selon des informations des collèges transmettraient à la police pour enquête criminelle des renseignements au sujet d’étudiant·e·s gays ou lesbiennes.

L’homosexualité est illégale au Cameroun et les peines peuvent aller de 6 mois à 5 ans d’emprisonnement.

En mai 2005, 17 hommes furent arrêtés près d’un night club, soupçonnés de pratiques homosexuelles. Neuf d’entre eux, y compris un jeune homme de 17 ans, restent détenus à la Prison Centrale Kondengui de Yaoundé et Amnesty International exige leur libération immédiate et inconditionnelle. La décision concernant leur acquittement et leur libération de prison devrait tomber le 12 juin prochain, plus d’un an après leur arrestation !

En décembre 2005, l’Eglise Catholique Romaine camerounaise dénonçait l’homosexualité dans le pays.

En janvier 2006, trois journaux camerounais publiaient une liste de plusieurs dizaines de personnes, incluant plusieurs membres du gouvernement, des musiciens et des hommes d’affaires “accusés” d’homosexualité. Le 3 mars 2006 la Cour Supérieure de Yaoundé a jugé l’éditeur du journal L’Anecdote coupable de diffamation à l’encontre d’un ministre du gouvernement qui serait homosexuel selon ce journal. L’éditeur fut condamné à quatre mois d’emprisonnement, obligé de publier le jugement de la Cour dans différents médias imprimés et audiovisuels, et pour chaque jour de retard dans la publication de ce jugement il encourait une amende de 300.000 francs CFA. En plus, l’éditeur dut payer une amende d’un million de francs CFA (1.750 US$). Le 24 mars la même cour jugea l’éditeur du journal Nouvelle Afrique coupable d’avoir calomnié un médecin et un ministre en les citant par leur nom dans un article. L’éditeur fut condamné à six mois d’emprisonnement et dut payer 4 millions de francs CFA aux plaignants. Les deux éditeurs sont allés en appel contre leurs condamnations et leurs peines. Ils n’auraient pas été mis en prison.

Obligations du Cameroun

La Charte Africaine des Droits Humains et des Peuples affirme l’égalité de tous les individus. Son article 2 dit : "Chaque individu devra bénéficier de l’exercice des droits et libertés reconnus et garantis par la présente Charte sans distinction d’aucune sorte telle la race, le groupe ethnique, la couleur, le sexe, la langue, la religion, l’opinion politique ou autre, l’origine nationale ou sociale, la fortune, la naissance ou autre statut". L’Article 3 promet à chaque individu l’égalité devant la loi. Et son article 26 prescrit que "Chaque individu sera tenu de respecter et considérer son prochain sans discrimination, et de maintenir des relations visant à promouvoir, protéger et renforcer le respect mutuel et la tolérance."

La Convention Internationale des Droits Civils et Politiques (CIDCP), à laquelle le Cameroun a souscrit en 1984, protège les droits à la liberté d’expression (article 19), liberté de conscience (article 18), liberté d’assemblée (article 21) et liberté d’association (article 22). Elle affirme l’égalité de tous devant la loi et le droit à ne pas être discriminé dans les articles 2 et 26. Dans le cas de 1994 qui fait date Toonen contre l’Australie, le Comité des Nations Unies sur les Droits Humains, qui vérifie que les Etats respectent les clauses de la CIDCP, affirmait que l’orientation sexuelle devrait être considérée comme un des statuts protégés de toute discrimination dans les articles mentionnés. Les Etats ne peuvent limiter l’exercice des droits humains sur base de l’orientation sexuelle. Le Comité des Nations Unies sur les Droits Humains a depuis exhorté les Etats à non seulement à abroger les lois pénalisant l’homosexualité mais aussi à consacrer dans leur constitution ou loi fondamentale l’interdiction de toute discrimination basée sur l’orientation sexuelle. La discrimination basée sur l’orientation sexuelle est également interdite par d’autres traits internationaux sur les droits humains auxquels a souscrit le Cameroun. La CIDCP protégé également le droit à la vie privée, stipulant que "Personne ne sera soumis à des interventions arbitraires ou illégales dans sa vie privée ou familiale, son domicile ou sa correspondance, ni à des attaques illégales contre son honneur et sa réputation. Chacun a le droit d’être protégé par la loi contre de telles interventions ou attaques" (Article 17).

