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29 mai 2006 1 29 /05 /mai /2006 22:41

Dimanche, la fête des Mères. A quand la fête des non-mères ?

Sans enfant si je veux

par Serge CHAUMIER
QUOTIDIEN : vendredi 26 mai 2006

Serge Chaumier
professeur des Universités IUP Denis-Diderot, université de Bourgogne.





En France, à peine 10 % des femmes ne seront pas devenues mères à la fin de leur vie. En Allemagne, elles sont presque trois fois plus nombreuses. Ce n'est pas l'Allemagne qui fait exception, c'est la France qui demeure proche des pays les plus pauvres. Il n'y a guère que l'Irlande pour lui tenir compagnie en Europe, depuis que les femmes d'Italie ou d'Espagne ont découvert massivement que l'on pouvait être femme sans être mère.

En France, une idéologie pesante maintient le tabou. Il serait temps de lever le voile sur ces questions, alors que l'on se persuade de notre émancipation vis-à-vis des héritages rétrogrades. Pourquoi, malgré l'évolution des moeurs, l'élévation du niveau d'étude, la libération sexuelle et l'émancipation féministe, le taux de femme sans enfant demeure le même que par le passé ? Contrairement aux pays occidentaux développés, la France continue à enfanter, au point que le taux de natalité demeure un des plus hauts d'Europe. Si le chiffre de 195 enfants pour 100 femmes est connu (seule l'Irlande devance la France, alors que la moyenne européenne est de 150), et si les femmes ont des enfants plus tardivement que par le passé, en revanche, il est peu signalé que le taux de femmes qui seront sans enfant au terme de leur vie reste stable et bas.

Si elles sont 14 % en Italie ou en Espagne, 20 % en Grande-Bretagne, 30 % en Allemagne (et même 45 % lorsqu'elles sont diplômées de l'enseignement supérieur), elles sont à peine 10 % en France. Si l'on exclut les femmes qui n'ont pas pu avoir d'enfants pour des raisons biologiques, le nombre qui a fait le choix de ne pas se reproduire oscille entre 4 et 6 %. Ce n'est pas le fruit du hasard ou d'une quelconque prédestination.

L'empreinte du catholicisme dans un pays qui se croit laïcisé est manifeste. Pour les sujets tenant à la vie comme à la mort, la pesanteur des idéologies chrétiennes demeure omniprésente. La France n'est pourtant pas, loin de là, la seule à devoir assumer cet héritage. Seulement, la prise de conscience nécessaire à la levée des antiennes commandant de se reproduire n'a pas été faite. Les bénéfices des techniques de contrôle des naissances sont manifestes, mais cela ne s'est guère accompagné d'une remise en question plus radicale. Ce qui avait permis d'élever sensiblement le niveau de vie des populations, en promulguant une éducation sexuelle donnant lieu aux contrôles des naissances et à la baisse du nombre d'enfants dans les familles, le malthusianisme porté par les militants de gauche à la fin du XIXe et au début du XXe a été abandonné en chemin. Nul n'ose plus tenir ce discours émancipateur, la gauche moins qu'une autre, à l'heure où elle prend pour héraut une femme qui se déclare porteuse des valeurs familiales et de l'enfantement comme réalisation de soi.

Il reste à découvrir que la vie peut être digne d'être vécue et heureuse sans enfant. Affirmer que l'on peut être pleinement femme sans être mère, voilà ce que le féminisme français n'a pas pleinement assumé, préférant exalter la féminitude et surenchérir sur le vieux credo chrétien. Marcela Iacub a raison d'accuser le féminisme français d'être promaternité, et d'en montrer les conséquences multiples sur les politiques d'égalité des sexes. «Un enfant si je veux, quand je veux», clamait le slogan des années 70, c'est essentiellement la seconde partie de la phrase qui a été retenue. L'âge de procréation est certes repoussé, il demeure dans l'imaginaire français que la réalisation de soi passe par l'enfantement.

