Cet espace est dédié à la culture et aux arts sapphiques, ainsi qu'au féminisme, à toutes les femmes de talent...
Je vous invite à le visiter et à ne pas hésiter à me proposer des textes, des poèmes ou des nouvelles pour l'enrichir, je les posterai en votre nom.
PrÉSentation
:
Lez/zone
:
Lez Zone est un espace dédié à la culture et aux arts sapphiques, au féminisme. Vous y trouverez également quelques actualités.
Poèmes illustrés, peinture, photographie, artistes invitées.
En théorie
:des articles de fond et de référence sur le lesbianisme, l'homosexualité
et le féminisme, ainsi que quelques articles sur l'actualité LGBT.
Un peu d'art aussi, des coups de crayons et de pinceaux, de la poésie, des images.
En pratique :un blog et son histoire.
Les albums qui sont dédiés à une artiste en particulier sont créés avec l'autorisation et la collaboration
de cette artiste. Pour litiges ou autres mots, mon adresse mail :sappho4444@hotmail.com
Découvrir l'homosexualité de son enfant est souvent vécu comme une souffrance. Prendre le temps de dédramatiser permet aux parents de mieux accepter.
Quoique moins tabou, l'homosexualité reste un sujet sensible. Reconnaître celle de son enfant comme légitime exige un long chemin semé de doutes, de crainte du qu’en-dira-t-on.
« On accepte, mais il reste des problèmes, des lames de fond qui reviennent parfois, admet Christine. J’avais bâti pour ma fille un scénario de vie. Il faut faire son deuil de l’enfant idéal. Mon mari a mis plus de temps que moi. C’est encore difficile de les voir s’embrasser… »
La révélation
Ça arrive un jour, dans un climat de confidence, il (elle) vous en parle. Ou bien, pour se donner du courage, vous présente l’amour de sa vie. Souvent, même si on s’en doutait, c’est un choc.
On pleure, on se lamente sur les petits-enfants qu’on aurait tant voulu avoir. On oublie que l’homosexualité comporte une part énorme d’affectivité, d’amour. Or c’est là que se situe le terrain d’entente le plus solide : ces couples connaissent des peurs et des joies, des doutes et des regrets, espoir et jalousie. À une différence près, ils vivent comme nous. Pourquoi les bannir, même si cela nous déchire ?
« Tout sauf ça »
Si les mentalités ont évolué, l’homophobie persiste. De nombreux parents affirment : « Tout sauf ça ! » Des jeunes qui ont voulu se confier à leurs parents sont rejetés par leur famille comme des criminels. C’est la honte, la trahison. Surtout dans les petites localités, où les proches se sentent déshonorés.
La qualité de la relation affective qui existait avant la révélation joue un grand rôle. Si elle était solide, il est moins malaisé de la perpétuer, de la réinventer. Si elle était agressive, c’est la goutte d’eau qui fait déborder le vase. Les portes et les cœurs se ferment… pour se rouvrir, parfois, plus tard.
Dire et comprendre
Beaucoup de jeunes homosexuels sont désespérés de cette incompréhension. Beaucoup vivent cachés et portent cette blessure comme un deuil déchirant (statistiquement, ceux qui n’ont rien dit jusqu’à 40 ans sont les plus malheureux, ils ont trop attendu, il est trop tard).
Pourtant, l’homosexualité n’est ni un échec ni une maladie, c’est une composante de la personnalité.
Au-delà de la gêne, de la peur, de la honte, enfants et parents ont plus de chances de s’en sortir ensemble quand la vérité voit le jour tôt.
Ça arrive un jour, dans un climat de confidence, il (elle) vous en parle. Ou bien, pour se donner du courage, vous présente l’amour de sa vie. Souvent, même si on s’en doutait, c’est un choc. On pleure, on se lamente sur les petits-enfants qu’on aurait tant voulu avoir. On oublie que l’homosexualité comporte une part énorme d’affectivité, d’amour. Or c’est là que se situe le terrain d’entente le plus solide : ces couples connaissent des peurs et des joies, des doutes et des regrets, espoir et jalousie. À une différence près, ils vivent comme nous. Pourquoi les bannir, même si cela nous déchire ? Si les mentalités ont évolué, l’homophobie persiste. De nombreux parents affirment : « Tout sauf ça ! » Des jeunes qui ont voulu se confier à leurs parents sont rejetés par leur famille comme des criminels. C’est la honte, la trahison. Surtout dans les petites localités, où les proches se sentent déshonorés.La qualité de la relation affective qui existait avant la révélation joue un grand rôle. Si elle était solide, il est moins malaisé de la perpétuer, de la réinventer. Si elle était agressive, c’est la goutte d’eau qui fait déborder le vase. Les portes et les cœurs se ferment… pour se rouvrir, parfois, plus tard. Beaucoup de jeunes homosexuels sont désespérés de cette incompréhension. Beaucoup vivent cachés et portent cette blessure comme un deuil déchirant (statistiquement, ceux qui n’ont rien dit jusqu’à 40 ans sont les plus malheureux, ils ont trop attendu, il est trop tard). Pourtant, l’homosexualité n’est ni un échec ni une maladie, c’est une composante de la personnalité. Au-delà de la gêne, de la peur, de la honte, enfants et parents ont plus de chances de s’en sortir ensemble quand la vérité voit le jour tôt.