Le droit à l’éducation est garanti dans l’Article 17 de la Charte Africaine des Droits Humains et des Peuples et dans l’Article 13 de la Convention Internationale des Droits Economiques, Sociaux et Culturels (CIDESC). Selon la CIDESC, l’éducation secondaire dans ses différentes formes, "devra être accessible à tous" sans discrimination. Elle devra "permettre à tous de participer effectivement à une société libre, de promouvoir la compréhension, la tolérance et l’amitié ...". Pour qu’un système d’éducation respecte les droits humains, l’accès à cette éducation ne doit pas être basé sur la discrimination et la discipline scolaire doit respecter la dignité humaine ; en particulier cette dernière ne devrait pas aboutir à une humiliation publique et devrait respecter le droit à ne pas être discriminé·e. Reconnaissant l’obligation de l’Etat à faire en sorte que les droits humains soient protégés dans l’éducation, le comité de l’ONU sur les Droits Economiques, Sociaux et Culturels a déclaré que "Un Etat membre est tenu de prendre des mesures pour faire en sorte qu’une discipline qui ne serait pas en accord avec la Convention ne soit pas appliquée dans toute institution éducative publique ou privée sous sa juridiction." (comité de l’ONU su r les Droits Economiques, Sociaux et Culturels, Commentaire Général 13, §41)

Etant donné que certaines des étudiantes accusées ont moins de 18 ans, leurs droits sont également protégés par la Convention de l’ONU sur les Droits de l’Enfant et la Charte Africaine sur les Droits et le Bien-être de l’Enfant. La Convention de l’ONU sur les Droits de l’Enfant protège l’enfant de toute discrimination (article 2) et garantit son droit à la vie privée (article 16) et à l’éducation (article 28). Le Comité des Droits de l’Enfant, l’organe de l’ONU chargé de veiller à l’exécution de la Convention, a décrété que la disposition de non discrimination dans l’Article 2 de la Convention oblige les états membres à assurer à tous les êtres humains en dessous de l’âge de 18 ans tous les droits mis en avant dans la Convention sans discrimination, y compris sur base de l’orientation sexuelle des adolescents (commentaire général No. 4 (2003), santé et développement de l’adolescent dans le contexte de la Convention des Droits de l’Enfant CRC/GC/2003/4, 1 juillet 2003).

Dans la Convention des Droits de l’Enfant, les états signataires sont encouragés à développer "différentes formes d’éducation secondaire, y compris l’éducation générale et professionnelle, de les rendre disponibles et accessibles à chaque enfant, de prendre des mesures appropriées telles l’introduction d’un enseignement gratuit et l’offre d’une aide financière en cas de besoin" (Article 28.1(b)). Là où un problème se pose, la Convention des Droits de l’Enfant demande aux états signataires de "veiller à ce que la discipline scolaire soit administrée d’une façon qui respecte la dignité humaine de l’enfant en conformité avec la présente Convention." (Article 28.2).

L’Article 3 de la Charte Africaine sur les Droits et le Bien-être de l’Enfant (CADBE) dont le Cameroun est un état signataire protège l’enfant de toute forme de discrimination. Cet article stipule que : "Chaque enfant doit pouvoir exercer les droits et libertés reconnus et garantis, dans cette Charte quels que soit la race, le groupe ethnique, la couleur, le sexe, la langue, la religion, l’opinion politique ou autre, l’origine nationale ou sociale, la fortune, la naissance ou tout autre statut de ses parents ou de ses gardiens légaux". La CADBE recommande le respect des meilleurs intérêts de l’enfant dans toute action concernant cet enfant entreprise par une personne ou une autorité (article 4). La Charte prévoit également "le droit des enfants à la vie" : "Aucun enfant ne sera soumis à des interventions arbitraires ou illégales dans sa vie privée ou familiale, son domicile ou sa correspondance, ni à des attaques illégales contre son honneur et sa réputation, à condition que des parents ou gardiens légaux aient le droit d’exercer une surveillance raisonnable sur la conduite de leurs enfants. L’enfant a le droit d’être protégé légalement contre de telles interventions ou attaques", mentionne l’article 10 de la Charte Africaine.