Quand il est proposé, dès 18 mois, aux petites filles, des jouets sexistes qui indiquent les rôles et forgent les habitus, apprenant les gestes pour allaiter, changer les couches et bercer le poupon avec des jouets dits d'«imitation interactive», il faut une certaine force de caractère pour s'affranchir de ce qui semble pour le moins naturel. Il n'est pas surprenant que ce soit les femmes diplômées qui y parviennent plus aisément. Mais il faut aussi y être aidé, notamment par des discours d'affranchissement des normes ; or, bien peu s'expriment en France.

Les pressions sociales, et avant tout familiales, pèsent sur chacun, et d'abord sur chaque femme, pour convaincre que le destin est contenu dans cet accomplissement. Avoir un enfant est une chance dont on ne saurait se priver sans être marginales et sans avoir un peu raté sa vie, sous-entend le sens commun. Sans nier l'aventure que représente le fait d'avoir un enfant, l'idée que l'on se prive de quelque chose est sans cesse réaffirmée, comme si ceux qui fondaient une famille ne renonçaient pas également à d'autres plaisirs. Les désagréments provoqués par le fait d'avoir des enfants ne sont jamais évoqués. Comme s'il était obligatoire de passer par là pour s'épanouir, comme si les vies sans descendance ne méritaient pas d'être vécues. Ce discours pèse d'autant plus fortement sur les femmes qu'elles savent que le temps leur est compté pour se décider. Peut-être faut-il voir dans les nouvelles technologies de procréation une possible libération envers cette épée de Damoclès. En permettant de remettre le choix à plus tard, une plus grande égalité avec les hommes peut libérer les femmes de cette angoisse. Sans doute est-ce pour cela qu'une opposition à ces techniques s'exprime dans les milieux les plus conservateurs.

Les femmes qui osent affirmer leurs choix de ne pas enfanter sont stigmatisées, regardées comme étranges et quasi monstrueuses. On les plaint, on cherche à les convaincre, on s'inquiète. Des femmes qui ne peuvent avoir d'enfant en deviennent obsessionnelles, l'absence vire au pathologique. Mieux, les homosexuels estiment que c'est là un passage obligé pour affirmer une vie de couple épanoui. Le désir d'homoparentalité, s'il est en soi justifié, n'est peut-être pas non plus étranger aux représentations omniprésentes qui assimilent la réussite de sa vie conjugale à la vie familiale.

Qui choque le plus aujourd'hui, le couple gay qui veut des enfants ou le couple hétérosexuel qui affirme ne pas en vouloir ? Moralistes et psys de tous acabits sont prêts à bondir pour expliquer le phénomène : individualisme, égoïsme, traumatisme, immaturité, instabilité sexuelle... Les sciences sociales nourrissent les discours catastrophistes sur une patrie qui n'aurait plus d'enfants. Le familialisme a encore de beaux jours devant lui, tant que la fête des Mères n'aura pas, en symétrie et en toute égalité de choix de vie, une fête des sans-enfants. Ce n'est là qu'un registre symbolique, mais les représentations sociales incessantes ne font que confirmer une idéologie massive d'une normalité reproductionnelle. Il est plus que temps de libérer les consciences de la parentalité forcée.

Dernier ouvrage paru : la Fission amoureuse. Un nouvel art d'aimer (Fayard, 2005).

Source : http://www.liberation.fr/page.php?Article=385059

Non mère et fière de l’être

 par Anne Zelensky

L’article de Serge Chaumier sur « A quand la fête des non mères » (Libération, 26 mai 2006) m’a fait respirer plus large. Enfin quelqu’un qui ose dénoncer le promaternalisme ambiant. Pour nous, les féministes des années 70, dites désormais « historiques », l’essentiel du fameux slogan « Un enfant si je veux, quand je veux » était dans le « si je veux », le « quand je veux » étant concession obligée à l’ordre des Mères. Notre ouvrage « Maternité esclave » écrit sous le pseudo éloquent « Les Chimères » (ed. 10/18 - 1975) stigmatise les affres de la maternité.

Voilà qui m’amène à rectifier l’assertion abrupte de Chaumier selon laquelle les féministes françaises seraient promaternalistes. Par là dessous, deux présupposés. Les féministes françaises formeraient donc un front uni, aux prises de position claires et officielles. L’une d’elles serait le « promaternalisme ». Une mise au point s’impose. Les féministes se distinguent des autres « politiques » en ce que chacune d’elles forme un parti en soi. Je suis la première à le déplorer mais il n’y a pas de front uni sur aucune des grandes questions soulevées par le féminisme.

Le mot féminisme appelle avant toute discussion à être défini. A minima, on peut dire que ce mouvement de pensée et d’actions mal connu et souvent caricaturé a profondèment bouleversé les comportements et les lois de ce pays depuis quelques cent cinquante ans. Il est partie prenante du processus démocratique. Lors de sa dernière réapparition, dans les années 70, il a en effet revendiqué la liberté pour les femmes de disposer de leur corps. Rupture essentielle et subversive avec le « promaternalisme » structurel de toutes les sociétés patriarcales.

Taxer les féministes de promaternalistes, c’est donc commettre un contresens sur le fond et une fois de plus enfermer une pensée et des actions dans un jugement hâtif. Mais il en va du féminisme comme de toutes les choses sérieuses : chacun s’autorise à en parler sans connaissance de cause.

Anne Zelensky est présidente de la Ligue du droit des femmes, auteure de « Histoire de vivre - Mémoires d’une féministe » Calmann-Levy, 2005

Mis en ligne sur Sisyphe, le 29 mai 2006.

Source : http://sisyphe.org/breve.php3?id_breve=648


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29 mai 2006 1 29 /05 /mai /2006 18:57

Le nouveau numéro de la Référence

Juin 2006 - Numéro 39 - 4e année ©

 

 

Au sommaire de ce numéro :

Les dix meilleurs titres gays : palmarès de Thierry Zedda

  

 

La Référence,
toute l'actualité de la littérature gaie et lesbienne francophone

Visitez notre site à cette adresse : www.la-reference.info

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29 mai 2006 1 29 /05 /mai /2006 16:34

Italie (Politique)
Pour un sénateur de droite, une lesbienne ne peut pas diriger le ministère de la Famille

«Rosy Bindi ne peut pas exercer les fonctions de ministre de la Famille car elle est lesbienne.» C'est l'insulte, adressée par Massimo Saia, sénateur du parti de droite d'Alliance nationale, à Rosy Bindi, récemment nommée à la tête du ministère de la Famille, au cours d'un talk-show transmis par la chaîne Canale Italia. Une énième insulte homophobe qui s'ajoute à une série de critiques orchestrée par l'opposition et l'Osservatore Romano, quotidien du Vatican, à la suite des premières déclarations de la  nouvelle ministre lors d'une interview accordée au quotidien Corriere della Sera. «Pour la première fois, enfin, l'Italie a un ministère de la Famille, a déclaré Rosy Bindi, députée de la Marguerite, parti de centre gauche. Je dois écouter l'Église, mais prendre en compte aussi les changements de la société, les nouvelles formes familiales. Il s'agit de trouver une synthèse entre mes valeurs catholiques et le respect pour les idées et valeurs différentes des miennes.» Sur le rapport entre l'Église et l'État, la ministre a été très claire:  «L'Église peut dire tout ce qu'elle pense, mais la politique doit assumer la responsabilité des médiations et des choix.»

 



par Fausto Furio Colombo

Source : http://www.tetu.com/rubrique/infos/infos_detail.php?id_news=9595

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29 mai 2006 1 29 /05 /mai /2006 16:20