En ce qui concerne le droit à l’éducation, la CADBE encourage les états signataires à "prendre toutes les mesures appropriées afin d’obtenir la réalisation complète de ce droit" (article 11.3) et à "prendre toutes les mesures appropriées pour qu’un enfant soumis à la discipline scolaire ou parentale soit traité avec humanité et le respect de la dignité inhérente de l’enfant en conformité avec la présente" (article 11.5). Amnesty International est préoccupée du fait que la décision de renvoyer les 12 étudiantes et la publicité qui l’a entouré puissent de facto empêcher certaines étudiantes de s’inscrire dans des écoles au Cameroun. Une telle conséquence serait une violation supplémentaire du droit à l’éducation défini ci-dessus.

Action recommandée

Il vous est demandé d’écrire des lettres courtoises aux autorités camerounaises dont les coordonnées sont reprises ci-dessous. Il serait préférable de dactylographier les lettres sur du papier à en-tête Amnesty International.

Après avoir présenté le travail d’Amnesty International dans le monde, il conviendrait de :

-  Dire que vous écrivez concernant le cas des 12 filles renvoyées du Collège Eyenguè Nkongo en raison de leur orientation sexuelle supposée (donnez un bref résumé du cas) ;

-  Expliquer qu’Amnesty International ne s’oppose pas aux sanctions dans les écoles dans la mesure où celles-ci respectent la dignité humaine, c’est-à-dire qu’elles ne soient en aucune circonstance discriminatoires ou exposent des individus à l’humiliation publique ;

-  Exprimer votre préoccupation du fait que les étudiantes semblent avoir été renvoyées à cause de leur orientation sexuelle supposée en violation de la garantie de non-discrimination ;

-  Demander que vous soient données les raisons de l’expulsion des jeunes filles au cas où leur orientation sexuelle ne serait pas la raison principale ou unique de leur renvoi du Collège Eyenguè Nkongo ;

-  Exhorter les autorités à respecter le droit des étudiantes à la non discrimination, à la vie privée en ne révélant pas leur identité, et à l’éducation de même que leur droit à un recours légal incluant la possibilité de restitution, réhabilitation, compensation, satisfaction et des garanties de non répétition ;

-  Demander que les autorités permettent aux étudiantes concernées de poursuivre leurs études en s’inscrivant dans une institution de leur choix.

Un modèle de lettre en français vous est proposé en annexe.

A envoyer à :

1.Ministre de l’Enseignement secondaire

Mr Louis Bapes
Ministre des Enseignements secondaires
Ministère des Enseignements secondaires
Yaoundé
Cameroun
Salutation : Monsieur le Ministre

2.Ministre d’Etat à la jeunesse

Monsieur Adoum Garoua
Ministre d’Etat à la Jeunesse
Ministère de la Jeunesse
Yaoundé
Cameroun
Salutation : Monsieur le Ministre

3.Ministre à la Promotion de la Femme et de la Famille

Madame Suzanne Bombak
Ministre d’Etat à la Promotion de la Femme et de la Famille
Ministère de la Promotion de la Femme et de la Famille
Yaoundé
Cameroun
Salutation : Madame la Ministre

4.Secrétaire d’Etat auprès du Ministre des Enseignements secondaires

Madame Catherine Abena
Secrétaire d’Etat auprès du Ministre des Enseignements secondaires
Ministère des Enseignements secondaires
Yaoundé
Cameroun
Salutation : Madame la Secrétaire d’Etat

5.Délégué Provincial à l’Education Secondaire

Monsieur le Délégué à l’Education Secondaire
Province du Littoral
Douala
Cameroun
Salutation : Monsieur le Délégué Provincial