Pologne (Politique)
La droite veut connaître la vie sexuelle des Polonais

La lutte contre la corruption, véritable fléau de la vie politique et sociale en Pologne, était l'une des promesses de campagne de la droite, qui a remporté les dernières élections sous l'étendard du «renouveau moral». Dans ce but, la coalition nationaliste vient de créer un Bureau central de lutte contre la corruption, institution habilitée à surveiller toute personne perçue comme suspecte de corruption et à ammasser tout type d'informations sur elle. Y compris sur ses convictions religieuses, son état de santé et sa vie sexuelle. Nombreux sont ceux qui craignent que ce bureu n'agisse pour le compte de la police politique, qui pourra ainsi espionner les ennemis de la droite, voire les faire chanter. Et les ennemis principaux de la droite, si l'on se fie aux attaques de la Ligue des familles polonaise contre le milieu LGBT (lire Quotidien du 18 mai), ce sont les homos. La plus récente de ces attaques, c'est la conférence de presse du vice-ministre de l'Éducation, Miroslaw Orzechowski. Il a accusé la Campagne contre l'homophobie (KPH) et plus précisément son leader, Robert Biedron, le plus célèbre militant LGTB de Pologne, d'encourager «la dépravation des jeunes» et d'avoir détourné de l'argent public pendant la mise en place, en partenariat avec des associations estoniennes, bulgares et espagnoles, d'un projet du programme «La Jeunesse» de l'Union européenne. La KPH et ses partenaires étrangers ont réfuté les reproches du vice-ministre. Ils ont exigé des excuses et souligné que les attaques de Miroslaw Orzechowski étaient «de simples mensonges» car le ministre dispose de tous les documents sur le programme et connaît l'évaluation positive qui en a été faite par le ministère il y a un an.


par Adam Cioch

Source : http://www.tetu.com/rubrique/infos/infos_detail.php?id_news=9567

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29 mai 2006 1 29 /05 /mai /2006 16:19

Pologne : Varsovie demande l'aide des USA pour fermer un site néonazi homophobe

Varsovie a demandé aux autorités américaines de les aider à fermer un site Internet néonazi qui a publié notamment des listes noires d'homosexuels et de personnalités et militants de gauche en Pologne, a annoncé dimanche le porte-parole du gouvernement.

Selon Varsovie, le site www.redwatch.info/sites/redwatch.htm lié à la branche polonaise de l'organisation internationale "Sang et Honneur" ("Blood and Honor") est hebergé par un serveur américain et échappe ainsi aux compétences de la justice polonaise.
En février, le parquet de Varsovie a ouvert une enquête sur ce site à la suite de la publication de ses listes noires de personnalités de gauche accompagnées parfois de leurs adresses ou numéro de téléphone.

Dans le cadre d'une opération dite Redwatch, Blood and Honour avait demandé à ses sympathisants de rassembler des informations "sur les personnes engagées dans une activité antifasciste et antiraciste, sur les immigrés de couleur, sur les activistes et les sympathisants de la gauche ainsi que du lobby homosexuel et pédophile".

Le 16 mai, un militant des droits de l'homme, dont le nom se trouvait sur les listes de Blood and Honour, a échappé de peu à une tentative d'assassinat au couteau dans une rue de Varsovie. Selon l'ambassade américaine, la victime était juive.
L'organisation Reporters sans frontières a alerté le ministère polonais de la Justice sur de graves menaces proférées contre une quinzaine de journalistes de gauche dont les noms ont été publiés sur le site néonazi.

Mis en ligne le 29/05/06

Source : http://v2.e-llico.com/article.htm?rubrique=actu&articleID=13138

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29 mai 2006 1 29 /05 /mai /2006 13:55

A Moscou, néonazis et bigotes contre la première Gay Pride


Malgré l'interdiction, une quarantaine d'homosexuels ont manifesté.

par Lorraine MILLOT
QUOTIDIEN : lundi 29 mai 2006

Moscou de notre correspondante



«Moscou n'est pas Sodome !», «Dehors les pédérastes !»... La première Gay Pride tentée samedi en Russie a tourné à la démonstration de force de groupuscules néonazis et de vieilles bigotes qui s'étaient organisés pour «sauver» la capitale slave des «perversions occidentales». Toute manifestation homosexuelle ayant été interdite par la mairie de Moscou, une petite quarantaine de militants gays, dont une bonne moitié d'étrangers, avaient réduit leurs ambitions à déposer quelques fleurs sur la tombe du soldat inconnu russe. «Nous voulons rappeler que la Russie a gagné la guerre sur le fascisme ; nous ne voulons pas que le fascisme revienne !» expliquait Liouba, jeune lesbienne cramponnée à son oeillet et toute tremblante face aux quelques centaines de contre-manifestants qui s'étaient donné rendez-vous au même moment pour «rosser les pédés».