6.Directeur du Collège Eyenguè Nkongo

M. le Directeur du Collège Eyengue Nkongo
Monsieur Edouard Eyenguè
Deido-Plage
Bp : 5297
DOUALA
Cameroun
Tel : +237400555 - Cel : +2379818353
Saluation : Monsieur le Directeur 

7.Président de la Commission Nationale des droits humains et libertés

Dr Chemuta Divine Banda
Président de la Commission Nationale des droits humains et libertés
BP 20317
Yaoundé
Cameroun
Salutation : Monsieur le Président

8. Presse

The Post
P.O Box 91-Buea
République du Cameroun
Telephone : (237) 332 32 87
Email : thepostnp@yahoo.com

Cameroun Tribune
Le Rédacteur en Chef
BP 1218
Yaoundé, Cameroun
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Dernière modification le : 24 mai 2006


Lettre Cameroun FR - Mai 2006

Dernière modification le : 24 mai 2006Lettre Cameroun FR - Mai 2006

Source : http://www.amnestyinternational.be/doc/article8017.html

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26 mai 2006 5 26 /05 /mai /2006 14:47
De nouvelles subventions suffiront-elles pour sauver le projet de CADHP ?

 

communiqué de presse Académie Gay & Lesbienne - 23/5/2006

Malgré le soutien de la Mairie de Paris, ce projet mal géré continue de s’enliser. 100 000 € de subvention déjà dépensés n’ont donné lieu qu’à un rapport de 80 pages de généralités, alors que l’ouverture du centre était prévue pour 2003. Faute d’avoir atteint ses premiers objectifs, l’Association de Préfiguration du CADHP recherche maintenant 820 000 € pour ouvrir son centre « ambitieux, séduisant, cher... ».

Il est temps que ce projet s’appuie sur les centres et initiatives existants pour débloquer la situation et redonner confiance. L’Académie Gay & Lesbienne appelle aussi les responsables à respecter leurs engagements initiaux.

Un centre ambitieux ?
En réalité n’est prévue que l’ouverture en 2008 d’un centre de documentation, puis seulement deux ans plus tard d’un centre d’archives réservé aux journalistes et chercheurs. La bibliothèque grand public est abandonnée et la partie muséale écartée.

Cher !
En effet, l’AP CADHP recherche de nouveaux financements disproportionnés, prévoyant ainsi 510 000 € de salaires et seulement 10 000 € pour les acquisitions de collection... Un colloque à 20 000 € est projeté pour la création d’un thésaurus LGBT, sans mentionner qu’il en existe déjà à l’étranger.

Séduisant ?
L’AP CADHP se discrédite par sa communication irrégulière pour cacher ses problèmes de gestion. Par exemple elle prétend sur son site que « le local ouvert, les réunions de travail se succèdent » tout en se gardant de publier son rapport moral qui constate « après enquête que les commissions ne se réunissaient pas »...

Le projet initial prône que le « centre doit refléter une image de stricte neutralité » alors que l’AP CADHP est présidée depuis 2003 par un maire adjoint (PS), ancien président d’Homosexualités Et Socialisme, au côté de plusieurs militants socialistes.

Elle cherche à convaincre que son projet est « fondamental » par l’occultation et/ou la dévalorisation des centres et initiatives existants alors que les quelques archives qu’elle a réussi à obtenir sont stockées dans une cave prêtée par l’association Aides à Pantin. De plus, depuis début 2005, « ne pouvant plus payer le loyer », elle a rendu son local à la régie immobilière de la Ville de Paris.

Le rapport de préfiguration (sous-traité à la société CCMO Conseil) enchaîne des généralités, erreurs et contradictions. On peut s’interroger sur la capacité de mettre en place un centre de grande envergure et d’en assurer sa pérennité : pas d’étude de faisabilité, ni d’étude technique approfondie et rien sur les sources de financement.

L’AP CADHP ignore tout du monde des archives, bibliothèques et centres de documentation LGBT. Dans le rapport ne figure aucune analyse du fonctionnement et du financement des centres existants : il serait utile de contacter les acteurs de terrain.