Provocateurs. Sitôt arrivé près du jardin Alexandre, le jeune organisateur de cette première Gay Pride, Nikolaï Alekseïev, a été interpellé par la police. Puis les forces antiémeutes se sont retournées contre un groupe de néonazis qui tiraient des pétards dans l'attroupement. Une vingtaine de ces provocateurs ont été arrêtés et roués de coups en public. En plein centre de Moscou, les unités russes ont fait là une belle démonstration de leurs techniques de maintien de l'ordre, notamment celle qui consiste à saisir un manifestant par les orbites pour le traîner jusqu'au car de police.

Les quelques rescapés homosexuels de ces premières mêlées ont alors tenté de remonter jusqu'à la mairie de Moscou pour y remettre une déclaration des droits de l'homme. En pleine rue Tverskaïa, la grande artère du centre de Moscou, plusieurs gays, notamment français, ont alors été agressés par les néonazis qui continuaient à tourner autour d'eux. Le député allemand Volker Beck, pris à partie par deux provocateurs, a été frappé et son visage était couvert de sang lorsqu'il a été mis à l'abri dans un car de police.

«Nous savions bien que ça finirait ainsi, c'est pour cela que si peu d'homosexuels russes sont venus, expliquait une autre Liouba, tentant de remonter la Tverskaïa avec une fleur sans se faire ni arrêter ni agresser. Parmi tous mes amis gays, personne n'est venu. Tous disaient : "Mais quelle idée de vouloir aller se faire tabasser !» Plutôt adeptes du «pour vivre heureux, vivons cachés», la plupart des homos moscovites se sont soigneusement tenus à l'écart de cette parade. Dans les clubs gays de Moscou, ils étaient nombreux à danser, dans la nuit de samedi à dimanche, sans même rien savoir de ce qui s'était produit l'après-midi au centre-ville, en leur nom.

«Schizophrénie». «Et malgré tout, cette première manifestation est un événement historique qui doit changer la Russie», assurent Sergueï et Elena, deux jeunes homos venus d'Ekaterinbourg (1 400 km à l'est de Moscou) pour cette Gay Pride. «En province, la situation est encore bien pire qu'à Moscou», explique Elena, 30 ans, qui durant ses études de psychologie à l'université d'Etat locale a dû apprendre que l'homosexualité était un «trouble grave de la personnalité», «semblable à la schizophrénie». «Dans notre ville, le seul club homo, ouvert en 2003, n'a tenu que vingt jours avant d'être ruiné à coups de relèvements fiscaux. L'administration locale, l'Eglise et les médias se relaient pour expliquer que les gays sont les "ennemis de Dieu" et des "porteurs du sida"», raconte-t-elle.

«En Russie, l'homosexualité n'est tolérée que si elle est cachée, complète Sergueï, 28 ans. C'est au point que les homosexuels russes eux-mêmes portent en eux le syndrome de l'homophobie. Mais il ne sert à rien de dire que la société russe n'est pas mûre et ne rien faire : nous ne voulons pas vivre toute notre vie comme ça !»

Source : http://www.liberation.fr/page.php?Article=385782

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29 mai 2006 1 29 /05 /mai /2006 13:53

Réactions LGBT : SOS homophobie, le CGL Paris, la Coordination Interpride pour le respect des droits LGBT en Russie

. Après l’Inter-LGBT et Act Up-Paris, SOS homophobie, le CGL Paris, la Coordination Interpride protestent à leur tour contre les violences survenues à Moscou et réclament à la Russie le respect pour les minorités LGBT

SOS homophobie salue le courage des lesbiennes et des gays "qui ont manifesté malgré le climat de haine véhiculé par le maire de Moscou, les groupes ultranationalistes et néofascistes et les religieux".
SOS homophobie demande aux autorités françaises et à l’Union Européenne d’intervenir auprès des autorités Russes "pour que les droits fondamentaux des personnes lesbiennes, gay, bisexuelles et
transgenres soient garantis en Russie".

Le Centre Lesbien Gai Bi et Trans. de Paris Île-de-France demande à l’ambassadeur de Russie en France d’intercéder auprès des autorités de son pays "pour garantir le respect des droits humains, celui des minorités et la liberté d’expression dans (son) pays, pour que les personnes homosexuelles puissent vivre dans une liberté et dignité parfaitement légitimes".