Sur son site, elle feint « la révision et (...) la précision d’un certain nombre d’orientations mal comprises » alors qu’elle reprend à son compte certaines revendications d’associations, groupes et personnalités. Enfin elle ne s’embarrasse pas de copier grossièrement le travail d’autrui (notre site internet http://www.archiveshomo.info par exemple) !

Elle ne peut continuer à nier la réalité de notre savoir-faire, ni l’importance de notre fonds : une bibliothèque, de la documentation et des archives réunies en cinq ans de travail bénévole, sans aide publique. De plus, nous avons rassemblé une documentation spécifique sur les archives, bibliothèques et centres de documentation LGBT en France et à l’étranger.

Sous prétexte de notre domiciliation en banlieue, l’Académie Gay & Lesbienne était tenue à l’écart de ce projet de centre parisien. Comme il prétend aujourd’hui englober aussi l’Île-de-France (notamment pour demander des subventions au Conseil régional), dorénavant il ne pourra plus se faire sans concertation avec nous !

L’Académie Gay & Lesbienne demande que ce projet de « Centre des Mémoires LGBT Paris Île-de-France » (CADHP rebaptisé) reparte sur des bases saines, avec de nouvelles énergies, en s’appuyant sur :

  • la concertation par la consultation et la participation au projet des initiatives et centres d’archives et de documentation existants,
  • la pluralité par l’ouverture de l’AP CADHP à celles et ceux qui ont contribué à faire avancer le projet par leurs revendications,
  • la transparence par une information régulière de l’avancement du projet et la publication des rapports moraux et comptes détaillés,
  • l’indépendance par l’affranchissement de tout lien avec un parti politique ou une mouvance communautaire quel qu’il soit.

 

 



plus d'information >
http://www.archiveshomo.info le site d’information du Conservatoire des Archives et des Mémoires LGBT de l’Académie Gay & Lesbienne

 Source : http://www.france.qrd.org/actualites/article.php3?id_article=2485

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26 mai 2006 5 26 /05 /mai /2006 14:44
L'insémination artificielle légale pour les lesbiennes

NOUVELOBS.COM | 26.05.06 | 09:42

Le Parlement autorise homosexuelles et femmes célibataires à l'insémination artificielle.

  (Sipa)
(Sipa)
 

Les homosexuelles et femmes célibataires danoises pourront désormais recourir à l'insémination artificielle, a décidé le Parlement danois, mercredi 24 mai au terme d'un vote serré.
La nouvelle a surpris les observateurs, le gouvernement de centre-droit, soutenu par le Parti libéral (droite), s'étant opposé au changement législatif proposé par l'opposition. Mais le texte a finalement été adopté par 53 voix contre 52, quatre députés du Parti libéral ayant voté pour et cinq autres s'étant abstenus.
"Depuis des années, les homosexuelles sont victimes de discriminations par le système de santé publique", a déclaré Kamal Qureshi, du Parti populaire socialiste, qui soutenait la mesure. "C'est fini maintenant. Les lesbiennes et l'égalité des droits ont remporté une victoire au Danemark aujourd'hui."

Unions civiles dès 1989

Aucune date n'a été fixée pour l'entrée en vigueur de la nouvelle loi. Une commission parlementaire doit d'abord déterminer si l'Etat doit payer les inséminations pour les lesbiennes comme il le fait pour les hétérosexuels.
Le Danemark fait traditionnellement preuve de tolérance à l'égard de l'homosexualité: il a été le premier pays à introduire les unions civiles entre couples du même sexe en 1989. Elles sont reconnues par l'Eglise luthérienne, mais les homosexuels danois n'ont toujours pas le droit de se marier à l'église. (AP)

Source : http://permanent.nouvelobs.com/europe/20060526.OBS9097.html

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26 mai 2006 5 26 /05 /mai /2006 10:00

Il n'y a de liberté pour personne s'il n'y en a pas pour celui qui pense autrement.

Rosa Luxemburg

Photographie : Le Fredus

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