Le Collectif contre l'homophobie demande quant à lui à Philippe Douste-Blazy, ministre des Affaires Etrangères, de convoquer l'ambassadeur de Russie à Paris "afin de lui signifier la condamnation de la France et d'exiger des explications".

Vive émotion et protestation également du côté de la Coordination InterPride France qui demande à la France d’agir pour la garantie des droits fondamentaux des militants LGBT en Russie.
La Coordination InterPride France "tient à témoigner sa solidarité envers les militant-e-s russes qui font face quotidiennement à la haine viscérale de ces groupes religieux et ultra-nationalistes encouragés par le laisser-faire du pouvoir en place".

Représenté à Moscou par son Secrétaire national aux questions LGBT, Eddie Aït, le Parti Radical de Gauche condamne les violences contre la Gay Pride à Moscou. Pour lui, "les agressions et les arrestations massives démontrent que les autorités russes n’ont pas fait ce qu'il faut pour empêcher les préjugés à l'égard des personnes avec une orientation sexuelle non hétérosexuelle. L'homophobie est une des formes de xénophobie, et on ne peut pas l'accepter".

Lire notre dossier "Moscou : pride 2006, le défi".

Mis en ligne le 29/05/06

Source : http://v2.e-llico.com/article.htm?rubrique=actu&articleID=13137

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29 mai 2006 1 29 /05 /mai /2006 13:52
Agressions contre des militants et des élus lors de la première Lesbian & Gay Pride Moscou

 

communiqué de presse Inter-LGBT - 28 mai 2006

Ce samedi 27 mai 2006 devait se tenir la première Lesbien & Gay Pride de Moscou. Malgré l’interdiction frappant la manifestation, les organisateurs ont souhaité la maintenir, avec le soutien d’une importante délégation étrangère.

Plusieurs militant-e-s russes, dont le porte-parole de la manifestation, Nikolaï Alekseïev, ont été arrêtés par la police. Différentes personnalités, dont Merlin Holland, petit-fils de l’écrivain Oscar Wilde, et Volker Beck, député allemand, ont été agressés par des contre-manifestants emmenés par des groupes religieux et des skin-heads.

Pierre Serne, délégué aux questions européennes de l’Inter-LGBT et conseiller municipal de Vincennes, a été violemment agressé, puis, blessé, il a été emmené par la police et a dû attendre avant de recevoir des soins. D’autres délégués français ont été interpellés par les policiers. Tous sont désormais libres.

L’Interassociative lesbienne, gaie, bi et trans, exprime sa consternation, et, avec ses 60 organisations membres, adresse à Pierre Serne toute sa sympathie et son soutien, en espérant le retrouver très vite rétabli à Paris. L’Inter-LGBT adresse également un message de solidarité à l’ensemble des militant-e-s russes, qui font face à une haine violente des groupes radicaux, mais aussi à l’hostilité des autorités russes qui les encouragent.

L’Inter-LGBT s’associera à toute action collective de protestation contre les autorités russes, en demandant notamment à l’ambassade de Russie des explications sur le comportement des autorités locales à l’encontre de militants et d’élus locaux français. Elle demande au président de la Fédération de Russie de respecter le mandat qu’il a reçu en recevant la présidence du Conseil de l’Europe, et de veiller au respect des droits humains, y compris dans son propre pays.

Enfin, l’Inter-LGBT demande à la France, par la voix du Président de la République ou du ministre des Affaires étrangères, d’exprimer ses plus vives protestations auprès des officiels russes.

Alain Piriou, porte-parole

Source : http://www.france.qrd.org/actualites/article.php3?id_article=2489

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29 mai 2006 1 29 /05 /mai /2006 13:50
Gay Pride de Moscou : les Verts exigent des explications !

 

ommuniqué Les Verts - 28/5/2006

Les Verts ont appris avec consternation les conditions qui ont présidé, le samedi 27 mai 2006, à la Première Gay Pride à Moscou. Les très graves violences qui ont accompagné cet événement sont d’autant plus choquantes que la Russie s’apprête à prendre la tête du Conseil de l’Europe. Alors que les militantEs des droits des personnes homosexuelles avaient prévu de se rassembler pacifiquement, accompagnéEs par une importante délégation étrangère, les autorités russes se sont montrées incapables d’assurer leur sécurité devant les militants homophobes et racistes d’extrême droite.

Violemment pris à partie sous les yeux de la police russe, le député Vert allemand Volker Beck a été lourdement blessé au visage. Pierre Serne, élu municipal (verts) de Vincennes (94), membre du bureau de l’Ilga Europe (International Gay and Lesbian Association) et responsable de la Commission LGBT des Verts a été, lui aussi, sévèrement agressé à deux reprises, avant d’être arrêté par les forces de police russes. Plusieurs militantEs homosexuelLEs russes, parmi lesquelLEs le principal organisateur de la marche, Nikolaï Alekseiev, ont, en effet, été arrêtéEs et retenuEs pendant plusieurs heures par la police.

Les Verts expriment soutien et amitié aux militants violentés. Ils expriment bien sûr toute leur sympathie aux militants russes qui ont à faire face à des déchaînements ignobles au quotidien.

Ces violences doivent également faire l’objet de condamnations claires des autorités russes et d’explications. C’est pourquoi les Verts demanderont à l’ambassadeur de Russie à Paris, M. Alexander Alexeevitch AVDEEV de les recevoir en délégation dès le retour de Pierre Serne : les Verts exigent en effet de savoir pourquoi la protection des militantEs des droits des homosexuelLEs n’a pas pu être assurée ; ils lui demanderont encore quelles mesures le gouvernement russe entend prendre pour protéger les personnes homosexuelles.

Enfin, les Verts attendent une réaction du gouvernement français. C’est pourquoi ils exigent du gouvernement français qu’il convoque sans délai l’ambassadeur de Russie à Paris, M. Alexander Alexeevitch AVDEEV, afin d’avoir les explications nécessaires quant au déroulement de cette manifestation, et afin que la France rappelle ses exigences en matière de droits de l’homme au pays qui vient de prendre la tête du Conseil de l’Europe.

Sergio Coronado
Porte-parole des Verts

Source : http://www.france.qrd.org/actualites/article.php3?id_article=2490

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29 mai 2006 1 29 /05 /mai /2006 13:30

Israël (Politique)
Les propos homophobes d'un candidat à la présidence

Le Parlement israélien n'élira que dans un an le président du pays – un poste qui n'a pas de contenu politique mais plutôt symbolique – mais l'élection s'annonce déjà controversée. Le Premier ministre Ehud Olmert a fait savoir que son candidat préféré était le rabbin ultraorthodoxe de Tel-Aviv, Mei Lau. Un problème: le rabbin a déclaré dans le quotidien Yediot Aharonot qu'il s'opposait à la tenue des gay prides et à  la reconnaissance des couples du même sexe. La réponse des militants LGBT et des personnalités n'a pas tardé. Shulamit Aloni, ancienne ministre de l'Éducation et de la Culture a appelé hier, dimanche 28 mai, à tout faire pour torpiller cette candidature. «Celui qui a des opinions pareilles n'est pas apte à être président. Il existe des personnes à qui ces propos font du mal», a-t-elle déclaré au quotidien Maariv. De leur côté, quelques activistes de la communauté, comme Itaï Pinkas, membre du conseil municipal de Tel-Aviv et le Prof. Uzi Even, ancien député de la Knesset, ont envoyé une lettre au Premier ministre dans laquelle ils lui demandent de ne plus soutenir la candidature du rabbin Lau. «Le rabbin a attaqué notre mode de vie et il porte atteinte à la légitimité qu'un large public en Israël donne à la communauté homo, écrivent-ils. Ce type de propos a une influence, et l'on en a vu la preuve l'année dernière, quand un ultraorthodoxe a poignardé un homo lors de la gay pride à Jérusalem» (lire Quotidien du 8 février). Les signataires de la lettre ont rappelé qu'il y a seulement quelques jours, l'actuel président d'Israël a publié une déclaration exceptionnelle contre l'homophobie (lire Quotidien du 22 mai).

par Eran Guterman

Source : http://www.tetu.com/rubrique/infos/infos_detail.php?id_news=9592

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